Le club international des conférences de l'Assemblée national de Côte d'Ivoire a ouvert, mardi, à Abidjan, son 3ème colloque au cours duquel des réflexions scientifiques vont être livrées autour de l'avant et de l'après 11 avril 2011, date qui marque la fin de plus d'une décennie de crise militaro-politique dans le pays.
Selon le coordonnateur du CICAN-CI, l'universitaire camerounais Franklin Nyamsi, il s'agit notamment pour les professeurs et chercheurs membres de ce club de "retirer la question du débat politico-politicien" pour, à l'épreuve de la science, "restituer cette date à sa vérité" et, ainsi éviter d'en faire "un tabou". Il s'exprimait à l'ouverture du colloque à la rotonde du palais de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire.
"Les intellectuels rassemblés dans ce colloque ont un seul devoir, celui de dire objectivement ce qui n'a pas changé et dire objectivement ce qui a changé. Ils sont sommés de répondre par des techniques objectives sans politiques politicienne ", a-t-il expliqué.
Pour Franklin Nyamsi il n'est pas question de remuer le couteau dans la plaie, mais de restituer la vérité pour que le 11 avril 2011 ne soit plus l'objet de récupération idéologique.
"C'est pour ça que les statistiques que vont utiliser les scientifiques vont être des statistiques internationales. On ne prendra pas des statistiques du gouvernement ou de l'opposition ivoiriennes mais celles des organismes internationaux qui n'ont pas intérêt à se mentir à eux même", a-t-il assuré.
Le club international des conférences de l'Assemblée national de Côte d'Ivoire, une idée du président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Guillaume, a été constitué depuis un peu plus de deux ans.
Il se veut un cadre de débat scientifique sur le devenir du monde en général et de la Côte d'Ivoire en particulier, a rappelé Soro guillaume, procédant à l'ouverture de son troisième colloque.
Celui-ci a relevé le sens particulier des réflexions du jour qui viennent soustraire la question de l'avant et de l'après 11 avril 2011 de la sphère politique au profit du débat scientifique d'où va germer la vérité qui permettra à chaque citoyen de décider en son âme et conscience.
"Sommes-nous donc dans une Côte d'Ivoire pire ou meilleure que celle dont notre pays a émergé après avril 2011 ? Le simple fait que nous nous posions cette question suffit à monter que nous voulons agir en homme de pensée et penser en homme d'action. Je vous encourage donc à aller au bout de vos réflexions et j'espère tirer de vos analyses des raisons de mieux agir dans l'intérêt supérieur de tous", a conclu le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire.
kg/akn/ask
Selon le coordonnateur du CICAN-CI, l'universitaire camerounais Franklin Nyamsi, il s'agit notamment pour les professeurs et chercheurs membres de ce club de "retirer la question du débat politico-politicien" pour, à l'épreuve de la science, "restituer cette date à sa vérité" et, ainsi éviter d'en faire "un tabou". Il s'exprimait à l'ouverture du colloque à la rotonde du palais de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire.
"Les intellectuels rassemblés dans ce colloque ont un seul devoir, celui de dire objectivement ce qui n'a pas changé et dire objectivement ce qui a changé. Ils sont sommés de répondre par des techniques objectives sans politiques politicienne ", a-t-il expliqué.
Pour Franklin Nyamsi il n'est pas question de remuer le couteau dans la plaie, mais de restituer la vérité pour que le 11 avril 2011 ne soit plus l'objet de récupération idéologique.
"C'est pour ça que les statistiques que vont utiliser les scientifiques vont être des statistiques internationales. On ne prendra pas des statistiques du gouvernement ou de l'opposition ivoiriennes mais celles des organismes internationaux qui n'ont pas intérêt à se mentir à eux même", a-t-il assuré.
Le club international des conférences de l'Assemblée national de Côte d'Ivoire, une idée du président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Guillaume, a été constitué depuis un peu plus de deux ans.
Il se veut un cadre de débat scientifique sur le devenir du monde en général et de la Côte d'Ivoire en particulier, a rappelé Soro guillaume, procédant à l'ouverture de son troisième colloque.
Celui-ci a relevé le sens particulier des réflexions du jour qui viennent soustraire la question de l'avant et de l'après 11 avril 2011 de la sphère politique au profit du débat scientifique d'où va germer la vérité qui permettra à chaque citoyen de décider en son âme et conscience.
"Sommes-nous donc dans une Côte d'Ivoire pire ou meilleure que celle dont notre pays a émergé après avril 2011 ? Le simple fait que nous nous posions cette question suffit à monter que nous voulons agir en homme de pensée et penser en homme d'action. Je vous encourage donc à aller au bout de vos réflexions et j'espère tirer de vos analyses des raisons de mieux agir dans l'intérêt supérieur de tous", a conclu le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire.
kg/akn/ask