Abidjan - Des combattants de la secte islamiste Boko Haram ont capturé plus de 400 femmes et enfants dans la ville nigériane de Damasak reconquise par l’armée il y a une dizaine de jours, ont rapporté, mardi, des habitants interrogés par différents médias.
"Ils ont pris 506 jeunes femmes enfants. Ils en ont tué environ 50 d’entre eux avant de partir", a dit Souleymane Ali, un habitant de la ville, située à quelques kilomètres de la frontière tchadienne. "Nous ne savons pas s’ils en ont tué d’autres avant de partir, mais ils sont partis avec les autres", a-t-il poursuivi.
Le lieutenant-colonel de l’armée nigérienne et commandant de la force tchado-nigérienne à Damasak, Toumba Mohamed, a déclaré que des habitants lui avaient fait part de l’enlèvement de 400 à 500 femmes et enfants.
La proximité de la présidentielle du 28 mars au Nigeria, que le groupe djihadiste a menacé de perturber, suscite une inquiétude grandissante autour des camps de déplacés du nord-est du pays.
Boko Haram a de fortes chances de riposter à l’approche de ce scrutin qu’il considère comme non conforme à l’islam, et les camps de déplacés sont une des cibles possibles, prévient Abdullahi Bawe Wase, un expert en sécurité.
L’insurrection et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13.000 morts depuis 2009, et plus d’un million et demi de personnes ont dû quitter leur foyer pour se réfugier dans des camps, en périphérie des villes et dans les pays frontaliers.
Les militaires nigérians, soutenus par les armées de pays voisins, le Tchad en tête, ont affirmé ces dernières semaines avoir repris de nombreux territoires conquis depuis l’an dernier par les islamistes.
Toutefois, les insurgés désormais affiliés au groupe jihadiste État islamique (EI), ont dans le même temps mené une série d’attentats contre des cibles vulnérables dans les grandes villes du Nord, faisant craindre de nouvelles violences à l’approche du scrutin.
cmas
"Ils ont pris 506 jeunes femmes enfants. Ils en ont tué environ 50 d’entre eux avant de partir", a dit Souleymane Ali, un habitant de la ville, située à quelques kilomètres de la frontière tchadienne. "Nous ne savons pas s’ils en ont tué d’autres avant de partir, mais ils sont partis avec les autres", a-t-il poursuivi.
Le lieutenant-colonel de l’armée nigérienne et commandant de la force tchado-nigérienne à Damasak, Toumba Mohamed, a déclaré que des habitants lui avaient fait part de l’enlèvement de 400 à 500 femmes et enfants.
La proximité de la présidentielle du 28 mars au Nigeria, que le groupe djihadiste a menacé de perturber, suscite une inquiétude grandissante autour des camps de déplacés du nord-est du pays.
Boko Haram a de fortes chances de riposter à l’approche de ce scrutin qu’il considère comme non conforme à l’islam, et les camps de déplacés sont une des cibles possibles, prévient Abdullahi Bawe Wase, un expert en sécurité.
L’insurrection et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13.000 morts depuis 2009, et plus d’un million et demi de personnes ont dû quitter leur foyer pour se réfugier dans des camps, en périphérie des villes et dans les pays frontaliers.
Les militaires nigérians, soutenus par les armées de pays voisins, le Tchad en tête, ont affirmé ces dernières semaines avoir repris de nombreux territoires conquis depuis l’an dernier par les islamistes.
Toutefois, les insurgés désormais affiliés au groupe jihadiste État islamique (EI), ont dans le même temps mené une série d’attentats contre des cibles vulnérables dans les grandes villes du Nord, faisant craindre de nouvelles violences à l’approche du scrutin.
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