Pour accélérer le processus de désarmement, démobilisation et réintégration (Ddr) des ex-combattants, l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (Addr),en étroite collaboration avec l’État-major général des Frci, a initié une vaste campagne nationale de sensibilisation lancée officiellement le 11 février dernier par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, au cours d’une cérémonie solennelle qu’il présidait sur le site de désarmement d’Anyama. Par la suite, le directeur de l’Addr, Fidèle Sarrasorro, a décidé de lancer cette campagne de façon éclatée à l’intérieur du pays, dans les villes abritant les bureaux régionaux. En vue de donner au processus tout son caractère national et toucher au mieux, la cible que sont les Ex-combattants, les communautés et les Ong. Ainsi, après Korhogo, Daloa a constitué la deuxième étape les 27 et 28 mars 2015.En présence du corps préfectoral, des autorités coutumières, des Ex-combattants des régions de Daloa, Bouaflé, Séguéla et Béré, le directeur de l’Addr Fidèle Sarrasoro a procédé à la signature des conventions Ong-Addr et remise symbolique des outils de communication. Les autorités administratives, coutumières et les autres acteurs du processus dorénavant en mission pour la réussite de cette campagne dans le Haut-Sassandra. « Que ce processus soit organisé dans un environnement de paix et un climat sécuritaire favorable. Nous sommes conscients que beaucoup restes à faire. Mais la contribution des partenaires, du gouvernement et des experts à la réussite de ce qu’on peut appeler le dernier virage ou la dernière marche, est l’objectif du chef de l’État, le président Alassane Ouattara »,a martelé Fidèle Sarrasorro. Le préfet de région, Jeannot Brou Kouamé, a invité les Ex-combattants à ne pas rater cette dernière chance qui leur est offerte par le gouvernement soucieux de la sécurisation du territoire avant les échéances électorales 2015. Au terme de cette rencontre, des éléments des groupes d’auto-défense (Gad), nous révélé qu’au fil du temps ils croient au processus au regard des projets dont la plupart d’entre eux sont déjà bénéficiaires. « La peur se dissipe dans nos cœurs...avant on avait peur de déposer les armes »,a dit Tapé Ange.
Quant aux Ex-Fafn, ils se disent septiques. « Les paroles creuses, ça suffit, que le gouvernement soit concret dans ses dires. Des années passent et c’est toujours les mêmes promesses », se sont-ils plaints
Touré Tiany (correspondant régional)
Quant aux Ex-Fafn, ils se disent septiques. « Les paroles creuses, ça suffit, que le gouvernement soit concret dans ses dires. Des années passent et c’est toujours les mêmes promesses », se sont-ils plaints
Touré Tiany (correspondant régional)