La production en Afrique de médicaments pour lutter contre le VIH/Sida a été défendue par le directeur régional de l'Onusida pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale lors d'une rencontre, mercredi et jeudi à Dakar, sur la stratégie 2016-2030 de lutte contre la pandémie.
Pour Dr Mamadou Diallo, "l'indépendance en matière d'accès aux médicaments est fondamentale pour lutter contre le VIH/Sida.
"Actuellement, l'ensemble des médicaments que nous utilisons dans la sous-région sont produits ailleurs et il faut arriver à produire ces médicaments dans notre région pour faciliter l'accès aux antirétroviraux", a-t-il soutenu.
M. Diallo est d'avis qu'on peut "créer un marché régional de médicaments parce que nous avons l'industrie pharmaceutique et des gens formés".
"L'Onusida et ses bailleurs ont réussi à négocier pour que les prix de 12.000 à 15.000 dollars au plan international passent de 80 et 100 dollars par personne et par an dans notre sous-région", s'est-il réjoui.
Il a souligné que le Sénégal est candidat à la production de ces médicaments "parce que c'est un pays qui a une tradition déjà très longue de production pharmaceutique nationale avec des gens formés et compétents".
"Nous voulons que le Sénégal prenne le leadership dans ce domaine et utilise son industrie pharmaceutique pour commencer à produire des médicaments contre le sida dans le cadre d'un partenariat public-privé", a-t-il préconisé.
"Ce pays a un système de contrôle et de régulation de qualité aux normes internationales ainsi qu'une volonté politique affichée et un intérêt des investisseurs", a expliqué M. Diallo.
Pour Dr Mamadou Diallo, "l'indépendance en matière d'accès aux médicaments est fondamentale pour lutter contre le VIH/Sida.
"Actuellement, l'ensemble des médicaments que nous utilisons dans la sous-région sont produits ailleurs et il faut arriver à produire ces médicaments dans notre région pour faciliter l'accès aux antirétroviraux", a-t-il soutenu.
M. Diallo est d'avis qu'on peut "créer un marché régional de médicaments parce que nous avons l'industrie pharmaceutique et des gens formés".
"L'Onusida et ses bailleurs ont réussi à négocier pour que les prix de 12.000 à 15.000 dollars au plan international passent de 80 et 100 dollars par personne et par an dans notre sous-région", s'est-il réjoui.
Il a souligné que le Sénégal est candidat à la production de ces médicaments "parce que c'est un pays qui a une tradition déjà très longue de production pharmaceutique nationale avec des gens formés et compétents".
"Nous voulons que le Sénégal prenne le leadership dans ce domaine et utilise son industrie pharmaceutique pour commencer à produire des médicaments contre le sida dans le cadre d'un partenariat public-privé", a-t-il préconisé.
"Ce pays a un système de contrôle et de régulation de qualité aux normes internationales ainsi qu'une volonté politique affichée et un intérêt des investisseurs", a expliqué M. Diallo.