Un rapport de la Banque mondiale, parvenu à APA, dimanche, indique que le secteur industriel ivoirien a enregistré une forte croissance de 8,8% en 2013, alimentée par une forte progression des produits chimiques, la fabrication des chaussures et textiles ainsi que la production des métaux de base.
Selon le document, en dépit d’un recul de 1,4% en 2012, la production industrielle a connu une progression plus modeste de 4,7% au cours de l’année jusqu’à la mi-2014.
‘’La croissance en 2013 a été alimentée par une forte progression des produits chimiques, la fabrication des chaussures et textiles ainsi que la production des métaux de base’’ soulignent les rédacteurs du rapport.
La valeur ajoutée des sous-secteurs du bâtiment et des travaux publics, poursuit le rapport, a fait un bond de 27,9% grâce à des projets majeurs de développement et de réhabilitation des grandes infrastructures publiques en cours de réalisation.
A la mi-2014, selon les experts, la croissance du secteur industriel continuait d’être alimentée par le bâtiment et les travaux publics (+16,6%), ainsi que par les industries manufacturières (+9,6%) et la production d’électricité et de gaz (+5,2 %).
En revanche, ‘’la production des industries extractives a accusé un repli notoire (-27,4%) en raison de l’épuisement des gisements de pétrole et à des travaux de maintenance entrepris dans certaines raffineries’’, déplore le rapport.
Le secteur des services, ajoute le document, représente le segment le plus important de l’économie et c’est celui qui a le plus contribué à la croissance économique en 2013, notamment, les données sectorielles indiquant un maintien de la dynamique en 2014.
Au niveau du secteur tertiaire, la Banque mondiale note un ralentissement de la progression de la valeur ajoutée enregistrant un gain de 10,1% seulement en 2013 par rapport à une progression spectaculaire de 20,1% en 2012, en raison d’un ‘’recul marqué des services publics administratifs’’ précise le rapport.
L’activité dans les domaines des transports et des communications, bénéficiant de la ‘’reprise du secteur agricole’’ a augmenté de 6,9% et 7,8% respectivement en 2013, en parallèle, l’accroissement des revenus des ménages a engendré ‘’une croissance plus forte du commerce de gros et de détail, pour atteindre un taux de 9,7% sur l’année 2013’’, note-t-on.
En 2014, selon les experts de la Banque mondiale, le transport aérien a explosé avec un bond de 27% du nombre de voyageurs se rendant pour affaires en terre ivoirienne (soit 554 832 passagers)à l’instar du transport terrestre qui a connu un développement similaire, en se référant à l’augmentation de la consommation de gasoil (+3,9%).
Premier d’une série qui vise, selon ses rédacteurs, à analyser la situation économique et financière récente de la Côte d’Ivoire, le rapport qui date de mars 2015, analyse les principales évolutions macroéconomiques, politiques et structurelles du pays de 2013 jusqu’à la mi-2014.
HS/ls/APA
Selon le document, en dépit d’un recul de 1,4% en 2012, la production industrielle a connu une progression plus modeste de 4,7% au cours de l’année jusqu’à la mi-2014.
‘’La croissance en 2013 a été alimentée par une forte progression des produits chimiques, la fabrication des chaussures et textiles ainsi que la production des métaux de base’’ soulignent les rédacteurs du rapport.
La valeur ajoutée des sous-secteurs du bâtiment et des travaux publics, poursuit le rapport, a fait un bond de 27,9% grâce à des projets majeurs de développement et de réhabilitation des grandes infrastructures publiques en cours de réalisation.
A la mi-2014, selon les experts, la croissance du secteur industriel continuait d’être alimentée par le bâtiment et les travaux publics (+16,6%), ainsi que par les industries manufacturières (+9,6%) et la production d’électricité et de gaz (+5,2 %).
En revanche, ‘’la production des industries extractives a accusé un repli notoire (-27,4%) en raison de l’épuisement des gisements de pétrole et à des travaux de maintenance entrepris dans certaines raffineries’’, déplore le rapport.
Le secteur des services, ajoute le document, représente le segment le plus important de l’économie et c’est celui qui a le plus contribué à la croissance économique en 2013, notamment, les données sectorielles indiquant un maintien de la dynamique en 2014.
Au niveau du secteur tertiaire, la Banque mondiale note un ralentissement de la progression de la valeur ajoutée enregistrant un gain de 10,1% seulement en 2013 par rapport à une progression spectaculaire de 20,1% en 2012, en raison d’un ‘’recul marqué des services publics administratifs’’ précise le rapport.
L’activité dans les domaines des transports et des communications, bénéficiant de la ‘’reprise du secteur agricole’’ a augmenté de 6,9% et 7,8% respectivement en 2013, en parallèle, l’accroissement des revenus des ménages a engendré ‘’une croissance plus forte du commerce de gros et de détail, pour atteindre un taux de 9,7% sur l’année 2013’’, note-t-on.
En 2014, selon les experts de la Banque mondiale, le transport aérien a explosé avec un bond de 27% du nombre de voyageurs se rendant pour affaires en terre ivoirienne (soit 554 832 passagers)à l’instar du transport terrestre qui a connu un développement similaire, en se référant à l’augmentation de la consommation de gasoil (+3,9%).
Premier d’une série qui vise, selon ses rédacteurs, à analyser la situation économique et financière récente de la Côte d’Ivoire, le rapport qui date de mars 2015, analyse les principales évolutions macroéconomiques, politiques et structurelles du pays de 2013 jusqu’à la mi-2014.
HS/ls/APA