Bongouanou - La direction régionale de la Culture et de la Francophonie du Moronou a organisé samedi, dans la cour de la radio Moronou, la journée de la langue maternelle et des alliances inter-linguistiques, en présence des autorités administratives, des chefs traditionnels et de communautés.
Placée sous le thème "Le véhicule des langues maternelles sur l’autoroute des alliances inter-linguistiques : quelle vitesse aujourd’hui?", cette journée a été marquée par des prestations du tam-tam parleur (Kinian kpli), des interventions des communautés Attié, Agni, Dida, Abron, Abbey et Abidji qui ont ressassé les origines de leur alliance avec d’autres communautés linguistiques du pays.
Selon M. Ano Kouaho Alphonse, directeur régional de la Culture et de la Francophonie, plusieurs objectifs sont rattachés à cette célébration dont la promotion de la langue maternelle, le rapprochement des populations à travers la pratique des langues maternelles et la promotion des valeurs de paix et de cohésion sociale.
Au nom du collectif des chefs traditionnels du département de Bongouanou, le chef du village de Kangandi, Nanan Ettien Koffi 2, a marqué la totale adhésion de la chefferie de Bongouanou à cette initiative du gouvernement.
"Les alliances révèlent nos rapports cordiaux, fraternels avec les autres qui nous entourent. Leur préservation et leur consolidation sont des sources certaines de cohésion, elle-même, gage de la construction d’un monde au visage plus humain", a-t-il déclaré.
Représentant le préfet de région, M. Sidiki Coulibaly, secrétaire général 1 de la préfecture de Bongouanou, a exhorté les populations à protéger les langues maternelles, car celles-ci fondent leur existence.
"Les langues maternelles sont au commencement de l’humanité. Les protéger, renvoie à préserver nos origines, notre identité et notre spécificité en tant que peuple", a dit M. Siriki.
DMC/kp
Placée sous le thème "Le véhicule des langues maternelles sur l’autoroute des alliances inter-linguistiques : quelle vitesse aujourd’hui?", cette journée a été marquée par des prestations du tam-tam parleur (Kinian kpli), des interventions des communautés Attié, Agni, Dida, Abron, Abbey et Abidji qui ont ressassé les origines de leur alliance avec d’autres communautés linguistiques du pays.
Selon M. Ano Kouaho Alphonse, directeur régional de la Culture et de la Francophonie, plusieurs objectifs sont rattachés à cette célébration dont la promotion de la langue maternelle, le rapprochement des populations à travers la pratique des langues maternelles et la promotion des valeurs de paix et de cohésion sociale.
Au nom du collectif des chefs traditionnels du département de Bongouanou, le chef du village de Kangandi, Nanan Ettien Koffi 2, a marqué la totale adhésion de la chefferie de Bongouanou à cette initiative du gouvernement.
"Les alliances révèlent nos rapports cordiaux, fraternels avec les autres qui nous entourent. Leur préservation et leur consolidation sont des sources certaines de cohésion, elle-même, gage de la construction d’un monde au visage plus humain", a-t-il déclaré.
Représentant le préfet de région, M. Sidiki Coulibaly, secrétaire général 1 de la préfecture de Bongouanou, a exhorté les populations à protéger les langues maternelles, car celles-ci fondent leur existence.
"Les langues maternelles sont au commencement de l’humanité. Les protéger, renvoie à préserver nos origines, notre identité et notre spécificité en tant que peuple", a dit M. Siriki.
DMC/kp