Abidjan – Les salariés de Radio France ont voté la reconduction du mouvement de grève jusqu’à mardi 07 avril, où doit se tenir une nouvelle assemblée générale.
Réunie à la Maison ronde, vendredi, au 16e jour de grève, l'assemblée générale des salariés grévistes de Radio France a voté à la quasi-unanimité une motion de défiance contre le directeur de la radio publique, Mathieu Gallet. Il y a eu un vote contre et 13 abstentions.
Le dialogue semble ainsi rompu entre les salariés et leur PDG, Mathieu Gallet, qui envisage un plan de départs volontaires de 200 à 300 salariés seniors, l'arrivée sur les ondes d'un "autre type d'annonceurs" publicitaires, des "économies sur les frais de diffusion" et le renoncement à l'un des deux orchestres de Radio France.
Il doit présenter son plan aux salariés lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire prévu mercredi à 11 heures, juste après une audition devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale.
"Je ne démissionnerai pas, j'irai jusqu'au bout", a affirmé jeudi Mathieu Gallet sur i-Télé. "J'ai été nommé il y a un peu plus d'un an par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel, ndlr), à l'unanimité. Et seul le CSA peut me retirer mon mandat. (...) Le CSA m'a renouvelé sa confiance la semaine dernière", a-t-il lancé. Pour lui, "il n'y a pas un sujet Mathieu Gallet, il y a un problème Radio France."
Après une rencontre avec deux conseillers de Manuel Valls, jeudi, les syndicats se disent pessimistes. "On a demandé une médiation. On ne voulait pas sortir de cette réunion sans engagement de l'État. On n'a rien eu", a regretté Jean-Paul Quennesson, délégué Sud. "La balle est maintenant dans le camp du Premier ministre et de la ministre de la Culture", a-t-il ajouté.
(AIP)
cmas
Réunie à la Maison ronde, vendredi, au 16e jour de grève, l'assemblée générale des salariés grévistes de Radio France a voté à la quasi-unanimité une motion de défiance contre le directeur de la radio publique, Mathieu Gallet. Il y a eu un vote contre et 13 abstentions.
Le dialogue semble ainsi rompu entre les salariés et leur PDG, Mathieu Gallet, qui envisage un plan de départs volontaires de 200 à 300 salariés seniors, l'arrivée sur les ondes d'un "autre type d'annonceurs" publicitaires, des "économies sur les frais de diffusion" et le renoncement à l'un des deux orchestres de Radio France.
Il doit présenter son plan aux salariés lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire prévu mercredi à 11 heures, juste après une audition devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale.
"Je ne démissionnerai pas, j'irai jusqu'au bout", a affirmé jeudi Mathieu Gallet sur i-Télé. "J'ai été nommé il y a un peu plus d'un an par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel, ndlr), à l'unanimité. Et seul le CSA peut me retirer mon mandat. (...) Le CSA m'a renouvelé sa confiance la semaine dernière", a-t-il lancé. Pour lui, "il n'y a pas un sujet Mathieu Gallet, il y a un problème Radio France."
Après une rencontre avec deux conseillers de Manuel Valls, jeudi, les syndicats se disent pessimistes. "On a demandé une médiation. On ne voulait pas sortir de cette réunion sans engagement de l'État. On n'a rien eu", a regretté Jean-Paul Quennesson, délégué Sud. "La balle est maintenant dans le camp du Premier ministre et de la ministre de la Culture", a-t-il ajouté.
(AIP)
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