Abidjan - Les pays africains producteurs de pétrole ont appelé vendredi à Abidjan à une baisse globale de la production de l’or noir afin de stabiliser les cours sur le marché mondial, dont la chute impacte négativement leurs économies.
Au terme de deux jours de réunion, les ministres des 18 pays membres de l’Association des producteurs du pétrole africain (APPA) ont dans une déclaration finale "soutenu la création d’une plateforme (...) afin de réduire la production pétrolière et de stabiliser le marché pétrolier".
Exprimant sa "profonde préoccupation face à la chute des cours du pétrole brut", l’APPA a "exhorté" les pays membres à adhérer à cette initiative lancée par l’Angola et l’Algérie, respectivement deuxième et troisième producteur de pétrole en Afrique derrière le Nigeria.
La chute des cours "met à mal les économies des pays, avec des risques de crise sociale, si elle devait se poursuivre encore longtemps", a déclaré Ousmane Doukouré, un cadre du ministère ivoirien du Pétrole, qui a lu la déclaration finale.
"Les prix actuels sont injustes", a déploré le ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Mashala Saïd, qui assure la présidence de l’APPA.
"Nous allons faire part à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), au Venezuela et à la Russie des effets néfastes de cette chute sur nos économies", a poursuivi M. Mashala.
Les cours du pétrole sur le marché mondial ont perdu environ 60% de leur valeur depuis juin en raison d’une surabondance de l’offre et d’une baisse de la demande mondiale. Le prix du baril était inférieur à 50 dollars jeudi à la clôture sur le New York Marcantine Exchange (Nymex).
Créé en 1987 à Lagos, l’APPA compte 18 pays membres, qui détiennent la quasi-totalité des réserves et de la production de pétrole et de gaz du continent.
ck/jf/tll
Au terme de deux jours de réunion, les ministres des 18 pays membres de l’Association des producteurs du pétrole africain (APPA) ont dans une déclaration finale "soutenu la création d’une plateforme (...) afin de réduire la production pétrolière et de stabiliser le marché pétrolier".
Exprimant sa "profonde préoccupation face à la chute des cours du pétrole brut", l’APPA a "exhorté" les pays membres à adhérer à cette initiative lancée par l’Angola et l’Algérie, respectivement deuxième et troisième producteur de pétrole en Afrique derrière le Nigeria.
La chute des cours "met à mal les économies des pays, avec des risques de crise sociale, si elle devait se poursuivre encore longtemps", a déclaré Ousmane Doukouré, un cadre du ministère ivoirien du Pétrole, qui a lu la déclaration finale.
"Les prix actuels sont injustes", a déploré le ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Mashala Saïd, qui assure la présidence de l’APPA.
"Nous allons faire part à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), au Venezuela et à la Russie des effets néfastes de cette chute sur nos économies", a poursuivi M. Mashala.
Les cours du pétrole sur le marché mondial ont perdu environ 60% de leur valeur depuis juin en raison d’une surabondance de l’offre et d’une baisse de la demande mondiale. Le prix du baril était inférieur à 50 dollars jeudi à la clôture sur le New York Marcantine Exchange (Nymex).
Créé en 1987 à Lagos, l’APPA compte 18 pays membres, qui détiennent la quasi-totalité des réserves et de la production de pétrole et de gaz du continent.
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