Les écoles et universités ivoiriennes sont confrontées depuis plusieurs semaines à une résurgence de la violence sur fond de mouvements de grèves à répétition enclenchés par les élèves, dans lesquels des étudiants se sont parfois mués en violents affrontements avec les forces de l'ordre, ou entre groupes d'élèves, partisans ou opposants à la grève.
Hypolite Soméné, un élève de 17 ans habitant à Abobo, une commune populaire dans le Nord d'Abidjan, a été tué le 06 mars à la suite d'une agression par des élèves qui tentaient de déloger leurs camarades au sein de son établissement pour protester contre une grève des enseignants réclamant le déblocage de leurs salaires.
Dans la même période, un autre élève et décédé à San Pedro, au sud-ouest du pays. Selon des sources sécuritaires, les échauffourées ont également fait plusieurs blessés dans les rangs des policiers et gendarmes.
Face à la situation, la ministre de l'Education nationale Kandia Camara a appelé à l'éradication de la violence en milieu scolaire.
Mme Camara a souhaité que "plus jamais de tels drames ne se reproduisent". Elle a demandé aux enseignants et aux parents de prodiguer de sages conseils aux élèves afin que règnent la paix et la sérénité au sein de l'école ivoirienne.
La ministre a déploré qu'en plus des décès enregistrés pendant les semaines de grèves, des collèges ont été saccagés ou incendiés, des élèves et enseignants ont été mutilés.
"Nous devons inculquer de bonnes valeurs aux élèves et faire de sorte qu'il n'y ait plus de violences dans nos établissements", a- t-elle affirmé.
Pour réduire les violences à l'école, le ministère de l' Education nationale a instauré depuis 2013 une nouvelle matière dénommée "l'éducation aux droits de l'homme et à la citoyenneté" afin d'inculquer aux élèves "des valeurs de paix et de respect d' autrui".
Kandia Camara a assuré que l'Etat respectera ses engagements en débloquant les avancements indiciaires des fonctionnaires.
En plus de jouer la carte de la sensibilisation, le gouvernement a haussé le ton, ordonnant aux forces de l'ordre l' arrestation de plusieurs élèves et étudiants auteurs de violences et de troubles à l'ordre public.
De son côté, le Rassemblement des républicaines (RDR, parti présidentiel) a demandé au gouvernement de dissoudre la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI, principal syndicat d'étudiants), "devant la gravité des faits ayant entraîné des pertes en vies humaines".
Pour le porte-parole du RDR Joel Nguessan, ces manifestations ne revêtent pas un caractère académique mais sont plutôt politiques.
"Les revendications de ces étudiants visent à bloquer le système éducatif, instaurer la violence dans les quartiers et semer les troubles généralisés dans le pays", a estimé M. Nguessan.
"Le droit à la vie est supérieur au droit à la grève", a-t-il insisté, invitant le gouvernement à "tirer toutes les conséquences qui s'imposent et d'ouvrir les enquêtes en vue de poursuivre les auteurs des crimes".
Mais les étudiants de la Ligue des mouvements estudiantins et scolaires (LIGES) se disent plutôt "incompris" par les autorités.
"Nous sommes incompris et traités de voyous. Depuis trois ans, nous avons soulevé des problèmes que nous rencontrons. Des promesses nous ont été faites, sans suite. On nous a rassurés que la situation serait rétablie et que les bibliothèques par exemple, seraient réaménagées. Mais nous constatons que cela n'est pas fait ", a expliqué le président de la LIGES lors d'une rencontre fin mars avec des leaders politiques.
Selon lui, les revendications des étudiants sont purement académiques et visent à améliorer les conditions de vie et d' études.
Hypolite Soméné, un élève de 17 ans habitant à Abobo, une commune populaire dans le Nord d'Abidjan, a été tué le 06 mars à la suite d'une agression par des élèves qui tentaient de déloger leurs camarades au sein de son établissement pour protester contre une grève des enseignants réclamant le déblocage de leurs salaires.
Dans la même période, un autre élève et décédé à San Pedro, au sud-ouest du pays. Selon des sources sécuritaires, les échauffourées ont également fait plusieurs blessés dans les rangs des policiers et gendarmes.
Face à la situation, la ministre de l'Education nationale Kandia Camara a appelé à l'éradication de la violence en milieu scolaire.
Mme Camara a souhaité que "plus jamais de tels drames ne se reproduisent". Elle a demandé aux enseignants et aux parents de prodiguer de sages conseils aux élèves afin que règnent la paix et la sérénité au sein de l'école ivoirienne.
La ministre a déploré qu'en plus des décès enregistrés pendant les semaines de grèves, des collèges ont été saccagés ou incendiés, des élèves et enseignants ont été mutilés.
"Nous devons inculquer de bonnes valeurs aux élèves et faire de sorte qu'il n'y ait plus de violences dans nos établissements", a- t-elle affirmé.
Pour réduire les violences à l'école, le ministère de l' Education nationale a instauré depuis 2013 une nouvelle matière dénommée "l'éducation aux droits de l'homme et à la citoyenneté" afin d'inculquer aux élèves "des valeurs de paix et de respect d' autrui".
Kandia Camara a assuré que l'Etat respectera ses engagements en débloquant les avancements indiciaires des fonctionnaires.
En plus de jouer la carte de la sensibilisation, le gouvernement a haussé le ton, ordonnant aux forces de l'ordre l' arrestation de plusieurs élèves et étudiants auteurs de violences et de troubles à l'ordre public.
De son côté, le Rassemblement des républicaines (RDR, parti présidentiel) a demandé au gouvernement de dissoudre la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI, principal syndicat d'étudiants), "devant la gravité des faits ayant entraîné des pertes en vies humaines".
Pour le porte-parole du RDR Joel Nguessan, ces manifestations ne revêtent pas un caractère académique mais sont plutôt politiques.
"Les revendications de ces étudiants visent à bloquer le système éducatif, instaurer la violence dans les quartiers et semer les troubles généralisés dans le pays", a estimé M. Nguessan.
"Le droit à la vie est supérieur au droit à la grève", a-t-il insisté, invitant le gouvernement à "tirer toutes les conséquences qui s'imposent et d'ouvrir les enquêtes en vue de poursuivre les auteurs des crimes".
Mais les étudiants de la Ligue des mouvements estudiantins et scolaires (LIGES) se disent plutôt "incompris" par les autorités.
"Nous sommes incompris et traités de voyous. Depuis trois ans, nous avons soulevé des problèmes que nous rencontrons. Des promesses nous ont été faites, sans suite. On nous a rassurés que la situation serait rétablie et que les bibliothèques par exemple, seraient réaménagées. Mais nous constatons que cela n'est pas fait ", a expliqué le président de la LIGES lors d'une rencontre fin mars avec des leaders politiques.
Selon lui, les revendications des étudiants sont purement académiques et visent à améliorer les conditions de vie et d' études.