L’Etat et le secteur privé se sont parlé sur les atteintes des objectifs de développement de l’économie, à l’occasion de la journée nationale de partenariat, qui s’est déroulée, hier à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
«L’Etat et le secteur privé en marche vers l’émergence», c’est le thème de la Première journée du partenariat (Jnp) qui s’est tenue, hier au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Le président du patronat ivoirien, Jean Kacou Diagou, a dénoncé la passiveté des ministres dans le partenariat public-privé. Il a souhaité voir tous les ministres s’impliquer dans le dialogue comme le font le Président Alassane Ouattara et le chef du gouvernement Daniel Kablan Duncan. Cette importante rencontre organisée par le Comité de concertation Etat-secteur privé a été l’occasion pour le ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse représentant le Premier ministre, de révéler la place prépondérante du secteur privé dans le processus de l’émergence de la Côte d’Ivoire. En effet, il a fait savoir que le secteur privé a participé à 60% entre 2012 et 2014 au Plan national de développement (Pnd). Il contribuera à 65% au Pnd cette année, avant de passer à 70% en 2020. C’est pourquoi, le représentant du Premier ministre Daniel Kablan Duncan s’est réjoui de l’organisation de ces assises qui sont une occasion pour les acteurs de réfléchir sur les forces et faiblesses du partenariat entre le public et le secteur privé afin de faciliter le dialogue entre les deux entités. D’ailleurs, révèle l’autorité ministérielle, c’est pour montrer l’importance du secteur privé dans le processus de l’émergence que les réformes entreprises par l’Etat de Côte d’Ivoire sont bénéfiques à l’environnement des affaires. L’Allègement de la fiscalité, le code d’investissement favorable, la lutte contre la fraude et le racket, la promotion des Pme nationales, la promotion du capital humain, sont bien les priorités du gouvernement pour permettre l’épanouissement du secteur privé. Les représentants de la Société financière internationale et de la Banque africaine de développement ont témoigné leur reconnaissance au gouvernement ivoirien qui accorde une place capitale au secteur privé. La concertation entre le public et le privé sont en phase avec le processus de l’émergence du pays. Janvier Liste, représentant de la Banque africaine de développement (Bad), indique que la Banque mondiale a financé le secteur privé à hauteur de 280 milliards FCfa, de 2012 en 2014. L’Etat et le secteur privé sont condamnés à maintenir le dialogue pour l’émergence de la Côte d’Ivoire, selon Madame le directeur exécutif du Comité de concertation Etat secteur privé (Ccesp), Mariam Fatiga. Elle a souhaité que la problématique du financement des Petites et moyennes entreprises (Pme) soit efficacement débattue au cours de cette journée nationale de partenariat pour la performance de l’économie ivoirienne. Cette journée vise à renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le secteur privé pour atteindre les objectifs de développement économique de la Côte d’Ivoire. Il s’est agi spécifiquement de faire le bilan du partenariat entre l’Etat et le secteur privé en Côte d’Ivoire et de consolider les bases d’une stratégie nationale de dialogue public privé. Mais aussi de faire le focus sur la problématique de financement pour le développement du secteur privé.
Romaric Sako
«L’Etat et le secteur privé en marche vers l’émergence», c’est le thème de la Première journée du partenariat (Jnp) qui s’est tenue, hier au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Le président du patronat ivoirien, Jean Kacou Diagou, a dénoncé la passiveté des ministres dans le partenariat public-privé. Il a souhaité voir tous les ministres s’impliquer dans le dialogue comme le font le Président Alassane Ouattara et le chef du gouvernement Daniel Kablan Duncan. Cette importante rencontre organisée par le Comité de concertation Etat-secteur privé a été l’occasion pour le ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse représentant le Premier ministre, de révéler la place prépondérante du secteur privé dans le processus de l’émergence de la Côte d’Ivoire. En effet, il a fait savoir que le secteur privé a participé à 60% entre 2012 et 2014 au Plan national de développement (Pnd). Il contribuera à 65% au Pnd cette année, avant de passer à 70% en 2020. C’est pourquoi, le représentant du Premier ministre Daniel Kablan Duncan s’est réjoui de l’organisation de ces assises qui sont une occasion pour les acteurs de réfléchir sur les forces et faiblesses du partenariat entre le public et le secteur privé afin de faciliter le dialogue entre les deux entités. D’ailleurs, révèle l’autorité ministérielle, c’est pour montrer l’importance du secteur privé dans le processus de l’émergence que les réformes entreprises par l’Etat de Côte d’Ivoire sont bénéfiques à l’environnement des affaires. L’Allègement de la fiscalité, le code d’investissement favorable, la lutte contre la fraude et le racket, la promotion des Pme nationales, la promotion du capital humain, sont bien les priorités du gouvernement pour permettre l’épanouissement du secteur privé. Les représentants de la Société financière internationale et de la Banque africaine de développement ont témoigné leur reconnaissance au gouvernement ivoirien qui accorde une place capitale au secteur privé. La concertation entre le public et le privé sont en phase avec le processus de l’émergence du pays. Janvier Liste, représentant de la Banque africaine de développement (Bad), indique que la Banque mondiale a financé le secteur privé à hauteur de 280 milliards FCfa, de 2012 en 2014. L’Etat et le secteur privé sont condamnés à maintenir le dialogue pour l’émergence de la Côte d’Ivoire, selon Madame le directeur exécutif du Comité de concertation Etat secteur privé (Ccesp), Mariam Fatiga. Elle a souhaité que la problématique du financement des Petites et moyennes entreprises (Pme) soit efficacement débattue au cours de cette journée nationale de partenariat pour la performance de l’économie ivoirienne. Cette journée vise à renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le secteur privé pour atteindre les objectifs de développement économique de la Côte d’Ivoire. Il s’est agi spécifiquement de faire le bilan du partenariat entre l’Etat et le secteur privé en Côte d’Ivoire et de consolider les bases d’une stratégie nationale de dialogue public privé. Mais aussi de faire le focus sur la problématique de financement pour le développement du secteur privé.
Romaric Sako