Le Secrétaire général adjoint du Fpi, professeur Firmin Krékré, a soutenu, samedi dernier, à Guiglo, que seul le congrès, l’organe suprême du parti, peut décider du sort du président du Fpi, Pascal Affi N’guessan. « Tant qu’on ne va pas au congrès, personne ne peut enlever Affi à la tête du Fpi », a-t-il tranché. C’est lors de la conférence régionale initiée par le parti à la rose qui s’est tenue à la mairie de Guiglo. Aux militants venus de Toulepleu, Bloléquin, Guiglo et Tai, Firmin Krékré a expliqué que la crise qui secoue le Fpi n’est pas une crise fondamentale car elle n’a pas sa raison d’être. « Lorsque le président Affi est sorti de prison, qu’il a commencé ses tournées de remobilisation, les lignes bougeaient. Ceux qui assuraient l’intérim du parti ne voulaient pas qu’il reprenne sa place, car ils y avaient pris goût et Affi les gênaient. Ils s’opposaient donc à toutes ses décisions alors que les textes lui donnent raison et les pleins droits », a-t-il expliqué. Le secrétaire général adjoint du Fpi a poursuivi en disant que les frondeurs du Fpi sont de mauvaise foi.
« Des gens disaient à Affi, on va t’enlever. Il y en a parmi eux qui pensent que leur temps est arrivé pour prendre sa place, d’autres sont dedans par tribalisme. Laurent Gbagbo n’a pas créé son parti pour les Bété. Le Fpi c’est pour nous tous, on ne peut se recroqueviller sur une ethnie et vouloir gagner les élections », a revelé le Professeur Firmin Krékré. Qui a surtout expliqué aux militants que le slogan « Gbagbo ou rien » que brandissent les frondeurs ne concerne, en réalité, pas le père-fondateur du Fpi aujourd’hui détenu à La Haye parce qu’il n’a pas fait acte de candidature pour prendre les rênes du Fpi. «Gbagbo ou rien n’est pas une action, ils devaient plutôt dire Affi doit partir ou rien. nous ne sommes pas d’accord avec cette méthode, le parti a des règles », fait-il remarquer. Avant d’exhorter les militants du Fpi à ne pas se réfugier dans les ressentiments et les remords, mais à être des hommes de conviction. Pour la libération du président Laurent Gbagbo, la seule alternative, a soutenu l’orateur, c’est la négociation. « Affi a opté pour le dialogue et la négociation. Ce travail donne des résultats. Plusieurs prisonniers politiques dont moi-même, Gossio Marcel, sont rentrés d’exil, beaucoup d’entre nous, malgré des mandats d’arrêts ne sont pas inquiétés. Des comptes bancaires ont été dégelés, des prisonniers politiques ont été libérés ».
Il a demandé aux militants d’être vigilants, réalistes et de faire preuve de discernement face aux mensonges qui vont vite mais qui sont toujours rattrapés par la vérité. Firmin Krékré leur a dit que le Fpi ira bel et bien à l’élection présidentielle d’octobre 2015. Raison pour laquelle, il leur a demandé de participer massivement aux audiences foraines pour se faire établir leurs documents administratifs. « La politique est comme un match de football. Comment quelqu’un qui ne joue pas un match peut dire que l’arbitre siffle mal ?», s’est-il interrogé. Le secrétaire général adjoint du Fpi a affirmé que son parti « se battra pour que les conditions pour une élection transparente, équitable et crédible soient réunies ».
Dr. Gui Tiéhi Jean Claude, secrétaire national du Fpi chargé du Moyen Cavally, a révélé, dans son intervention, que 26 jeunes dont 15 de Toulépleu, 11 de Guiglo et Tai croupissent encore dans les geôles du régime Ouattara. Pour cela, il faut négocier comme le fait le président du Fpi pour les faire libérer. «Vous devez quitter la belligérance, car vous n’en avez pas les moyens, empruntez le bon chemin choisi par le président Affi. Résistez et mettez les frondeurs en déroute », a recommandé l’ex-président du conseil général de Guiglo. Avant de féliciter les militants pour leur présence à la conférence régionale.
Vincent Deh
« Des gens disaient à Affi, on va t’enlever. Il y en a parmi eux qui pensent que leur temps est arrivé pour prendre sa place, d’autres sont dedans par tribalisme. Laurent Gbagbo n’a pas créé son parti pour les Bété. Le Fpi c’est pour nous tous, on ne peut se recroqueviller sur une ethnie et vouloir gagner les élections », a revelé le Professeur Firmin Krékré. Qui a surtout expliqué aux militants que le slogan « Gbagbo ou rien » que brandissent les frondeurs ne concerne, en réalité, pas le père-fondateur du Fpi aujourd’hui détenu à La Haye parce qu’il n’a pas fait acte de candidature pour prendre les rênes du Fpi. «Gbagbo ou rien n’est pas une action, ils devaient plutôt dire Affi doit partir ou rien. nous ne sommes pas d’accord avec cette méthode, le parti a des règles », fait-il remarquer. Avant d’exhorter les militants du Fpi à ne pas se réfugier dans les ressentiments et les remords, mais à être des hommes de conviction. Pour la libération du président Laurent Gbagbo, la seule alternative, a soutenu l’orateur, c’est la négociation. « Affi a opté pour le dialogue et la négociation. Ce travail donne des résultats. Plusieurs prisonniers politiques dont moi-même, Gossio Marcel, sont rentrés d’exil, beaucoup d’entre nous, malgré des mandats d’arrêts ne sont pas inquiétés. Des comptes bancaires ont été dégelés, des prisonniers politiques ont été libérés ».
Il a demandé aux militants d’être vigilants, réalistes et de faire preuve de discernement face aux mensonges qui vont vite mais qui sont toujours rattrapés par la vérité. Firmin Krékré leur a dit que le Fpi ira bel et bien à l’élection présidentielle d’octobre 2015. Raison pour laquelle, il leur a demandé de participer massivement aux audiences foraines pour se faire établir leurs documents administratifs. « La politique est comme un match de football. Comment quelqu’un qui ne joue pas un match peut dire que l’arbitre siffle mal ?», s’est-il interrogé. Le secrétaire général adjoint du Fpi a affirmé que son parti « se battra pour que les conditions pour une élection transparente, équitable et crédible soient réunies ».
Dr. Gui Tiéhi Jean Claude, secrétaire national du Fpi chargé du Moyen Cavally, a révélé, dans son intervention, que 26 jeunes dont 15 de Toulépleu, 11 de Guiglo et Tai croupissent encore dans les geôles du régime Ouattara. Pour cela, il faut négocier comme le fait le président du Fpi pour les faire libérer. «Vous devez quitter la belligérance, car vous n’en avez pas les moyens, empruntez le bon chemin choisi par le président Affi. Résistez et mettez les frondeurs en déroute », a recommandé l’ex-président du conseil général de Guiglo. Avant de féliciter les militants pour leur présence à la conférence régionale.
Vincent Deh