Le gouvernement a lancé à nouveau la campagne de déguerpissement des orpailleurs clandestins dont les activités illégales nuisent gravement à l’équilibre de l’écosystème.
Lancée en octobre 2014 dans la région de Djékanou, l’opération de déguerpissement des orpailleurs clandestins sur l’ensemble du territoire national a connu un arrêt momentané. La nature ayant horreur du vide, les clandestins sont revenus en puissance sur les différents sites. Depuis le lundi 27 avril dernier, le gouvernement a repris du service. La gendarmerie nationale a entrepris de traquer les orpailleurs clandestins à travers une opération de grande envergure. Ces hors-la-loi qui sont, majoritairement, des ressortissants de l’espace communautaire Cedeao opérant sur quelque 148 sites répartis dans 24 régions, sont traqués sans ménagement. Les sites d’extraction et de commercialisation de l’or sont détruits ainsi que les abris de fortune servant à la conservation des machines et à l’exploitation du métal précieux. Dans la région de Sakassou, les populations riveraines ont salué cette opération de déguerpissement des clandestins qui constituent une menace écologique et environnementale pour elles. Dans l’exercice de ce métier, ces clandestins perdent tout bon sens car, ils utilisent le cyanure, le mercure voire des explosifs qui, il faut le dire, impactent négativement sur la vie des populations et dégradent la flore et la faune. A cela, il faut ajouter des sols empestés et des cours d’eau empuantis. C’est pour mettre définitivement un terme à une activité illicite et dangereuse, et qui fait perdre aussi des devises très importantes à la Côte d’Ivoire que le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes depuis le début de cette semaine.
G. DE Gnamien
Lancée en octobre 2014 dans la région de Djékanou, l’opération de déguerpissement des orpailleurs clandestins sur l’ensemble du territoire national a connu un arrêt momentané. La nature ayant horreur du vide, les clandestins sont revenus en puissance sur les différents sites. Depuis le lundi 27 avril dernier, le gouvernement a repris du service. La gendarmerie nationale a entrepris de traquer les orpailleurs clandestins à travers une opération de grande envergure. Ces hors-la-loi qui sont, majoritairement, des ressortissants de l’espace communautaire Cedeao opérant sur quelque 148 sites répartis dans 24 régions, sont traqués sans ménagement. Les sites d’extraction et de commercialisation de l’or sont détruits ainsi que les abris de fortune servant à la conservation des machines et à l’exploitation du métal précieux. Dans la région de Sakassou, les populations riveraines ont salué cette opération de déguerpissement des clandestins qui constituent une menace écologique et environnementale pour elles. Dans l’exercice de ce métier, ces clandestins perdent tout bon sens car, ils utilisent le cyanure, le mercure voire des explosifs qui, il faut le dire, impactent négativement sur la vie des populations et dégradent la flore et la faune. A cela, il faut ajouter des sols empestés et des cours d’eau empuantis. C’est pour mettre définitivement un terme à une activité illicite et dangereuse, et qui fait perdre aussi des devises très importantes à la Côte d’Ivoire que le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes depuis le début de cette semaine.
G. DE Gnamien