Abidjan – Il y a un an jour pour jour, que Boko Haram enlevait 276 adolescentes du lycée de Chibok (Nigeria), suscitant une émotion à travers le monde, mais même si ce rapt a été très médiatisé, c'est loin d'être le seul crime de ce type commis par l'organisation, rappelle Amnesty International qui estime à au moins 2 000, le nombre de femmes et fillettes enlevées depuis 2014 par le groupe islamiste armé.
Dans un nouveau rapport, Amnesty International affirme avoir listé 38 cas d'enlèvements de masse commis par le groupe islamiste, sur la base de nombreux témoignages, notamment de femmes et jeunes filles ayant réussi à s'échapper.
Ces ex-otages racontent avoir été détenues dans des conditions horribles au sein de prisons surpeuplées. Elles affirment avoir été mariées de force, avoir été obligées à cuisiner, à faire le ménage... D'autres ont expliqué avoir dû apprendre à se servir d'armes à feu et à fabriquer des bombes artisanales. Une de ces otages explique même qu'elle a été envoyée sur le front pour mener une attaque contre son propre village. Et plusieurs d'entre elles confient qu'elles ont été violées.
"J'ai été violée plusieurs fois, quand j'étais dans le camp", relate une jeune femme de 19 ans, enlevée en septembre 2014. "Parfois ils étaient cinq. Parfois trois, parfois six. Ça a continué, pendant tout le temps où j'y étais. Ça se passait toujours la nuit. (...) Certains étaient d'anciens camarades de classe de mon village. Ceux qui me connaissaient avaient tendance à être encore plus violents avec moi", assure-t-elle.
Sur les 276 lycéennes de Chibok enlevées, 57 ont réussi à s'enfuir dans les heures qui ont suivi. Les 219 autres sont toujours portées disparues et seraient séparées en trois ou quatre groupes et gardées dans différents camps de Boko Haram, selon une source militaire de haut rang citée par Amnesty.
L'armée nigériane a déjà affirmé par le passé savoir où se trouvent les lycéennes, mais qu'une opération de sauvetage serait trop risquée. Le dernier signe de vie remonte à mai 2014. Une vidéo diffusée par Boko Haram montrait une centaine de lycéennes voilées, récitant des sourates.
cmas
Dans un nouveau rapport, Amnesty International affirme avoir listé 38 cas d'enlèvements de masse commis par le groupe islamiste, sur la base de nombreux témoignages, notamment de femmes et jeunes filles ayant réussi à s'échapper.
Ces ex-otages racontent avoir été détenues dans des conditions horribles au sein de prisons surpeuplées. Elles affirment avoir été mariées de force, avoir été obligées à cuisiner, à faire le ménage... D'autres ont expliqué avoir dû apprendre à se servir d'armes à feu et à fabriquer des bombes artisanales. Une de ces otages explique même qu'elle a été envoyée sur le front pour mener une attaque contre son propre village. Et plusieurs d'entre elles confient qu'elles ont été violées.
"J'ai été violée plusieurs fois, quand j'étais dans le camp", relate une jeune femme de 19 ans, enlevée en septembre 2014. "Parfois ils étaient cinq. Parfois trois, parfois six. Ça a continué, pendant tout le temps où j'y étais. Ça se passait toujours la nuit. (...) Certains étaient d'anciens camarades de classe de mon village. Ceux qui me connaissaient avaient tendance à être encore plus violents avec moi", assure-t-elle.
Sur les 276 lycéennes de Chibok enlevées, 57 ont réussi à s'enfuir dans les heures qui ont suivi. Les 219 autres sont toujours portées disparues et seraient séparées en trois ou quatre groupes et gardées dans différents camps de Boko Haram, selon une source militaire de haut rang citée par Amnesty.
L'armée nigériane a déjà affirmé par le passé savoir où se trouvent les lycéennes, mais qu'une opération de sauvetage serait trop risquée. Le dernier signe de vie remonte à mai 2014. Une vidéo diffusée par Boko Haram montrait une centaine de lycéennes voilées, récitant des sourates.
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