La session du vote des lois au Parlement guinéen s’est ouverte mardi sous une forte tension entre les élus. Depuis l’annonce du chronogramme électoral proposé par la CENI, les députés de l’opposition ont annoncé la suspension leur participation aux travaux parlementaires, en protestation contre ce qu’ils considèrent comme une inversion de l’ordre des élections.
Le calendrier dévoilé par l’institution en charge d’élections dans le pays prévoit la tenue de la présidentielle le 11 octobre prochain et des élections locales au premier trimestre 2016. Au lendemain de la publication de chronogramme, l’opposition a pris la décision de suspendre sa participation aux travaux à l’Assemblée Nationale, de retirer ses 49 députés jusqu’à nouvel ordre et de ne plus reconnaître les actes posés par la commission électorale nationale indépendante. Même si à travers les ondes, certains députés issus de la mouvance présidentielle déclarent que le boycott de l’opposition n’aura ‘’rien comme impact’’ sur le déroulement des activités, Amadou Damaro Camara, le porte-parole des députés concernés affirme que ‘’c’est plus intéressant’’ quand ils sont là. C’est la première fois dans l’histoire de la République, que des députés suspendent leur participation aux travaux de l’Assemblée Nationale. ‘’On peut s’arracher les fauteuils, on peut arracher les micros, s’adresser des invectives mais on ne boycotte pas l’Assemblée. Je les invite plutôt à venir. C’est là-bas que le débat de manière démocratique et civilisée doit avoir lieu’’, a rappelé le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle. Avec ironie, l’honorable Damaro Camara affirme que les députés de l’opposition lui ‘’manquent déjà’’. ‘’C’est toujours plus intéressant quand ils sont là. L’Assemblée c’est le débat contradictoire. Quand une partie se retire, le débat n’a plus lieu. Hors, c’est pourquoi nous y sommes. Pour autant, le retrait de l’opposition ne veut pas dire dissolution de l’Assemblée Nationale. Ce que nous pouvons faire en tant que majorité simple, nous le ferons’’, a-t-il promis si toutefois les élus de l’opposition tenaient à leur décision de boycotter les activités parlementaires.
Le calendrier dévoilé par l’institution en charge d’élections dans le pays prévoit la tenue de la présidentielle le 11 octobre prochain et des élections locales au premier trimestre 2016. Au lendemain de la publication de chronogramme, l’opposition a pris la décision de suspendre sa participation aux travaux à l’Assemblée Nationale, de retirer ses 49 députés jusqu’à nouvel ordre et de ne plus reconnaître les actes posés par la commission électorale nationale indépendante. Même si à travers les ondes, certains députés issus de la mouvance présidentielle déclarent que le boycott de l’opposition n’aura ‘’rien comme impact’’ sur le déroulement des activités, Amadou Damaro Camara, le porte-parole des députés concernés affirme que ‘’c’est plus intéressant’’ quand ils sont là. C’est la première fois dans l’histoire de la République, que des députés suspendent leur participation aux travaux de l’Assemblée Nationale. ‘’On peut s’arracher les fauteuils, on peut arracher les micros, s’adresser des invectives mais on ne boycotte pas l’Assemblée. Je les invite plutôt à venir. C’est là-bas que le débat de manière démocratique et civilisée doit avoir lieu’’, a rappelé le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle. Avec ironie, l’honorable Damaro Camara affirme que les députés de l’opposition lui ‘’manquent déjà’’. ‘’C’est toujours plus intéressant quand ils sont là. L’Assemblée c’est le débat contradictoire. Quand une partie se retire, le débat n’a plus lieu. Hors, c’est pourquoi nous y sommes. Pour autant, le retrait de l’opposition ne veut pas dire dissolution de l’Assemblée Nationale. Ce que nous pouvons faire en tant que majorité simple, nous le ferons’’, a-t-il promis si toutefois les élus de l’opposition tenaient à leur décision de boycotter les activités parlementaires.