Le porte-parole du groupe de travail sur les initiatives de transition Pierre Adjoumani Kouamé s’est prononcé sur la mise en place de la Commission nationale de réconciliation et d’indemnisation des victimes (Conariv). C’était le mardi 7 avril 2014 sur Onuci-Fm.
Pierre Adjoumani Kouamé qui est par ailleurs président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho) s’est félicité de l’avènement de cette structure. « Que le Président de la République tienne compte des normes internationales des commissions de réconciliation nationale dans la désignation des membres et dans l’élaboration des statuts et fonctionnement de la Conariv. Qu’on mette en place un secrétariat exécutif composé d’experts en matière de justice réparatrice et de réconciliation et qu’on fasse un appel à candidature dans un souci de transparence. Qu’on rende public le rapport final des activités de la Cdvr afin qu’on puisse tenir compte des recommandations contenues dans ce document et orienter les activités de la Conariv », a souhaité le porte-parole du groupe de travail sur les initiatives de transition. Qui a invité le président de la Conariv Monseigneur Ahouana à procéder à des consultations aussi larges que possible, pour la mise en place des instances et des organes de la Conariv. D’autant plus qu’il Il y a, selon lui, une multitude d’association de victimes et de fichiers existants. Par conséquent, « pour pouvoir avoir un fichier fiable, il faut associer les associations de victimes de telle sorte qu’on puisse ensemble définir qui est victime et qui peut être dédommagé parce que dans le domaine de la justice transitionnelle, le dédommagement n’est pas forcement individuel. Il peut être collectif. Donc, il faut voir tout cela pour que la Côte d’Ivoire puisse sortir de cet ornière ».
Abdoulaye Touré
Pierre Adjoumani Kouamé qui est par ailleurs président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho) s’est félicité de l’avènement de cette structure. « Que le Président de la République tienne compte des normes internationales des commissions de réconciliation nationale dans la désignation des membres et dans l’élaboration des statuts et fonctionnement de la Conariv. Qu’on mette en place un secrétariat exécutif composé d’experts en matière de justice réparatrice et de réconciliation et qu’on fasse un appel à candidature dans un souci de transparence. Qu’on rende public le rapport final des activités de la Cdvr afin qu’on puisse tenir compte des recommandations contenues dans ce document et orienter les activités de la Conariv », a souhaité le porte-parole du groupe de travail sur les initiatives de transition. Qui a invité le président de la Conariv Monseigneur Ahouana à procéder à des consultations aussi larges que possible, pour la mise en place des instances et des organes de la Conariv. D’autant plus qu’il Il y a, selon lui, une multitude d’association de victimes et de fichiers existants. Par conséquent, « pour pouvoir avoir un fichier fiable, il faut associer les associations de victimes de telle sorte qu’on puisse ensemble définir qui est victime et qui peut être dédommagé parce que dans le domaine de la justice transitionnelle, le dédommagement n’est pas forcement individuel. Il peut être collectif. Donc, il faut voir tout cela pour que la Côte d’Ivoire puisse sortir de cet ornière ».
Abdoulaye Touré