Depuis quelques mois, le secteur Education formation est traversé par des grèves intempestives. En dépit des assurances données par le gouvernement tendant à trouver une issue heureuse aux revendications des enseignants, force est de constater que l’école, de façon générale en Côte d’Ivoire et en particulier à Abengourou, continue d’être perturbée. En effet, depuis la semaine dernière, le collectif des syndicats des personnels du secteur Education formation de l’Indénié-Djuablin a décidé de rentrer en grève pour exiger le paiement des 50 mois d’arriérés de salaires, la revalorisation des indemnités de logements et le traitement juste de la question des ponctions de salaire en tant de grève. Contrairement à cette plate-forme syndicale des personnels du secteur Education formation de l’Indénié-Djuablin qui a décidé d’observer un arrêt de travail jusqu’à la satisfaction des revendications, un autre groupe d’enseignants de la région, appelés enseignants non-grévistes, a, à travers leur porte-parole, Bakayoko Ladji, demandé aux autorités préfectorales et scolaires de la région de prendre toutes les dispositions idoines pour une reprise immédiate et sans condition des cours. Aussi ont-ils exhorté tous les enseignants de Côte d’Ivoire et en particulier ceux d’Abengourou à reprendre les cours, à participer à toutes les activités pédagogiques, et à privilégier le dialogue et la concertation. Ces enseignants non-grévistes ont également demandé aux autorités scolaires et administratives de les épargner d’éventuelles sanctions. Vivement qu’une solution soit vite trouvée pour ne pas que cette division entre les enseignants de la région de l’Indénié-Djuablin débouche sur des affrontements.
Niamey Dorgelès
Niamey Dorgelès