San Pedro – Un collectif de syndicats d’enseignants du secondaire public de San Pedro a demandé l’implication des parents d’élèves dans le différend enseignants grévistes-gouvernement, afin d’éviter une année blanche à l’école ivoirienne.
"Notre grève n’est pas politique, elle est syndicale. Et il faut que les parents d’élèves s’impliquent dans la résolution du différend qui nous oppose au gouvernement, parce que le blocage de l’école affecte tout le monde, surtout les parents d’élèves qui se sacrifient pour mettre leurs enfants à l’école", a déclaré Kouadio Clément, membre du bureau exécutif national de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI) au cours d’un meeting organisé devant le lycée Inagohi de San Pedro.
Les différents responsables locaux du Collectif de syndicats d’enseignants en grève ont expliqué les raisons des grèves successives qu’ils ont organisées et qui ont poussé le gouvernement à opérer des ponctions sur les salaires du mois d’avril.
Selon eux, leurs principales revendications concernent 50 mois de stock d’arriérés de salaires obtenus depuis 2009 ainsi que des retards de paiement de primes de correction des examens de 2013 et 2014.
"Sans être sceptiques, pour nous, tant que nous ne sommes pas écoutés, cette grève va nous conduire résolument vers une année blanche", a prévenu le Coordinateur fédéral de la CESCI du Bas-Sassandra, Tomeun Aristide.
Mercredi, un groupe d’enseignants, conduit par les leaders locaux du collectif de syndicats d’enseignants en grève, a organisé une marche, du rond-point de la gare à la préfecture de région où une motion de protestation a été lue et remise au préfet de région qui a promis la transmettre à la tutelle.
Depuis lundi, le mot d’ordre de grève de 72 heures a été suivi dans le secondaire public à San Pedro, pendant que les cours se déroulaient normalement dans le privé. Les enseignants grévistes menacent de reconduire dès jeudi le même mot d’ordre de grève.
Jmk/kp
"Notre grève n’est pas politique, elle est syndicale. Et il faut que les parents d’élèves s’impliquent dans la résolution du différend qui nous oppose au gouvernement, parce que le blocage de l’école affecte tout le monde, surtout les parents d’élèves qui se sacrifient pour mettre leurs enfants à l’école", a déclaré Kouadio Clément, membre du bureau exécutif national de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI) au cours d’un meeting organisé devant le lycée Inagohi de San Pedro.
Les différents responsables locaux du Collectif de syndicats d’enseignants en grève ont expliqué les raisons des grèves successives qu’ils ont organisées et qui ont poussé le gouvernement à opérer des ponctions sur les salaires du mois d’avril.
Selon eux, leurs principales revendications concernent 50 mois de stock d’arriérés de salaires obtenus depuis 2009 ainsi que des retards de paiement de primes de correction des examens de 2013 et 2014.
"Sans être sceptiques, pour nous, tant que nous ne sommes pas écoutés, cette grève va nous conduire résolument vers une année blanche", a prévenu le Coordinateur fédéral de la CESCI du Bas-Sassandra, Tomeun Aristide.
Mercredi, un groupe d’enseignants, conduit par les leaders locaux du collectif de syndicats d’enseignants en grève, a organisé une marche, du rond-point de la gare à la préfecture de région où une motion de protestation a été lue et remise au préfet de région qui a promis la transmettre à la tutelle.
Depuis lundi, le mot d’ordre de grève de 72 heures a été suivi dans le secondaire public à San Pedro, pendant que les cours se déroulaient normalement dans le privé. Les enseignants grévistes menacent de reconduire dès jeudi le même mot d’ordre de grève.
Jmk/kp