La 1ère édition du festival international du reggae d’Abidjan a battu le rappel des rastas et les panafricains du 09 au 12 avril 2015 au palais de la Culture de Treichville.
Durant quatre jours, il y a eu des colloques tous les matins avec des débats de haut niveau entre universitaires et panafricanistes.
Et les soirs, ce sont les concerts live qui ont pris le relais jusqu’au petit matin sur deux grands podiums. Le ministre Moussa Dosso, président d’honneur du festival et les organisateurs se sont donné pour objectif de ce festival à promouvoir le panafricanisme, la solidarité, l’unité et la cohésion comme le disaient les grands leaders Noirs. Les organisateurs à leur tête José Touré, ont mis les bouchées douches. Ils sont arrivés à faire venir le groupe mythe, ‘’The Third Word’’, Ky-Mani Marley (fils de Bob Marley), I-Threes, Mutabaruka, tous de la Jamaïque. Du côté de la Côte d’Ivoire, ce sont la mégastar Alpha Blondy, Ismaël Isaac, Kajeem, Larry Cheick, Jim Kamson, Fadal Dey, Beta Simon et bien d’autres. Koko Dembélé du Mali, Kodjo Antwi du Ghana, Ceepee de la Mauritanie, Takana Zion de la Guinée, Jah Lude d’Ethiopie, Mirna Haje du Liban, Sana Bob du Burkina, Sêdôdé du Benin étaient également au festival international du reggae d’Abidjan. Toutes ces grandes pointures sont montées sur la scène pour égayer les rastas et les panafricains. Du côté du colloque, il y avait le Pr Bouba Diop de l’université Cheick Anta Diop de Dakar. A l’en croire, « ce festival est une tribune d’échanges entre praticiens du reggae et les intellectuels défenseurs du panafricanisme. Il y a des vagues extérieures et intérieures qui rendent fort le panafricanisme sur notre continent. En Afrique, il faut se débarrasser du mot ‘’autochtone’’ pour permettre aux citoyens de circuler librement entre les Etats». Quant à Dramé Mamadou, observateur averti du reggae au Sénégal, il martèle : « Les influences du reggae sur les arts urbains m’ont fait venir à Abidjan pour assister à Abi-reggae.
Au Sénégal, les reggaemakers se sont mués en faiseurs de Hip pop. La consommation du ganja freine l’éclosion du reggae au Sénégal parce qu’aucune société ne veut associer son nom à la drogue pour une logique commerciale». Et d’ajouter « Il faut penser à créer une école panafricaine des musiques noires». Pascaline Bongo Ondimba, marraine du festival était à ce rendez-vous. Celle-ci, à la cérémonie d’ouverture le jeudi 09 avril a, rappelé que le reggae est la musique qui véhicule des messages de paix, d’amour, et d’unité. Le Professeur Azoumana Ouattara, coordonnateur de ce colloque a indiqué qu’il s’est agi de réfléchir pendant ce festival sur ce qu’est le Rastafarisme, Exodus (retour en Afrique, libération, sortie de Babylone), l’univers musical reggae et le reggae en Côte d’Ivoire.
M.Ouattara
Durant quatre jours, il y a eu des colloques tous les matins avec des débats de haut niveau entre universitaires et panafricanistes.
Et les soirs, ce sont les concerts live qui ont pris le relais jusqu’au petit matin sur deux grands podiums. Le ministre Moussa Dosso, président d’honneur du festival et les organisateurs se sont donné pour objectif de ce festival à promouvoir le panafricanisme, la solidarité, l’unité et la cohésion comme le disaient les grands leaders Noirs. Les organisateurs à leur tête José Touré, ont mis les bouchées douches. Ils sont arrivés à faire venir le groupe mythe, ‘’The Third Word’’, Ky-Mani Marley (fils de Bob Marley), I-Threes, Mutabaruka, tous de la Jamaïque. Du côté de la Côte d’Ivoire, ce sont la mégastar Alpha Blondy, Ismaël Isaac, Kajeem, Larry Cheick, Jim Kamson, Fadal Dey, Beta Simon et bien d’autres. Koko Dembélé du Mali, Kodjo Antwi du Ghana, Ceepee de la Mauritanie, Takana Zion de la Guinée, Jah Lude d’Ethiopie, Mirna Haje du Liban, Sana Bob du Burkina, Sêdôdé du Benin étaient également au festival international du reggae d’Abidjan. Toutes ces grandes pointures sont montées sur la scène pour égayer les rastas et les panafricains. Du côté du colloque, il y avait le Pr Bouba Diop de l’université Cheick Anta Diop de Dakar. A l’en croire, « ce festival est une tribune d’échanges entre praticiens du reggae et les intellectuels défenseurs du panafricanisme. Il y a des vagues extérieures et intérieures qui rendent fort le panafricanisme sur notre continent. En Afrique, il faut se débarrasser du mot ‘’autochtone’’ pour permettre aux citoyens de circuler librement entre les Etats». Quant à Dramé Mamadou, observateur averti du reggae au Sénégal, il martèle : « Les influences du reggae sur les arts urbains m’ont fait venir à Abidjan pour assister à Abi-reggae.
Au Sénégal, les reggaemakers se sont mués en faiseurs de Hip pop. La consommation du ganja freine l’éclosion du reggae au Sénégal parce qu’aucune société ne veut associer son nom à la drogue pour une logique commerciale». Et d’ajouter « Il faut penser à créer une école panafricaine des musiques noires». Pascaline Bongo Ondimba, marraine du festival était à ce rendez-vous. Celle-ci, à la cérémonie d’ouverture le jeudi 09 avril a, rappelé que le reggae est la musique qui véhicule des messages de paix, d’amour, et d’unité. Le Professeur Azoumana Ouattara, coordonnateur de ce colloque a indiqué qu’il s’est agi de réfléchir pendant ce festival sur ce qu’est le Rastafarisme, Exodus (retour en Afrique, libération, sortie de Babylone), l’univers musical reggae et le reggae en Côte d’Ivoire.
M.Ouattara