Le président du Front populaire ivoirien (Fpi), l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, s’est envolé hier lundi pour Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, afin de prendre part, ce mardi 29 décembre 2015, à la cérémonie d’investiture du nouveau Président élu du Faso, Roch Marc Christian Kaboré (RMCK). M. Affi est accompagné de l’ancien ministre des Affaires étrangères, l’ambassadeur Alcide Djédjé, Secrétaire national du Fpi chargé des relations diplomatiques et de la coopération internationale. L’investiture du nouveau chef de l’Etat burkinabé se déroulera en présence de nombreuses personnalités politiques venant d’horizons diverses. En plus du Fpi, la Côte d’Ivoire sera également représentée par le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara.
Né 25 avril 1957 à Ouagadougou, Roch Marc Christian Kaboré, âgé de 58 ans, hérite d’un Burkina Faso encore tiraillé par des convulsions sociopolitiques après la chute du dictateur Blaise Compaoré (il a passé 27 ans au pouvoir et voulait s’y éterniser) ainsi que de l’éphémère coup d’Etat militaire conduit par le général Gilbert Diendéré, un proche parmi les proches de Compaoré. Autre défi auquel fera face RMCK, la normalisation des relations bilatérales fortement détériorées entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso depuis l’arrivée en exil de Blaise Compaoré à Abidjan et le putsch de Diendéré contre le régime de transition burkinabé dirigé par le duo Michel Kafando-Isaac Zida. L’affaire des écoutes téléphoniques Guillaume Soro-Djibril Bassolé a quasiment porté un coup de grâce à ces relations. Désormais entre Ouagadougou et Abidjan, la lune de miel a tourné au fuel. Le Président Kaboré relèvera-t-il ce défi ? Rien ne paraît impossible.
RMCK pourra compter sur la disponibilité du Fpi et de son président Pascal Affi N’Guessan. Affilié à l’Internationale socialiste, à l’instar du Fpi, le parti politique de Roch Marc Christian Kaboré (RMCK), le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a joué un rôle fondamental au sein de l’opposition pour l’avènement d’une nouvelle ère au Burkina Faso. A travers la page Blaise Compaoré, totalement tournée. Le premier mandat de RMCK prend officiellement effet dès aujourd’hui, 29 décembre 2015, pour s’achever dans cinq ans. Soit en 2020.
Didier Depry
Né 25 avril 1957 à Ouagadougou, Roch Marc Christian Kaboré, âgé de 58 ans, hérite d’un Burkina Faso encore tiraillé par des convulsions sociopolitiques après la chute du dictateur Blaise Compaoré (il a passé 27 ans au pouvoir et voulait s’y éterniser) ainsi que de l’éphémère coup d’Etat militaire conduit par le général Gilbert Diendéré, un proche parmi les proches de Compaoré. Autre défi auquel fera face RMCK, la normalisation des relations bilatérales fortement détériorées entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso depuis l’arrivée en exil de Blaise Compaoré à Abidjan et le putsch de Diendéré contre le régime de transition burkinabé dirigé par le duo Michel Kafando-Isaac Zida. L’affaire des écoutes téléphoniques Guillaume Soro-Djibril Bassolé a quasiment porté un coup de grâce à ces relations. Désormais entre Ouagadougou et Abidjan, la lune de miel a tourné au fuel. Le Président Kaboré relèvera-t-il ce défi ? Rien ne paraît impossible.
RMCK pourra compter sur la disponibilité du Fpi et de son président Pascal Affi N’Guessan. Affilié à l’Internationale socialiste, à l’instar du Fpi, le parti politique de Roch Marc Christian Kaboré (RMCK), le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a joué un rôle fondamental au sein de l’opposition pour l’avènement d’une nouvelle ère au Burkina Faso. A travers la page Blaise Compaoré, totalement tournée. Le premier mandat de RMCK prend officiellement effet dès aujourd’hui, 29 décembre 2015, pour s’achever dans cinq ans. Soit en 2020.
Didier Depry