Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont assisté, dans une ambiance festive populaire samedi à Abidjan, à la désignation officielle du président Alassane Ouattara comme candidat unique de la coalition au pouvoir pour l’élection d’octobre en Côte d’Ivoire.
Tôt le matin, des milliers de partisans du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) vêtus de tee- shirts à l’effigie d’Alassane Ouattara ou du pagne spécialement créé pour la circonstance ont pris d’assaut le Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, a constaté Xinhua sur place.
Les forces de l’ordre et de sécurité, dans toutes leurs diversités et en nombre impressionnant, quadrillaient le Plateau dont le ciel était par moment balayé par un hélicoptère de surveillance.
Quatre sites aménagés de plusieurs dizaines de bâches avec des écrans géants accueillaient les militants qui n’avaient pu avoir accès au stade Félix Houphouët-Boigny, d’environ 35 000 places, plein comme un oeuf, où de nombreux artistes se relayaient sur un podium pour entretenir l’ardeur des militants.
Peu avant 11h00 (locale et GMT), Alassane Ouattara a fait une entrée triomphale dans le stade où l’attendaient déjà ses alliés des autres partis, les hauts responsables de l’Etat et ses invités avec à leur côté le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba. M. Ouattara a été accueilli par un tonnerre d’ovations et de cris " ADO ! ADO ! ADO !", les initiales de son nom (Alassane Dramane Ouattara).
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, principal allié), Henri Konan, président du RHDP, a déclaré ouverte la "convention d’investiture" et, tour à tour, les porte- paroles des cinq partis membres de la coalition au pouvoir (UPCI, UDPCI, MFA, PDCI, RDR) se sont succédé à la tribune pour soutenir la candidature unique d’Alassane Ouattara.
Après quoi, Henri Konan Bédié a annoncé solennellement que "la résolution finale de la convention d’investiture est adoptée" et que "Alassane Ouattara est le candidat unique du RHDP pour l’élection d’octobre 2015".
"Je ressens une immense fierté, c’est un honneur d’être le candidat de ce grand rassemblement, d’être la voix de millions de voix", a déclaré Alassane Ouattara après avoir été officiellement investi.
"Allons ! Allons seulement ! Allons sereinement à la conquête d’un second mandat", a-t-il lancé soulignant que "l’heure de se mobiliser et d’aller sur le terrain a sonné".
Alassane Ouattara a insisté sur son bilan, quatre ans après son accession au pouvoir suite à l’élection présidentielle de 2010 marquée par les graves violences qui ont fait au moins 3.000 morts en Côte d’Ivoire suite au refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye où il attend d’être jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l’humanité".
"Les résultats sont là", soutient M. Ouattara qui cite la paix retrouvée, la réunification du pays, le redéploiement de l’administration et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.
Il n’oublie pas la construction de routes, de ponts, d’écoles, d’universités, de centres de santé et d’hôpitaux mais également l’approvisionnement en d’eau potable, la distribution d’énergie électrique.
"Depuis quatre ans, la Côte d’Ivoire avance, la Côte d’Ivoire gagne", assure Alassane Ouattara.
"Nous avons beaucoup fait mais nous n’allons pas nous arrêter là", a-t-il conclu insistant sur son "ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020".
Alassane Ouattara pourrait être opposé en octobre à quatre cadres "irréductibles" du PDCI dont l’ex Premier ministre Charles Konan Banny et l’ex-ministre des Affaires étrangères Essy Amara qui ont décidé d’aller contre sa candidature unique et de se présenter à l’élection présidentielle.
En face, dans l’opposition, des candidatures sont annoncées au sein de petits partis comme Liberté et démocratie pour la République (Lider) de Mamadou Koulibaly.
Le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) empêtré dans des divisions internes avec un bicéphalisme au sommet n’a pas encore donné sa position officielle sur sa participation à la présidentielle d’octobre.
Tôt le matin, des milliers de partisans du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) vêtus de tee- shirts à l’effigie d’Alassane Ouattara ou du pagne spécialement créé pour la circonstance ont pris d’assaut le Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, a constaté Xinhua sur place.
Les forces de l’ordre et de sécurité, dans toutes leurs diversités et en nombre impressionnant, quadrillaient le Plateau dont le ciel était par moment balayé par un hélicoptère de surveillance.
Quatre sites aménagés de plusieurs dizaines de bâches avec des écrans géants accueillaient les militants qui n’avaient pu avoir accès au stade Félix Houphouët-Boigny, d’environ 35 000 places, plein comme un oeuf, où de nombreux artistes se relayaient sur un podium pour entretenir l’ardeur des militants.
Peu avant 11h00 (locale et GMT), Alassane Ouattara a fait une entrée triomphale dans le stade où l’attendaient déjà ses alliés des autres partis, les hauts responsables de l’Etat et ses invités avec à leur côté le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba. M. Ouattara a été accueilli par un tonnerre d’ovations et de cris " ADO ! ADO ! ADO !", les initiales de son nom (Alassane Dramane Ouattara).
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, principal allié), Henri Konan, président du RHDP, a déclaré ouverte la "convention d’investiture" et, tour à tour, les porte- paroles des cinq partis membres de la coalition au pouvoir (UPCI, UDPCI, MFA, PDCI, RDR) se sont succédé à la tribune pour soutenir la candidature unique d’Alassane Ouattara.
Après quoi, Henri Konan Bédié a annoncé solennellement que "la résolution finale de la convention d’investiture est adoptée" et que "Alassane Ouattara est le candidat unique du RHDP pour l’élection d’octobre 2015".
"Je ressens une immense fierté, c’est un honneur d’être le candidat de ce grand rassemblement, d’être la voix de millions de voix", a déclaré Alassane Ouattara après avoir été officiellement investi.
"Allons ! Allons seulement ! Allons sereinement à la conquête d’un second mandat", a-t-il lancé soulignant que "l’heure de se mobiliser et d’aller sur le terrain a sonné".
Alassane Ouattara a insisté sur son bilan, quatre ans après son accession au pouvoir suite à l’élection présidentielle de 2010 marquée par les graves violences qui ont fait au moins 3.000 morts en Côte d’Ivoire suite au refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye où il attend d’être jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l’humanité".
"Les résultats sont là", soutient M. Ouattara qui cite la paix retrouvée, la réunification du pays, le redéploiement de l’administration et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.
Il n’oublie pas la construction de routes, de ponts, d’écoles, d’universités, de centres de santé et d’hôpitaux mais également l’approvisionnement en d’eau potable, la distribution d’énergie électrique.
"Depuis quatre ans, la Côte d’Ivoire avance, la Côte d’Ivoire gagne", assure Alassane Ouattara.
"Nous avons beaucoup fait mais nous n’allons pas nous arrêter là", a-t-il conclu insistant sur son "ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020".
Alassane Ouattara pourrait être opposé en octobre à quatre cadres "irréductibles" du PDCI dont l’ex Premier ministre Charles Konan Banny et l’ex-ministre des Affaires étrangères Essy Amara qui ont décidé d’aller contre sa candidature unique et de se présenter à l’élection présidentielle.
En face, dans l’opposition, des candidatures sont annoncées au sein de petits partis comme Liberté et démocratie pour la République (Lider) de Mamadou Koulibaly.
Le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) empêtré dans des divisions internes avec un bicéphalisme au sommet n’a pas encore donné sa position officielle sur sa participation à la présidentielle d’octobre.