Abidjan – Le gouvernement ivoirien à travers le ministère de l’agriculture a signé, mercredi, un protocole d’accord avec la société française MEMORIS en vue de la mise en œuvre du projet pilote de sécurisation du foncier rural.
Ce projet, financé par la France à hauteur de 337 millions de francs CFA, associe l’Etat, les populations rurales et les investisseurs privés pour une gestion moderne des terres exploitées.
« Notre mission consistera à travailler sur des cas concrets avec la BANACI (la société banane Antilles Côte d’Ivoire) pour mettre en œuvre sur des zones tests et chercher à rédiger un cahier de charge technique et institutionnel dans la réalisation des investissements agricoles en milieu rural pour des exploitants industriels », a déclaré le président directeur général de la société MEMORIS, Eric Thalgott.
Le projet, a-t-il souligné, s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président Alassane Ouattara concrétisé par la politique foncière du ministère de l’agriculture, par le programme national de la sécurisation foncière et par la relance de l’investissement agricole à travers le PNIA, le programme national d’investissement agricole.
« La généralisation des délimitations des territoires des villages, la délivrance des certificats fonciers et la mise en place des baux ruraux chez les exploitants permettra de sécuriser les terres et de pouvoir les mettre en valeur sereinement », a fait remarquer M. Thalgott.
L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, s’est félicité des bonnes relations entre la France et la Côte d’Ivoire, affirmant que cet accord est un exercice « gagnant-gagnant ».
« Je ne doute pas que ce projet sera mené jusqu’à son terme », a dit le ministre de l’agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa qui a précisé que l’Etat de Côte d’Ivoire est de plein pieds dans la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.
Il a, cependant, insisté sur la prise en compte de certains indicateurs, à savoir la simplicité des procédures, des coûts accessibles et l’implication du secteur privé.
Ce projet résulte d’une initiative de la société MEMORIS pour soutenir et encourager les investisseurs agro-industriels français en Côte d’Ivoire, à travers une aide à la sécurisation de leur foncier rural et de celui des propriétaires-exploitants agricoles concernés ainsi que des détenteurs de droits coutumiers non exploitants.
Il repose sur trois composantes que sont l’appui à l’organisation et à la création de plantations industrielles et villageoises au niveau de la sécurisation du foncier rural, l’appui à la contractualisation en milieu rural pour la formalisation d’un dispositif sécurisant les relations producteurs/exploitants-détenteurs de droits coutumiers et l’appui direct à la mise en œuvre de loi foncière rurale pour la délivrance de certificats fonciers et la délimitation de territoires de village.
(AIP)
kkf/ask
Ce projet, financé par la France à hauteur de 337 millions de francs CFA, associe l’Etat, les populations rurales et les investisseurs privés pour une gestion moderne des terres exploitées.
« Notre mission consistera à travailler sur des cas concrets avec la BANACI (la société banane Antilles Côte d’Ivoire) pour mettre en œuvre sur des zones tests et chercher à rédiger un cahier de charge technique et institutionnel dans la réalisation des investissements agricoles en milieu rural pour des exploitants industriels », a déclaré le président directeur général de la société MEMORIS, Eric Thalgott.
Le projet, a-t-il souligné, s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président Alassane Ouattara concrétisé par la politique foncière du ministère de l’agriculture, par le programme national de la sécurisation foncière et par la relance de l’investissement agricole à travers le PNIA, le programme national d’investissement agricole.
« La généralisation des délimitations des territoires des villages, la délivrance des certificats fonciers et la mise en place des baux ruraux chez les exploitants permettra de sécuriser les terres et de pouvoir les mettre en valeur sereinement », a fait remarquer M. Thalgott.
L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, s’est félicité des bonnes relations entre la France et la Côte d’Ivoire, affirmant que cet accord est un exercice « gagnant-gagnant ».
« Je ne doute pas que ce projet sera mené jusqu’à son terme », a dit le ministre de l’agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa qui a précisé que l’Etat de Côte d’Ivoire est de plein pieds dans la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.
Il a, cependant, insisté sur la prise en compte de certains indicateurs, à savoir la simplicité des procédures, des coûts accessibles et l’implication du secteur privé.
Ce projet résulte d’une initiative de la société MEMORIS pour soutenir et encourager les investisseurs agro-industriels français en Côte d’Ivoire, à travers une aide à la sécurisation de leur foncier rural et de celui des propriétaires-exploitants agricoles concernés ainsi que des détenteurs de droits coutumiers non exploitants.
Il repose sur trois composantes que sont l’appui à l’organisation et à la création de plantations industrielles et villageoises au niveau de la sécurisation du foncier rural, l’appui à la contractualisation en milieu rural pour la formalisation d’un dispositif sécurisant les relations producteurs/exploitants-détenteurs de droits coutumiers et l’appui direct à la mise en œuvre de loi foncière rurale pour la délivrance de certificats fonciers et la délimitation de territoires de village.
(AIP)
kkf/ask