Lancée par le gouvernement ivoirien au mois de février 2015, l’opération des audiences foraines 2015 dont l’objectif est de délivrer la carte nationale d’identité (CNI) à ceux qui remplissent les conditions, prend fin le jeudi 30 avril 2015. Le mardi 28 avril 2015, à deux jours de la fin de ces audiences foraines, Konaté Diakalidia, le Directeur général adjoint de l’administration du territoire et coordonnateur national dudit projet, a annoncé que l’opération a enregistré 770 206 requêtes à la date du 24 avril 2015.
« A la date du 24 avril 2015, l’opération des audiences foraines 2015 a enregistré 770 206 demandes de documents administratifs de base », a indiqué Konaté Diakalidia au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la Direction générale de l’administration du territoire (DGAT) à Cocody. Sur la base d’une analyse de l’état statistique des enrôlements et du total des demandes de documents administratifs par juridiction au 24 avril 2015, il a tiré les conclusions suivantes : « Le constat de l’ensemble des états statistiques montre que les besoins ne sont pas les mêmes selon les régions du pays. Ainsi, si près de 75 000 demandes ont été formulées auprès de la juridiction de Korhogo, on note plus de 60 000 demandes faites au niveau des juridictions d’Abidjan (Plateau et Yopougon). Les juridictions de Touba (plus de 47 000), de Man (plus de 44 000), de Séguéla (plus de 36 000), de Bouaké (plus de 33 000), de Guiglo (plus de 32 000) et de Bondoukou (près de 30 000) sont les juridictions qui ont reçu le plus grand nombre de pétitionnaires durant la période écoulée. Les autres juridictions du pays ont accueilli moins de 20 000 demandes cumulées par tribunal du 6 mars au 23 avril 2015 ». Pour justifier le pic à Korhogo, Konaté Diakalidia a mis en avant la mobilisation faite par les cadres pour l’opération et la proximité favorisée par le nombre important de guichets installés dans cette ville. « Il ne faut pas stigmatiser le cas de Korhogo », a-t-il ajouté. S’appuyant en outre sur la progression en dents de scie après le lancement effectif de l’opération à la période de fin février 2015, le Directeur général de l’administration du territoire a globalement estimé la fréquence d’enrôlement aux guichets à une moyenne de 17 000 personnes par jour. Il a également rappelé tous les besoins pris en compte par l’opération. A savoir, les demandes de certificats de nationalité, de jugements supplétifs, de reconstitution de documents administratifs et de constitution de dossiers complets à transmettre à l’Office nationale d’identification (ONI) pour la confection des CNI. Pour finir, Konaté Diakalidia a précisé que l’opération, de sa date de lancement jusqu’à sa prorogation allant du 1er du 30 avril 2015, a coûté 4 milliards de F.CFA. « Avec le peu de moyens qu’elle a nécessité, l’opération a eu le plus gros score de toutes celles du même type qui ont été menées en Côte d’Ivoire. Elle a connu un véritable succès grâce notamment à la sensibilisation et à l’implication de proximité des sous-préfets. Des guichets ont même été ouverts dans des sous-préfectures non encore fonctionnelles. Nous avons couvert tous les 508 sous-préfectures de Côte d’Ivoire », a-t-il justifié.
A.A
« A la date du 24 avril 2015, l’opération des audiences foraines 2015 a enregistré 770 206 demandes de documents administratifs de base », a indiqué Konaté Diakalidia au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la Direction générale de l’administration du territoire (DGAT) à Cocody. Sur la base d’une analyse de l’état statistique des enrôlements et du total des demandes de documents administratifs par juridiction au 24 avril 2015, il a tiré les conclusions suivantes : « Le constat de l’ensemble des états statistiques montre que les besoins ne sont pas les mêmes selon les régions du pays. Ainsi, si près de 75 000 demandes ont été formulées auprès de la juridiction de Korhogo, on note plus de 60 000 demandes faites au niveau des juridictions d’Abidjan (Plateau et Yopougon). Les juridictions de Touba (plus de 47 000), de Man (plus de 44 000), de Séguéla (plus de 36 000), de Bouaké (plus de 33 000), de Guiglo (plus de 32 000) et de Bondoukou (près de 30 000) sont les juridictions qui ont reçu le plus grand nombre de pétitionnaires durant la période écoulée. Les autres juridictions du pays ont accueilli moins de 20 000 demandes cumulées par tribunal du 6 mars au 23 avril 2015 ». Pour justifier le pic à Korhogo, Konaté Diakalidia a mis en avant la mobilisation faite par les cadres pour l’opération et la proximité favorisée par le nombre important de guichets installés dans cette ville. « Il ne faut pas stigmatiser le cas de Korhogo », a-t-il ajouté. S’appuyant en outre sur la progression en dents de scie après le lancement effectif de l’opération à la période de fin février 2015, le Directeur général de l’administration du territoire a globalement estimé la fréquence d’enrôlement aux guichets à une moyenne de 17 000 personnes par jour. Il a également rappelé tous les besoins pris en compte par l’opération. A savoir, les demandes de certificats de nationalité, de jugements supplétifs, de reconstitution de documents administratifs et de constitution de dossiers complets à transmettre à l’Office nationale d’identification (ONI) pour la confection des CNI. Pour finir, Konaté Diakalidia a précisé que l’opération, de sa date de lancement jusqu’à sa prorogation allant du 1er du 30 avril 2015, a coûté 4 milliards de F.CFA. « Avec le peu de moyens qu’elle a nécessité, l’opération a eu le plus gros score de toutes celles du même type qui ont été menées en Côte d’Ivoire. Elle a connu un véritable succès grâce notamment à la sensibilisation et à l’implication de proximité des sous-préfets. Des guichets ont même été ouverts dans des sous-préfectures non encore fonctionnelles. Nous avons couvert tous les 508 sous-préfectures de Côte d’Ivoire », a-t-il justifié.
A.A
