La rencontre de ce 30 janvier 2016, entre le secrétaire général adjoint chargé de l’organisation, de l’administration et du patrimoine du Rdr, Gilbert Koné Kafana, et les secrétaires départementaux va être fort houleuse. «Il y aura des étincelles», a confié un membre du second groupe qui a préféré garder l’anonymat. Ce dernier a exprimé son soutien au secrétaire départemental Rdr de Zuénoula. Qui, le 19 janvier dernier, tançait la direction du Rdr dans nos colonnes. Soumahoro Abdoulaye, c’est de lui qu’il s’agit, dénonçant «un manque de soutien ferme du Rdr à Guillaume Soro», avait déploré «l’ingratitude des cadres du Rdr à l’égard de la base».
Le départemental de Zuénoula avait en outre indiqué que les cadres et membres du gouvernement issus de son parti étaient totalement coupés de la base. Pire, c’est une clique au sommet, avait-il regretté, qui s’attribuent les dividendes résultant de l’efficacité du président Ouattara. Aussi, avait-il souligné que la base du Rdr était déçue du nouveau gouvernement parce qu’aucune raison valable ne justifiait la reconduction des anciens ministres, alors que leur parti regorge d’assez de cadres compétents.
Cette sortie inattendue de Soumahoro Abdoulaye, croit savoir notre interlocuteur, a créé un séisme au sein de la case verte. A tel point que le secrétaire général adjoint, chargé de l’organisation, de l’administration, et du patrimoine convie tous les départementaux à la rencontre citée plus haut. Ceux-ci devraient être accompagnés de deux membres de leur bureau.
«Nous sommes des secrétaires départementaux élus. Nous n’avons pas été nommés comme ceux qui se croient plus militants que nous. S’ils pensent que la sortie du secrétaire départemental de Zuénoula est un cas isolé ou un élément incontrôlé, qu’ils se détrompent. Il n’a été que le porte-voix de 90 % des secrétaires départementaux que nous sommes. La direction sera surprise, parce que nous attendons de pied ferme», prévient notre secrétaire départemental qui apporte de l’eau au moulin de M. Soumahoro. «C’est nous les départementaux qui payons nos sièges de notre propre poche. C’est nous qui assurons les frais de fonctionnement. Et pourtant nous sommes au pouvoir. Aucun des cadres ni des membres de gouvernement ne se soucie de ça. A peine même qu’ils nous décrochent au téléphone. Alors que tous les trois mois, ce sont eux qui changent de voitures. Ils ignorent que c’est grâce à notre travail abattu sur le terrain qu’ils se trouvent là où ils sont aujourd’hui», s’est indigné notre interlocuteur.
Ouattara Abdul-Mohamed
Le départemental de Zuénoula avait en outre indiqué que les cadres et membres du gouvernement issus de son parti étaient totalement coupés de la base. Pire, c’est une clique au sommet, avait-il regretté, qui s’attribuent les dividendes résultant de l’efficacité du président Ouattara. Aussi, avait-il souligné que la base du Rdr était déçue du nouveau gouvernement parce qu’aucune raison valable ne justifiait la reconduction des anciens ministres, alors que leur parti regorge d’assez de cadres compétents.
Cette sortie inattendue de Soumahoro Abdoulaye, croit savoir notre interlocuteur, a créé un séisme au sein de la case verte. A tel point que le secrétaire général adjoint, chargé de l’organisation, de l’administration, et du patrimoine convie tous les départementaux à la rencontre citée plus haut. Ceux-ci devraient être accompagnés de deux membres de leur bureau.
«Nous sommes des secrétaires départementaux élus. Nous n’avons pas été nommés comme ceux qui se croient plus militants que nous. S’ils pensent que la sortie du secrétaire départemental de Zuénoula est un cas isolé ou un élément incontrôlé, qu’ils se détrompent. Il n’a été que le porte-voix de 90 % des secrétaires départementaux que nous sommes. La direction sera surprise, parce que nous attendons de pied ferme», prévient notre secrétaire départemental qui apporte de l’eau au moulin de M. Soumahoro. «C’est nous les départementaux qui payons nos sièges de notre propre poche. C’est nous qui assurons les frais de fonctionnement. Et pourtant nous sommes au pouvoir. Aucun des cadres ni des membres de gouvernement ne se soucie de ça. A peine même qu’ils nous décrochent au téléphone. Alors que tous les trois mois, ce sont eux qui changent de voitures. Ils ignorent que c’est grâce à notre travail abattu sur le terrain qu’ils se trouvent là où ils sont aujourd’hui», s’est indigné notre interlocuteur.
Ouattara Abdul-Mohamed