Tiébissou - Le préfet du département de Tiébissou, Kifory Ouattara Pascal, a appelé vendredi les enseignants à mettre balle à terre, afin de sauver l'école ivoirienne.
Lors d’une rencontre à la salle de réunions de la préfecture avec l'administration et les syndicats des personnels du lycée Coffi Gadeau, l’autorité préfectorale a demandé aux enseignants du seul lycée public de la ville à tout faire pour sauver l’année scolaire qui est perturbée par les grèves qui sont récurrentes depuis mars à Tiébissou comme un peu partout dans le pays, pour revendiquer essentiellement le déblocage des salaires promis aux fonctionnaires par le chef de l'Etat et le stock des arriérés depuis novembre 2009.
Depuis mercredi, la situation est devenue beaucoup plus tendue entre le proviseur du lycée Coffi Gadeau, Koné Péfédjou, et son personnel enseignant et d'encadrement qui l'accusent d'avoir été injuste dans ses rapports avec eux et qui ont conduit aux ponctions sur le salaire du mois d'avril.
Dans l'ensemble, les enseignants et les éducateurs disent ne pas être contre la ponction en soi, mais le problème, c'est la façon dont elle a été faite qui ne leur plait pas du tout.
Pour avoir fait trois jours de grève, des enseignants disent avoir noté plus de 200.000 FCFA de ponction.
En outre.ils disent ne pas comprendre que pendant que tout le monde n'a pas enseigné, des personnes sont épargnées par la mesure de ponctions.
Des syndicalistes reprochent aux proviseurs de ne pas traiter les différents syndicats avec équité relativement aux grèves.
Pour sa part, le proviseur du lycée a dit être menacé par certains de ses collaborateurs.
Après avoir écouté les parties, le préfet a confié aux enseignants et personnels d'encadrement qu’ils peuvent revendiquer, "mais revendiquez avec la bonne marnière, avec le droit", a-t-il ajouté.
"Formez-vous sur le statut de la fonction publique et le statut particulier des enseignants. Si le droit de grève est autorisé avec des conditions, le droit de ne pas faire grève aussi est permis", a dit le préfet, invitant les grévistes à être patients.
"Si le président a promis le déblocage, il sera fait, ce n'est qu'une question de temps. Je vous demande de recenser celles ou ceux qui auront la preuve de la ponction par le bulletin de solde, afin d'engager des procédures et des négociations pour corriger les éventuelles erreurs et des reversements de salaires", leur a-t-il conseillé, invitant les enseignants et éducateurs à mettre balle à terre.
Finalement le préfet et les enseignants et personnel d'encadrement ont accordé leur violon pour que l'école reprenne dans la sérénité lundi.
A cette rencontre où le proviseur était accompagné de ses quatre adjoints, il y avait trois syndicats d'enseignants (SYNESCI, SYLEG et SYDES) et un syndicat des éducateurs (SYNAPECI).
MYK/kp
Lors d’une rencontre à la salle de réunions de la préfecture avec l'administration et les syndicats des personnels du lycée Coffi Gadeau, l’autorité préfectorale a demandé aux enseignants du seul lycée public de la ville à tout faire pour sauver l’année scolaire qui est perturbée par les grèves qui sont récurrentes depuis mars à Tiébissou comme un peu partout dans le pays, pour revendiquer essentiellement le déblocage des salaires promis aux fonctionnaires par le chef de l'Etat et le stock des arriérés depuis novembre 2009.
Depuis mercredi, la situation est devenue beaucoup plus tendue entre le proviseur du lycée Coffi Gadeau, Koné Péfédjou, et son personnel enseignant et d'encadrement qui l'accusent d'avoir été injuste dans ses rapports avec eux et qui ont conduit aux ponctions sur le salaire du mois d'avril.
Dans l'ensemble, les enseignants et les éducateurs disent ne pas être contre la ponction en soi, mais le problème, c'est la façon dont elle a été faite qui ne leur plait pas du tout.
Pour avoir fait trois jours de grève, des enseignants disent avoir noté plus de 200.000 FCFA de ponction.
En outre.ils disent ne pas comprendre que pendant que tout le monde n'a pas enseigné, des personnes sont épargnées par la mesure de ponctions.
Des syndicalistes reprochent aux proviseurs de ne pas traiter les différents syndicats avec équité relativement aux grèves.
Pour sa part, le proviseur du lycée a dit être menacé par certains de ses collaborateurs.
Après avoir écouté les parties, le préfet a confié aux enseignants et personnels d'encadrement qu’ils peuvent revendiquer, "mais revendiquez avec la bonne marnière, avec le droit", a-t-il ajouté.
"Formez-vous sur le statut de la fonction publique et le statut particulier des enseignants. Si le droit de grève est autorisé avec des conditions, le droit de ne pas faire grève aussi est permis", a dit le préfet, invitant les grévistes à être patients.
"Si le président a promis le déblocage, il sera fait, ce n'est qu'une question de temps. Je vous demande de recenser celles ou ceux qui auront la preuve de la ponction par le bulletin de solde, afin d'engager des procédures et des négociations pour corriger les éventuelles erreurs et des reversements de salaires", leur a-t-il conseillé, invitant les enseignants et éducateurs à mettre balle à terre.
Finalement le préfet et les enseignants et personnel d'encadrement ont accordé leur violon pour que l'école reprenne dans la sérénité lundi.
A cette rencontre où le proviseur était accompagné de ses quatre adjoints, il y avait trois syndicats d'enseignants (SYNESCI, SYLEG et SYDES) et un syndicat des éducateurs (SYNAPECI).
MYK/kp
