Lomé - Le président togolais sortant Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a remporté l’élection présidentielle par 58,75% des suffrages exprimés, contre 34,95% à son principal adversaire Jean-Pierre Fabre, a annoncé la commission électorale togolaise mardi soir.
"La commission électorale nationale constate que Faure Essozimna Gnassingbé est élu au titre des résultats provisoires, sous réserve de confirmation de ces résultats par la Cour constitutionnelle", a déclaré le président de la commission, Taffa Tabiou.
Le taux d’abstention a atteint 40,01% lors du scrutin présidentiel de samedi.
"C’est une victoire méritée. C’est la victoire du peuple togolais qui entend, avec le président Faure Gnassingbé, continuer à avancer vers le progrès et dans la paix", a réagi la présidence togolaise.
Contact par l’AFP, Jean-Pierre Fabre n’a pu être joint. Son porte-parole Eric Dupuy n’a pas souhaité s’exprimer.
La famille Gnassingbé régente depuis 48 ans le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest comptant sept millions d’habitants.
Faure Gnassingbé avait été porté au pouvoir en 2005 par l’armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna d’une main de fer sur le pays pendant 38 ans. Une présidentielle calamiteuse avait suivi la même année, entachée de violences (400 à 500 morts et des milliers de blessés, selon l’ONU) et de fraudes massives.
M. Gnassingbé avait été réélu en 2010 avec 60,88% des voix, déjà contre M. Fabre à l’époque (33,93%), dans un scrutin contesté par l’opposition mais jugé acceptable par la communauté internationale.
Outre MM. Gnassingbé et Fabre, trois autres candidats, tous d’opposition, concouraient pour cette présidentielle.
Tchabouré Gogué, président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), a rassemblé 3,08% des suffrages, Komandega Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET), 1,06%, et Mouhamed Tchassona Traoré, président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD, opposition), 0,99%.
Sur 3.509.258 inscrits, Faure Gnassingbé a obtenu 1.214.267 voix, contre 722.347 voix pour M. Fabre.
Devant le siège tapissé d’affiches électorales de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, une cinquantaine de sympathisants de Faure Gnassingbé dansaient vers 22h30 (locales et GMT) sur des chansons de campagne du président, ont constaté des journalistes de l’AFP.
L’annonce des résultats partiels de l’élection de samedi se faisait jusque-là au compte-gouttes, le comptage piétinant parce que le camp Fabre contestait certains résultats en criant à la fraude.
La venue mardi à Lomé du président ghanéen John Dramani Mahama, président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et de son homologue ivoirien Alassane Ouattara, semble avoir débloqué la situation.
Les deux chefs d’Etat, après avoir rencontré MM. Gnassingbé et Fabre, ont enjoint à la commission électorale "de continuer et d’accélérer le processus électoral et de finir son travail", selon M. Mahama.
Ils ont également demandé à la commission "de transmettre (son) rapport à la Cour constitutionnelle" mercredi, selon le chef de la commission.
L’Union Européenne (UE), principal bailleur de fonds international au Togo, a estimé que l’élection s’est "déroulée dans le calme, confirmant l’attachement du peuple togolais à la démocratie". La Cédéao et l’Union Africaine (UA), qui avaient déployé des observateurs électoraux, ont également estimé que le scrutin s’était déroulé dans la liberté et la transparence.
mba-ek/jr
"La commission électorale nationale constate que Faure Essozimna Gnassingbé est élu au titre des résultats provisoires, sous réserve de confirmation de ces résultats par la Cour constitutionnelle", a déclaré le président de la commission, Taffa Tabiou.
Le taux d’abstention a atteint 40,01% lors du scrutin présidentiel de samedi.
"C’est une victoire méritée. C’est la victoire du peuple togolais qui entend, avec le président Faure Gnassingbé, continuer à avancer vers le progrès et dans la paix", a réagi la présidence togolaise.
Contact par l’AFP, Jean-Pierre Fabre n’a pu être joint. Son porte-parole Eric Dupuy n’a pas souhaité s’exprimer.
La famille Gnassingbé régente depuis 48 ans le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest comptant sept millions d’habitants.
Faure Gnassingbé avait été porté au pouvoir en 2005 par l’armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna d’une main de fer sur le pays pendant 38 ans. Une présidentielle calamiteuse avait suivi la même année, entachée de violences (400 à 500 morts et des milliers de blessés, selon l’ONU) et de fraudes massives.
M. Gnassingbé avait été réélu en 2010 avec 60,88% des voix, déjà contre M. Fabre à l’époque (33,93%), dans un scrutin contesté par l’opposition mais jugé acceptable par la communauté internationale.
Outre MM. Gnassingbé et Fabre, trois autres candidats, tous d’opposition, concouraient pour cette présidentielle.
Tchabouré Gogué, président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), a rassemblé 3,08% des suffrages, Komandega Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET), 1,06%, et Mouhamed Tchassona Traoré, président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD, opposition), 0,99%.
Sur 3.509.258 inscrits, Faure Gnassingbé a obtenu 1.214.267 voix, contre 722.347 voix pour M. Fabre.
Devant le siège tapissé d’affiches électorales de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, une cinquantaine de sympathisants de Faure Gnassingbé dansaient vers 22h30 (locales et GMT) sur des chansons de campagne du président, ont constaté des journalistes de l’AFP.
L’annonce des résultats partiels de l’élection de samedi se faisait jusque-là au compte-gouttes, le comptage piétinant parce que le camp Fabre contestait certains résultats en criant à la fraude.
La venue mardi à Lomé du président ghanéen John Dramani Mahama, président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et de son homologue ivoirien Alassane Ouattara, semble avoir débloqué la situation.
Les deux chefs d’Etat, après avoir rencontré MM. Gnassingbé et Fabre, ont enjoint à la commission électorale "de continuer et d’accélérer le processus électoral et de finir son travail", selon M. Mahama.
Ils ont également demandé à la commission "de transmettre (son) rapport à la Cour constitutionnelle" mercredi, selon le chef de la commission.
L’Union Européenne (UE), principal bailleur de fonds international au Togo, a estimé que l’élection s’est "déroulée dans le calme, confirmant l’attachement du peuple togolais à la démocratie". La Cédéao et l’Union Africaine (UA), qui avaient déployé des observateurs électoraux, ont également estimé que le scrutin s’était déroulé dans la liberté et la transparence.
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