Les bras croisés, le regard perdu dans la grande broussaille qui entoure les bâtiments inachevés de la caserne de la Brigade anti-émeute (Bae) de Yopougon, Koné Moustapha, presque 40 ans, s’apprête à embarquer dans l’un des neuf cars affrétés par la compagnie Utb pour transporter les 687 ex-combattants qui habitaient le camp, jusqu’à M’Bahiakro, situé au centre du pays. Là-bas se trouve l’un des nombreux sites de resocialisation de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (Addr) qui va les accueillir.
« On va faire comment, on nous demande de partir. Mais moi, je n’ai pas confiance en l’Addr », nous lance Moustapha. Cet homme, édenté, est vêtu, comme ses compagnons, d’un survêtement... suite de l'article sur Soir Info
« On va faire comment, on nous demande de partir. Mais moi, je n’ai pas confiance en l’Addr », nous lance Moustapha. Cet homme, édenté, est vêtu, comme ses compagnons, d’un survêtement... suite de l'article sur Soir Info