Le ministre Alain Lobognon a assisté dimanche dernier à la qualification de l’Asec Mimosas en 8e de finale bis de la Coupe de la Confédération au stade Robert Champroux de Marcory. Une occasion pour le patron du Sport en Côte d’Ivoire de se prononcer sur la question des primes impayées des Eléphants footballeurs, champions d’Afrique.
Où en est-on exactement avec les primes des Eléphants
Je ne sais pas si depuis l’histoire de la Côte d’Ivoire, c’est un ministre qui paye des primes. Aucun ministre ne paie des primes. Jusqu’à la, les joueurs recevaient des primes main en main. Nous sommes au 21e siècle et la monétique à progresser. Nous avons demandé le paiement par virement bancaire. Le compte n’est pas celui du ministre des Sports. Le ministre n’y est pour rien.
Que faut-il retenir de la confrontation entre Sidy Diallo, Yapi Patrick, le régisseur et vous ?
Nous sommes toujours à la case-départ. Je suis le ministre des Sports et je veux savoir pourquoi une partie des primes des joueurs pour cette CAN (dont la totalité s’élève à 2,100 milliards FCFA), a disparu. C’est la question que je me pose. J’étais à Abidjan comme les autres supporters ne me posez pas la question.
Comment expliquez-vous que l’on vous accuse de détournement dans cette affaire ?
Je pense que c’est la mauvaise foi. En tant que ministre, j’ai pour habitude de voyager. Et quand je voyage mes frais de mission me sont payés par un agent du Trésor, qui se déplace pour me faire émarger dans un cahier. C’est la formule. Rien n’a changé. Je suis serein.
Vous êtes donc victime d’une mafia ?
Il appartient aux uns et autres de comprendre que le football ivoirien est malade. Lorsque, j’ai été nommé en novembre 2012, mon constat a été clair, pour que le football ressorte des ténèbres. Il faut mettre l’accent sur les infrastructures sportives, l’accent sur la formation des athlètes, l’accent sur le financement des compétitions. Tant que vous n’avez pas réglé ces trois problèmes, il est vain de croire que vous allez gagner avec des joueurs qui ne sont pas payés, des joueurs qui lèvent le pied sur le terrain. Depuis cette histoire, j’ai compris pourquoi depuis 1992 nos Eléphants ne gagnaient pas. Si le ministre est coupable, vous l’enchaînez et vous l’envoyez à la Maca. Il est vrai que je suis député. Vous demandez aux députés de lever mon immunité parlementaire. Je n’ai pas à avoir peur des accusations. Ceux qui accusent doivent apporter des preuves. Sachez que je suis un homme libre. Je suis tranquille dans la tête. J’ai gagné une Coupe d’Afrique. Les joueurs qui ont gagné n’ont pas reçu la totalité de leurs primes. Des joueurs qui ont raccrochez en équipe nationale réclament encore des primes. Fouillez et dites la vérité aux Ivoiriens ! Il faut gagner ce combat pour permettre au football ivoirien et au sport d’avancer.
Propos recueillis par Ange K
Où en est-on exactement avec les primes des Eléphants
Je ne sais pas si depuis l’histoire de la Côte d’Ivoire, c’est un ministre qui paye des primes. Aucun ministre ne paie des primes. Jusqu’à la, les joueurs recevaient des primes main en main. Nous sommes au 21e siècle et la monétique à progresser. Nous avons demandé le paiement par virement bancaire. Le compte n’est pas celui du ministre des Sports. Le ministre n’y est pour rien.
Que faut-il retenir de la confrontation entre Sidy Diallo, Yapi Patrick, le régisseur et vous ?
Nous sommes toujours à la case-départ. Je suis le ministre des Sports et je veux savoir pourquoi une partie des primes des joueurs pour cette CAN (dont la totalité s’élève à 2,100 milliards FCFA), a disparu. C’est la question que je me pose. J’étais à Abidjan comme les autres supporters ne me posez pas la question.
Comment expliquez-vous que l’on vous accuse de détournement dans cette affaire ?
Je pense que c’est la mauvaise foi. En tant que ministre, j’ai pour habitude de voyager. Et quand je voyage mes frais de mission me sont payés par un agent du Trésor, qui se déplace pour me faire émarger dans un cahier. C’est la formule. Rien n’a changé. Je suis serein.
Vous êtes donc victime d’une mafia ?
Il appartient aux uns et autres de comprendre que le football ivoirien est malade. Lorsque, j’ai été nommé en novembre 2012, mon constat a été clair, pour que le football ressorte des ténèbres. Il faut mettre l’accent sur les infrastructures sportives, l’accent sur la formation des athlètes, l’accent sur le financement des compétitions. Tant que vous n’avez pas réglé ces trois problèmes, il est vain de croire que vous allez gagner avec des joueurs qui ne sont pas payés, des joueurs qui lèvent le pied sur le terrain. Depuis cette histoire, j’ai compris pourquoi depuis 1992 nos Eléphants ne gagnaient pas. Si le ministre est coupable, vous l’enchaînez et vous l’envoyez à la Maca. Il est vrai que je suis député. Vous demandez aux députés de lever mon immunité parlementaire. Je n’ai pas à avoir peur des accusations. Ceux qui accusent doivent apporter des preuves. Sachez que je suis un homme libre. Je suis tranquille dans la tête. J’ai gagné une Coupe d’Afrique. Les joueurs qui ont gagné n’ont pas reçu la totalité de leurs primes. Des joueurs qui ont raccrochez en équipe nationale réclament encore des primes. Fouillez et dites la vérité aux Ivoiriens ! Il faut gagner ce combat pour permettre au football ivoirien et au sport d’avancer.
Propos recueillis par Ange K