Abidjan - Au cours du premier point de presse qu’il a animé depuis sa nomination il y a un semestre, le ministre guinéen de la Sécurité et de la Protection civile, Mahmoud Cissé, a énuméré, samedi, les défis auxquels est confronté son département.
M. Cissé dit s’être donné « un temps d’observation pour ne pas commettre des erreurs dans les prises des décisions ». Aussi, estimant que la sécurité est le point de départ de tout développement, il a relevé que le constat reste alarmant dans son département.
D’après lui, 34% des foyers, au cours des cinq dernières années ont connu au moins, un cas de cambriolage; 73% des populations de Conakry se déclarent en insécurité pendant la nuit contre 22% pendant le jour. Sur le plan de crime et délit, poursuit-il, 30% de la population est satisfaite par le traitement apporté par la police contre 50% du côté de la gendarmerie.
« La police est jugée incompétente et impartiale dans ses agissements aux yeux de la population », a-t-il déploré, regrettant l’insuffisance de l’effectif de la police, avec un ratio d’un policer pour 1482 habitants alors que la norme est d’un policier pour 200. Le manque bâtiments, de logements et l’insuffisance de moyens matériels notamment les véhicules et motos pour les policiers ont été aussi cités par M. Cissé.
(AIP)
cmas
M. Cissé dit s’être donné « un temps d’observation pour ne pas commettre des erreurs dans les prises des décisions ». Aussi, estimant que la sécurité est le point de départ de tout développement, il a relevé que le constat reste alarmant dans son département.
D’après lui, 34% des foyers, au cours des cinq dernières années ont connu au moins, un cas de cambriolage; 73% des populations de Conakry se déclarent en insécurité pendant la nuit contre 22% pendant le jour. Sur le plan de crime et délit, poursuit-il, 30% de la population est satisfaite par le traitement apporté par la police contre 50% du côté de la gendarmerie.
« La police est jugée incompétente et impartiale dans ses agissements aux yeux de la population », a-t-il déploré, regrettant l’insuffisance de l’effectif de la police, avec un ratio d’un policer pour 1482 habitants alors que la norme est d’un policier pour 200. Le manque bâtiments, de logements et l’insuffisance de moyens matériels notamment les véhicules et motos pour les policiers ont été aussi cités par M. Cissé.
(AIP)
cmas