Abidjan - Le Femua, un festival de musique réunissant une dizaine d’artistes africains de renom, se tiendra du 21 au 26 avril à Abidjan en faveur d’"élections apaisées" sur le continent, où plusieurs scrutins se dérouleront cette année, a indiqué l’organisation.
"On ne peut rester les bras croisés face à une actualité électorale très controversée dans les deux Congo (RDC et Congo -Brazzaville), au Burkina et Togo", a expliqué à l’AFP Salif Traoré, dit A’Salfo, le leader du groupe ivoirien Magic System.
"La musique va donc fédérer des vibrations pour baisser la tension et faire passer un message sur les élections apaisées", a espéré A’Salfo, ambassadeur de l’Unesco pour l’"alphabétisation et la culture de la paix" depuis 2012.
Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), créé en 2008, réunit pour cette 8e édition une dizaine d’artistes de renom, dont Fally Ipupa (RDCongo), Freshlyground (Afrique du Sud), Joel Sebunjo (Ouganda), Bracket (Nigeria), Philip Monteiro (Cap-Vert), Habib Koité (Mali) ou encore Smarty (Burkina Faso).
Du 21 au 26 avril, le Femua se déroulera essentiellement à Anoumabo, un quartier pauvre d’Abidjan aux ruelles boueuses, où se côtoient habitations précaires et maisons modernes.
"Nous allons lancer un message à partir du ghetto, d’où partent les contestations qui embrasent le pays", a insisté le chanteur A’Salfo.
Le quartier d’Anoumabo a vu naitre Magic System, groupe star de la musique ivoirienne, qui depuis son succès "Premier Gaou", enchaîne les tubes en Afrique et en Europe.
Le Nigeria, le plus riche pays d’Afrique vient de vivre une alternance démocratique applaudie par ses habitants et la communauté internationale. Mais le déroulement et l’issue d’autres scrutins africains paraissent plus incertains.
L’ONU s’est ainsi alarmée mercredi de la "direction prise" par le Burundi avant les législatives et la présidentielle prévues en mai et juin. La Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo et la Guinée sont également en année électorale.
ck/jf/jpc
"On ne peut rester les bras croisés face à une actualité électorale très controversée dans les deux Congo (RDC et Congo -Brazzaville), au Burkina et Togo", a expliqué à l’AFP Salif Traoré, dit A’Salfo, le leader du groupe ivoirien Magic System.
"La musique va donc fédérer des vibrations pour baisser la tension et faire passer un message sur les élections apaisées", a espéré A’Salfo, ambassadeur de l’Unesco pour l’"alphabétisation et la culture de la paix" depuis 2012.
Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), créé en 2008, réunit pour cette 8e édition une dizaine d’artistes de renom, dont Fally Ipupa (RDCongo), Freshlyground (Afrique du Sud), Joel Sebunjo (Ouganda), Bracket (Nigeria), Philip Monteiro (Cap-Vert), Habib Koité (Mali) ou encore Smarty (Burkina Faso).
Du 21 au 26 avril, le Femua se déroulera essentiellement à Anoumabo, un quartier pauvre d’Abidjan aux ruelles boueuses, où se côtoient habitations précaires et maisons modernes.
"Nous allons lancer un message à partir du ghetto, d’où partent les contestations qui embrasent le pays", a insisté le chanteur A’Salfo.
Le quartier d’Anoumabo a vu naitre Magic System, groupe star de la musique ivoirienne, qui depuis son succès "Premier Gaou", enchaîne les tubes en Afrique et en Europe.
Le Nigeria, le plus riche pays d’Afrique vient de vivre une alternance démocratique applaudie par ses habitants et la communauté internationale. Mais le déroulement et l’issue d’autres scrutins africains paraissent plus incertains.
L’ONU s’est ainsi alarmée mercredi de la "direction prise" par le Burundi avant les législatives et la présidentielle prévues en mai et juin. La Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo et la Guinée sont également en année électorale.
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