Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le ministre ivoirien chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a appelé, jeudi, la ‘’Grande muette’’ au ‘’respect du verdict des urnes’’ lors des prochaines échéances électorales au pays.
Pour les élections à venir, Paul Koffi Koffi a estimé que l’armée ivoirienne avait quatre défis à relever. Outre la formation et l’équipement des militaires, il y a ‘’l’engagement des forces armées à respecter le verdict des urnes, les règles du comportement du militaire en période électorale’’ ainsi que ‘’la synergie avec les forces impartiales’’.
Pour y parvenir, il a exhorté les militaires à s’éloigner de la politique.
‘’De 1990,1999, 2002, 2010 jusqu’en 2011, l’armée s’est intégrée dans la vie politique nationale. Notre rôle aujourd’hui c’est de faire en sorte que nous séparions ces deux entités’’ a souligné le ministre Koffi Koffi, reconnaissant la difficulté de la tâche, car ‘’ ce n’est pas gagné d’avance, c’est un travail de longue haleine’’.
En 1990, la Côte d’Ivoire connaissait sa première mutinerie puis un coup d’Etat militaire qui a évincé du pouvoir en 1999, le président Henri Konan Bédié, élu démocratiquement quatre ans plus tôt, suivi en 2002 d’un coup d’Etat manqué contre Laurent Gabgbo qui s’est mué en une rébellion ayant divisé le pays en deux pendant 8 ans. La crise postélectorale de 2010 a vu la forte implication des militaires ivoiriens.
M. Koffi Koffi qui échangeait avec la presse nationale et internationale sur le bilan des actions de son département, a regretté ‘’la politisation de l’armée’’ en Côte d’Ivoire.
‘’Les militaires, il faut les éduquer, les former pour qu’ils sachent que l’armée, c’est un métier et quand on prend les armes, on n’est pas obligé de lorgner le pouvoir d’Etat’’, a-t-il recommandé.
HS/cat/APA
Pour les élections à venir, Paul Koffi Koffi a estimé que l’armée ivoirienne avait quatre défis à relever. Outre la formation et l’équipement des militaires, il y a ‘’l’engagement des forces armées à respecter le verdict des urnes, les règles du comportement du militaire en période électorale’’ ainsi que ‘’la synergie avec les forces impartiales’’.
Pour y parvenir, il a exhorté les militaires à s’éloigner de la politique.
‘’De 1990,1999, 2002, 2010 jusqu’en 2011, l’armée s’est intégrée dans la vie politique nationale. Notre rôle aujourd’hui c’est de faire en sorte que nous séparions ces deux entités’’ a souligné le ministre Koffi Koffi, reconnaissant la difficulté de la tâche, car ‘’ ce n’est pas gagné d’avance, c’est un travail de longue haleine’’.
En 1990, la Côte d’Ivoire connaissait sa première mutinerie puis un coup d’Etat militaire qui a évincé du pouvoir en 1999, le président Henri Konan Bédié, élu démocratiquement quatre ans plus tôt, suivi en 2002 d’un coup d’Etat manqué contre Laurent Gabgbo qui s’est mué en une rébellion ayant divisé le pays en deux pendant 8 ans. La crise postélectorale de 2010 a vu la forte implication des militaires ivoiriens.
M. Koffi Koffi qui échangeait avec la presse nationale et internationale sur le bilan des actions de son département, a regretté ‘’la politisation de l’armée’’ en Côte d’Ivoire.
‘’Les militaires, il faut les éduquer, les former pour qu’ils sachent que l’armée, c’est un métier et quand on prend les armes, on n’est pas obligé de lorgner le pouvoir d’Etat’’, a-t-il recommandé.
HS/cat/APA