Abidjan- Le cinquième atelier des régisseurs de maisons d’arrêt et de correction a clos ces travaux vendredi, avec en prime une volonté affichée des responsables des établissements pénitenciers de rester dans la dynamique d’une bonne gestion des prisons.
Procédant au nom du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, à la clôture de cette rencontre, le directeur des affaires pénitentiaires, Ouata Babacar, s’est félicité des échanges fructueux de cette rencontre.
Selon lui, le thème portant sur "la gestion des prisons, un défi permanent", a permis l’approfondissement des connaissances sur la gestion des prisons, appelant de tous ses vœux que ses collaborateurs "mettent tout cela en application pour l’amélioration de la gestion des prisons".
La coordonnatrice protection du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Michela Jequier, représentant le chef de la délégation régionale du CICR a pour sa part mis en relief "la belle progression" affichée cette année par les participants.
"Je pense que c’est une expérience enrichissante pour tout le monde. Je dois dire que pour avoir été présente au trois derniers séminaires, j’ai remarqué qu’il ya eu une belle progression dont la connaissance des problèmes fondamentaux dans l’univers carcéral et une prise de conscience de ce qu’il faut faire pour apporter des réponses", a-t-elle indiqué.
"Je vois que les échanges sont de plus en plus de qualité et avec beaucoup de courage on a posé de très bonnes questions. Il ya des échanges assez fructueux et je vois que beaucoup de choses se sont améliorées ces deux années", a renchéri Michela Jequier.
L’atelier ouvert mercredi à l’intention d’une trentaine de régisseurs des maisons d’arrêt et de correction, a été une initiative du CICR, en collaboration avec le ministère de la Justice, des droits de l'homme et des libertés publiques.
En 2014, huit prisons ont bénéficié de programmes de réhabilitation ou de construction d’infrastructures, comme les cuisines, les installations sanitaires et les systèmes d’approvisionnement en eau.
De même les délégués du CICR ont visité les 34 lieux de détention sur l’ensemble du territoire, où vivent près de 12000 détenus, afin d’évaluer leurs conditions de détention avec une attention particulière pour les détenus arrêtés en relation avec la crise post-électorale ou accusés de porter atteinte à la sûreté de l'État, ainsi que les femmes et les mineurs.
(AIP)
gak/ask
Procédant au nom du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, à la clôture de cette rencontre, le directeur des affaires pénitentiaires, Ouata Babacar, s’est félicité des échanges fructueux de cette rencontre.
Selon lui, le thème portant sur "la gestion des prisons, un défi permanent", a permis l’approfondissement des connaissances sur la gestion des prisons, appelant de tous ses vœux que ses collaborateurs "mettent tout cela en application pour l’amélioration de la gestion des prisons".
La coordonnatrice protection du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Michela Jequier, représentant le chef de la délégation régionale du CICR a pour sa part mis en relief "la belle progression" affichée cette année par les participants.
"Je pense que c’est une expérience enrichissante pour tout le monde. Je dois dire que pour avoir été présente au trois derniers séminaires, j’ai remarqué qu’il ya eu une belle progression dont la connaissance des problèmes fondamentaux dans l’univers carcéral et une prise de conscience de ce qu’il faut faire pour apporter des réponses", a-t-elle indiqué.
"Je vois que les échanges sont de plus en plus de qualité et avec beaucoup de courage on a posé de très bonnes questions. Il ya des échanges assez fructueux et je vois que beaucoup de choses se sont améliorées ces deux années", a renchéri Michela Jequier.
L’atelier ouvert mercredi à l’intention d’une trentaine de régisseurs des maisons d’arrêt et de correction, a été une initiative du CICR, en collaboration avec le ministère de la Justice, des droits de l'homme et des libertés publiques.
En 2014, huit prisons ont bénéficié de programmes de réhabilitation ou de construction d’infrastructures, comme les cuisines, les installations sanitaires et les systèmes d’approvisionnement en eau.
De même les délégués du CICR ont visité les 34 lieux de détention sur l’ensemble du territoire, où vivent près de 12000 détenus, afin d’évaluer leurs conditions de détention avec une attention particulière pour les détenus arrêtés en relation avec la crise post-électorale ou accusés de porter atteinte à la sûreté de l'État, ainsi que les femmes et les mineurs.
(AIP)
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