‘’L’Etat et le secteur privé en marche vers l’émergence ‘’, c’est le thème de la première Journée nationale du partenariat Etat-secteur privé qui se tient, ce lundi 27 avril, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Cette rencontre a pour objectif, selon Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du Cadre de concertation Etat - Secteur privé (CCESP), d’élaborer la vision commune et complémentaire entre l’Etat et le secteur privé en vue de l’atteinte des objectifs sociaux économiques de la Côte d’Ivoire.
La Journée sera meublée par deux sessions thématiques notamment ‘’Inclusion financière, levier du développement économique de la Côte d’Ivoire’’ et ‘’Quelle plate-forme de concertation Etat-Secteur privé: bilan et perspectives’’. Ces thèmes permettront, a-t-elle indiqué, de mettre en relief les forces et les faiblesses de la collaboration entre les deux entités. Et mieux encore, de se pencher sur une ‘’problématique majeure’’ du secteur privé en occurrence celle liée à son financement . Jean Kacou Diagou, président du patronat ivoirien qui s’exprimait au nom du secteur privé, a salué la symbolique de cette journée. C’est une promesse de campagne du président Alassane Ouattara, a-t-il confié, qui avait pris l’engagement devant le patronat d’instaurer un dialogue entre les secteurs public et privé, qui s’est illustré par la mise en place d’un cadre institutionnel de dialogue et d’un comité technique.
‘’Ce dialogue a permis de faire des avancées importantes dans le pays en l’espace de quelques années’’, s’est-il réjoui. Toutefois, le chef du patronat ivoirien a souhaité que ‘’le cadre de concertation puisse fonctionner régulièrement et que sa mission qui est de réformer l’environnement des affaires et de résoudre les problèmes des entreprises du secteur privé puisse être efficace’’. Insistant sur le fait que ‘’les ministères techniques qui doivent reprendre les dossiers en main puissent effectivement travailler ces dossiers dans des délais qui soient compatibles avec la marche du secteur privé’’. Il a partagé, au terme de son intervention, l’espoir que les résolutions de ces assises aident la Côte à faire un grand bon vers l’émergence. Le ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse, représentant le Premier ministre Daniel kablan Duncan, parrain de la cérémonie a rassuré sur ce point.
‘’Les résultats enregistrés sont appréciables même si le chemin à parcourir est encore long et nécessite davantage d’engagement des deux parties’’, a-t-il fait savoir. Arguant qu’au niveau économique le Produit intérieur brut (PIB) a progressé autour de 9% en moyenne au cours des trois dernières années grâce en grande partie au secteur privé. Pour lui, les actions entreprises dans le cadre de ce dialogue Etat-Secteur privé ont été bénéfiques à la normes des affaires. Puisqu’elles reflètent, a-t-il mentionné, les réformes structurelles et sectorielles entreprises. Mais des défis restent à relever, a reconnu le ministre. Au nombre de ces défis auxquels l’Etat et le secteur privé doivent ‘’solidairement’’ faire face: le développement des infrastructures économiques, le développement du capital humain, la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) nationales et le financement du développement. C’est pourquoi il a assuré que les recommandations de la première Journée nationale du partenariat Etat-secteur privé vont être examinées lors du prochain Conseil de concertation qui sera présidé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
La rencontre a enregistré la présence de nombreuses entreprises et des partenaires au développement notamment la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement (BAD).
Danielle Tagro
La Journée sera meublée par deux sessions thématiques notamment ‘’Inclusion financière, levier du développement économique de la Côte d’Ivoire’’ et ‘’Quelle plate-forme de concertation Etat-Secteur privé: bilan et perspectives’’. Ces thèmes permettront, a-t-elle indiqué, de mettre en relief les forces et les faiblesses de la collaboration entre les deux entités. Et mieux encore, de se pencher sur une ‘’problématique majeure’’ du secteur privé en occurrence celle liée à son financement . Jean Kacou Diagou, président du patronat ivoirien qui s’exprimait au nom du secteur privé, a salué la symbolique de cette journée. C’est une promesse de campagne du président Alassane Ouattara, a-t-il confié, qui avait pris l’engagement devant le patronat d’instaurer un dialogue entre les secteurs public et privé, qui s’est illustré par la mise en place d’un cadre institutionnel de dialogue et d’un comité technique.
‘’Ce dialogue a permis de faire des avancées importantes dans le pays en l’espace de quelques années’’, s’est-il réjoui. Toutefois, le chef du patronat ivoirien a souhaité que ‘’le cadre de concertation puisse fonctionner régulièrement et que sa mission qui est de réformer l’environnement des affaires et de résoudre les problèmes des entreprises du secteur privé puisse être efficace’’. Insistant sur le fait que ‘’les ministères techniques qui doivent reprendre les dossiers en main puissent effectivement travailler ces dossiers dans des délais qui soient compatibles avec la marche du secteur privé’’. Il a partagé, au terme de son intervention, l’espoir que les résolutions de ces assises aident la Côte à faire un grand bon vers l’émergence. Le ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse, représentant le Premier ministre Daniel kablan Duncan, parrain de la cérémonie a rassuré sur ce point.
‘’Les résultats enregistrés sont appréciables même si le chemin à parcourir est encore long et nécessite davantage d’engagement des deux parties’’, a-t-il fait savoir. Arguant qu’au niveau économique le Produit intérieur brut (PIB) a progressé autour de 9% en moyenne au cours des trois dernières années grâce en grande partie au secteur privé. Pour lui, les actions entreprises dans le cadre de ce dialogue Etat-Secteur privé ont été bénéfiques à la normes des affaires. Puisqu’elles reflètent, a-t-il mentionné, les réformes structurelles et sectorielles entreprises. Mais des défis restent à relever, a reconnu le ministre. Au nombre de ces défis auxquels l’Etat et le secteur privé doivent ‘’solidairement’’ faire face: le développement des infrastructures économiques, le développement du capital humain, la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) nationales et le financement du développement. C’est pourquoi il a assuré que les recommandations de la première Journée nationale du partenariat Etat-secteur privé vont être examinées lors du prochain Conseil de concertation qui sera présidé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
La rencontre a enregistré la présence de nombreuses entreprises et des partenaires au développement notamment la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement (BAD).
Danielle Tagro