Abidjan - Les directeurs généraux des conseils de chargeurs africains ont adopté l’esquisse d’un logiciel que l’ensemble des pays membres de l’Union des conseils de chargeurs africains (UCCA) devront utiliser pour l’harmonisation du Bordereau de suivi de cargaison (BSC), mais n’ont pas arrêté de chronogramme ni de feuille de route, à l’issue de deux jours de travaux, à Abidjan.
"L’OMAOC a présenté un portail que nous avons, à l’unanimité, décidé de peaufiner pour nous en servir comme outil qui nous conduira à l’unification et à l’harmonisation du BSC", a déclaré le secrétaire général de l’Organisation maritime de l’Afrique occidentale et centrale, Alain Michel Luvambano, à la clôture des travaux.
Dans le compte rendu de la réunion, les participants mentionnent qu’ils ont compris l’intérêt de conjuguer leurs talents et leurs efforts pour être performants en matière de commerce international par l’harmonisation et surtout la dématérialisation des documents de transport maritime.
Toutefois, le secrétaire général de l’UCCA, Adamou Saley Abdourahaman, a indiqué que l’harmonisation en cours est un processus adopté depuis cinq ans et que les propositions des assises d’Abidjan doivent être approuvées par le comité technique qui se réuni bientôt à son siège de Douala au Cameroun.
"Nous sommes tombés d’accord à Abidjan pour relancer le projet afin de parvenir au résultat final mais les modalités ne seront appliquées qu’après l’adoption d’une feuille de route", a-t-il dit.
Il a indiqué que les difficultés de l’harmonisation tiennent au fait que la formule définitive doit s’appliquer dans les 17 pays membres de l’UCCA et que dans ces conditions "il est difficile de s’entendre sur chaque point".
La réunion de haut niveau d’Abidjan devait aboutir à l’adoption d’une feuille de route, d’un logiciel commun et d’un guichet unique, avait indiqué le président de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC), Fako Koné, à l’ouverture des travaux jeudi.
La BSC vise à fournir des statistiques fiables tout en contribuant à assurer la traçabilité des cargaisons et en permettant aux opérateurs d’anticiper sur les procédures douanières et portuaires.
Vingt Etats côtiers situés le long de la façade Nord et Sud de l’océan Atlantique et cinq pays sans littoral desservis par les ports côtiers, participaient à la rencontre organisée conjointement par l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et centrale (OMAOC) et l’Office ivoirien des chargeurs (OIC).
Ils ont planché pendant, deux jours, sur les moyens de parvenir à un mécanisme commun de gestion des systèmes et données des importations et exportations des pays concernés pour maîtriser les flux, la nature, le contenu, la fréquence des cargaisons depuis la libéralisation du secteur, en 1990.
(AIP)
aaa/kam
"L’OMAOC a présenté un portail que nous avons, à l’unanimité, décidé de peaufiner pour nous en servir comme outil qui nous conduira à l’unification et à l’harmonisation du BSC", a déclaré le secrétaire général de l’Organisation maritime de l’Afrique occidentale et centrale, Alain Michel Luvambano, à la clôture des travaux.
Dans le compte rendu de la réunion, les participants mentionnent qu’ils ont compris l’intérêt de conjuguer leurs talents et leurs efforts pour être performants en matière de commerce international par l’harmonisation et surtout la dématérialisation des documents de transport maritime.
Toutefois, le secrétaire général de l’UCCA, Adamou Saley Abdourahaman, a indiqué que l’harmonisation en cours est un processus adopté depuis cinq ans et que les propositions des assises d’Abidjan doivent être approuvées par le comité technique qui se réuni bientôt à son siège de Douala au Cameroun.
"Nous sommes tombés d’accord à Abidjan pour relancer le projet afin de parvenir au résultat final mais les modalités ne seront appliquées qu’après l’adoption d’une feuille de route", a-t-il dit.
Il a indiqué que les difficultés de l’harmonisation tiennent au fait que la formule définitive doit s’appliquer dans les 17 pays membres de l’UCCA et que dans ces conditions "il est difficile de s’entendre sur chaque point".
La réunion de haut niveau d’Abidjan devait aboutir à l’adoption d’une feuille de route, d’un logiciel commun et d’un guichet unique, avait indiqué le président de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC), Fako Koné, à l’ouverture des travaux jeudi.
La BSC vise à fournir des statistiques fiables tout en contribuant à assurer la traçabilité des cargaisons et en permettant aux opérateurs d’anticiper sur les procédures douanières et portuaires.
Vingt Etats côtiers situés le long de la façade Nord et Sud de l’océan Atlantique et cinq pays sans littoral desservis par les ports côtiers, participaient à la rencontre organisée conjointement par l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et centrale (OMAOC) et l’Office ivoirien des chargeurs (OIC).
Ils ont planché pendant, deux jours, sur les moyens de parvenir à un mécanisme commun de gestion des systèmes et données des importations et exportations des pays concernés pour maîtriser les flux, la nature, le contenu, la fréquence des cargaisons depuis la libéralisation du secteur, en 1990.
(AIP)
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