Plusieurs étudiants se réclamant de la Coordination des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (COEECI), de la Ligue ivoirienne des groupements estudiantins, et scolaires (LIGES), de la Fédération des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (FESCI) et bien d’autres mouvements estudiantins avaient annoncé des mouvements d’humeur pour la semaine à venir. Lors d’un meeting organisé le lundi 27 avril 2015 à l’esplanade de la présidence de l’Université de Cocody, ces organisations estudiantines, en effet, ont annoncé qu’elles allaient paralyser le District d’Abidjan à partir du lundi prochain. Une paralysie pour protester contre le mutisme des autorités face à leurs revendications. Les étudiants réclament de meilleures conditions de d’études et la reprise des cours suspendus par les enseignants. « Ils comptent bloquer les différents ponts afin d’empêcher la bonne marche de l’administration et de l’économie du pays », nous a indiqué une de nos sources au sein de ces syndicats. Selon toute vraisemblance, ces organisations estudiantines n’ont pas attendu le lundi prochain avant de mettre leur menace à exécution. Selon des sources concordantes, des élèves et étudiants se réclamant de la FESCI et d’autres mouvements ont délogé très tôt ce mardi 28 avril 2015, les élèves du Lycée Mamie Faitai de Bingervielle. Un lycée spécialement dédié aux jeunes filles et qui porte le nom de la sœur de feu le Président Houphouët-Boigny. On voit là donc, que les syndicats d’étudiants sont déterminés à voir leurs revendications aboutir. A savoir l’amélioration de leurs conditions d’étude et de travail et la fin de la grève des enseignants. Ces syndicats ont d’ailleurs reçu le soutien de Justin Koua, Secrétaire général adjoint du Front Populaire Ivoirien (FPI) en charge de la jeunesse. Ce dernier a rencontré le lundi 27 avril 2015 des responsables estudiantins pour leur apporter son soutien après l’annonce de la paralysie d’Abidjan dès le lundi 4 mai prochain. Selon Koua Justin, rester en marge des manifestations annoncées par les étudiants serait de la complicité avec le pouvoir en place, car la résistance ne pourrait être assimilée à la réjouissance.
« La Résistance n’est pas la réjouissance. La lutte n’est ni le hip hop, ni le coupé décalé. Détournez vos regards de ceux qui rusent avec le combat. Rester en marge des manifestations qui portent haut vos aspirations est une complicité avec le pouvoir qui fait tant de mal à l’école ivoirienne. Conjuguez vos efforts. Evitez la lutte alimentaire et restez forts comme d’habitude. Je me félicite de votre engagement à ne pas coopérer avec le mal», rapporte un confrère dans son édition du jour.
Olivier Guédé
« La Résistance n’est pas la réjouissance. La lutte n’est ni le hip hop, ni le coupé décalé. Détournez vos regards de ceux qui rusent avec le combat. Rester en marge des manifestations qui portent haut vos aspirations est une complicité avec le pouvoir qui fait tant de mal à l’école ivoirienne. Conjuguez vos efforts. Evitez la lutte alimentaire et restez forts comme d’habitude. Je me félicite de votre engagement à ne pas coopérer avec le mal», rapporte un confrère dans son édition du jour.
Olivier Guédé
