Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, a déclaré, mercredi à Ouagadougou, que les Pro-Gbagbo ont demandé aux autorités ivoiriennes de donner une réponse favorable à la demande d'extradition de l'ex-président burkinabè, Blaise Compaoré, visé par un mandat d'arrêt international.
"Nous avons déjà produit une déclaration au niveau du FPI pour demander aux autorités ivoiriennes de se conformer, d'accepter et de faire en sorte que le président Compaoré soit mis à la disposition de la justice burkinabè", a déclaré, M. Nguessan, à l'issue d'une audience avec le président nouvellement élu du Burkina, Roch Marc Christian Kaboré.
L'ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré qui vit depuis sa chute en octobre 2014, est visé depuis début décembre 2015 par un mandat d'arrêt international, dans le cadre du dossier de l'assassinat en 1987 de Thomas Sankara, lors d'un coup d'Etat qui a porté M. Compaoré au pouvoir.
"Je pense que lorsqu'il y a ces genres de dossiers, aucun responsable ne doit fuir ses responsabilités. Il faut l'assumer, il ne faut pas craindre la justice de son pays. Il faut se mettre à sa disposition. Il faut que la vérité éclate", a répété le responsable du parti de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, présentemment dans les mains de la justice internationale à la Haye, suite à la crise post-électorale en 2010.
La Côte d'Ivoire, pays voisin du Burkina Faso, a vécu en 2002, une crise politico-militaire, qui a mis à mal le régime de Laurent Gbagbo par une rébellion conduite par Guillaume Soro, avec le soutien de Blaise Compaoré.
Selon M. Nguessan, les relations entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ont besoin d'être assainies et renforcées.
"Il y a un certain nombre de dossiers qui existent à l'heure actuelle qui feront certainement l'objet de discussions", a-t-il dit, faisant référence à des présumés bandes d'appels téléphoniques entre l'ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina, Djibril Bassolé et le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro dans leur rôle dans le putsch manqué de septembre dernier.
"Nous avons déjà produit une déclaration au niveau du FPI pour demander aux autorités ivoiriennes de se conformer, d'accepter et de faire en sorte que le président Compaoré soit mis à la disposition de la justice burkinabè", a déclaré, M. Nguessan, à l'issue d'une audience avec le président nouvellement élu du Burkina, Roch Marc Christian Kaboré.
L'ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré qui vit depuis sa chute en octobre 2014, est visé depuis début décembre 2015 par un mandat d'arrêt international, dans le cadre du dossier de l'assassinat en 1987 de Thomas Sankara, lors d'un coup d'Etat qui a porté M. Compaoré au pouvoir.
"Je pense que lorsqu'il y a ces genres de dossiers, aucun responsable ne doit fuir ses responsabilités. Il faut l'assumer, il ne faut pas craindre la justice de son pays. Il faut se mettre à sa disposition. Il faut que la vérité éclate", a répété le responsable du parti de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, présentemment dans les mains de la justice internationale à la Haye, suite à la crise post-électorale en 2010.
La Côte d'Ivoire, pays voisin du Burkina Faso, a vécu en 2002, une crise politico-militaire, qui a mis à mal le régime de Laurent Gbagbo par une rébellion conduite par Guillaume Soro, avec le soutien de Blaise Compaoré.
Selon M. Nguessan, les relations entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ont besoin d'être assainies et renforcées.
"Il y a un certain nombre de dossiers qui existent à l'heure actuelle qui feront certainement l'objet de discussions", a-t-il dit, faisant référence à des présumés bandes d'appels téléphoniques entre l'ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina, Djibril Bassolé et le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro dans leur rôle dans le putsch manqué de septembre dernier.