« Nous restons convaincus qu’une implication du Chef de l’Etat apaisera la situation et mettra fin à la grève ». C’est ce qu’a déclaré le président du Conseil étudiant de l’université Alassane Ouattara, Konan Angelin mardi dernier au cours d’une conférence de presse alors qu’il se prononçait sur la crise qui mine les Universités en ce moment. En réalité, les étudiants ivoiriens craignent que tous ces mouvements de grève débouchent sur une année invalidée ou blanche. C’est pourquoi, ils disent attendre une « intervention décisive » du président Ouattara à l’occasion de la fête du travail du 1er mai 2015. Selon le président du Conseil de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, l’actuel arrêt de travail est « la grève la plus dure et longue » de l’enseignement supérieur depuis la réouverture des universités publiques en 2012. Plusieurs points de revendications non satisfaits sont à la base de la grève des enseignants. Il s’agit notamment du paiement du reliquat de leurs salaires, la revalorisation de la grille et des primes de recherche par rapport à la mise en œuvre du système LMD et l’augmentation de la rémunération du taux horaire des cours dispensés de 5535F à 17.000FCFA.
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