Abidjan - Le Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne a invité, jeudi à Dakar, les pays membres du Conseil d'administration du Centre régional africain d'administration du travail (CRADAT) à "parachever" la transition du secteur informel vers le formel.
"Il urge de faire en sorte que cette lancinante question reste et demeure une préoccupation majeure de tous les partenaires sociaux et principalement de l'administration du travail afin de parachever sa transition vers le secteur informel", a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement sénégalais présidait la cérémonie officielle d'ouverture de la 39ème session du CRADAT dont il a salué le thème des débats qui seront axés sur le secteur informel.
Selon M. Dionne, "les acteurs de ce secteur (informel) vital de notre tissu économique sont caractérisés par une absence de protection sociale'', à l'origine de "la forte évasion sociale constatée dans le secteur et qui demeure préjudiciable aux travailleurs".
"L'économie informelle qui mobilise une frange importante de la population active dans nos différents pays est une préoccupation majeure pour nos Etats", a-t-il dit, avant de rappeler la contribution des acteurs de ce secteur représentant environ plus de la moitié voire les 2/3 de l'activité économique dans les pays concernés.
"A ce titre, elle est un baromètre pertinent du dynamisme de nos économies si souvent extraverties et de leurs capacités réelles à faire face à la lancinante problématique de l'emploi des jeunes", a soutenu Mahammad Dionne.
Quelque 10 millions de jeunes "arrivent annuellement sur le marché du travail" en Afrique subsaharienne, a signalé le chef du gouvernement sénégalais, citant un rapport annuel de la Banque mondiale, datant de 2013 et intitulé "Jobs ou emplois".
La 39ème session du conseil d'administration du CRADAT prendra fin vendredi. Elle avait été précédée des travaux des experts, ouverts mardi en présence du représentant du Bureau international du travail (BIT).
Créé en 1976, le CRADAT dont le siège est à Yaoundé regroupe 18 pays francophones (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République Centrafrique, Congo, RDC, Cote d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo).
(APS/AIP)
cmas
"Il urge de faire en sorte que cette lancinante question reste et demeure une préoccupation majeure de tous les partenaires sociaux et principalement de l'administration du travail afin de parachever sa transition vers le secteur informel", a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement sénégalais présidait la cérémonie officielle d'ouverture de la 39ème session du CRADAT dont il a salué le thème des débats qui seront axés sur le secteur informel.
Selon M. Dionne, "les acteurs de ce secteur (informel) vital de notre tissu économique sont caractérisés par une absence de protection sociale'', à l'origine de "la forte évasion sociale constatée dans le secteur et qui demeure préjudiciable aux travailleurs".
"L'économie informelle qui mobilise une frange importante de la population active dans nos différents pays est une préoccupation majeure pour nos Etats", a-t-il dit, avant de rappeler la contribution des acteurs de ce secteur représentant environ plus de la moitié voire les 2/3 de l'activité économique dans les pays concernés.
"A ce titre, elle est un baromètre pertinent du dynamisme de nos économies si souvent extraverties et de leurs capacités réelles à faire face à la lancinante problématique de l'emploi des jeunes", a soutenu Mahammad Dionne.
Quelque 10 millions de jeunes "arrivent annuellement sur le marché du travail" en Afrique subsaharienne, a signalé le chef du gouvernement sénégalais, citant un rapport annuel de la Banque mondiale, datant de 2013 et intitulé "Jobs ou emplois".
La 39ème session du conseil d'administration du CRADAT prendra fin vendredi. Elle avait été précédée des travaux des experts, ouverts mardi en présence du représentant du Bureau international du travail (BIT).
Créé en 1976, le CRADAT dont le siège est à Yaoundé regroupe 18 pays francophones (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République Centrafrique, Congo, RDC, Cote d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo).
(APS/AIP)
cmas