Yamoussoukro - La ministre de la Santé et de la lutte contre le sida, Raymonde Goudou Coffie invite les sages-femmes à s'engager dans un nouveau concept dénommé ''ma santé, ma vie'' visant à lutter contre la mortalité maternelle et infantile.
''Il faut vous approprier ce concept parce que, c'est à travers vous que nous avons la vie'', a exprimé Raymonde Goudou Coffie à l'endroit des sages-femmes venues nombreuses, mardi à la place Jean-Paul 2 de Yamoussoukro, pour la célébration de la 10è édition de la journée mondiale qui leur est dédiée autour du thème ''les sages-femmes pour un avenir meilleur''.
La ministre de la santé a expliqué que ce qu'il est donné d'observer avec les nouvelles générations de sages-femmes, donne à désespérer. Elle a fait observer que malgré les investissements réalisés et les sacrifices consentis par le gouvernement ivoirien, les taux de mortalité du binôme mère-enfant continuent d'être inacceptables.
'' Ces taux s'établissent comme suite, 614 décès maternels pour mille naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les trois heures, des suites de complications liées à la grossesse, l'accouchement ou les suites de couches’’, a fait savoir le ministre de la santé, précisant que le risque néonatal est de 18 pour 1000 naissances vivantes.
Raymond Goudou Coffie a, en outre, expliqué que selon les résultats d'une enquête et les rapports d'évaluation ainsi que les récriminations qui leur sont adressées, la responsabilité des sages-femmes est prouvée dans ce triste constat du taux élevé de mortalité, relevant en cela "le mauvais accueil des patients, l'institutionnalisation du racket et les détournements de médicaments dans les maternités".
''Il faut se ressaisir et très rapidement'', a exhorté Raymonde Goudou, invitant les sages-femmes à prendre conscience de leur noble métier et à considérer leur rôle capital dans l'accompagnement de la femme enceinte, de sorte à infléchir ''de façon drastique'' le taux de mortalité en garantissant la santé maternelle et néonatale.
La 10è journée de la journée internationale de la sage-femme célébrée à Yamoussoukro a été précédée lundi par des séances de formations et de consultations gratuites. Elle a enregistré la présence du ministre du plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse patron de la cérémonie, et du parrain le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam.
nam/akn/ask
''Il faut vous approprier ce concept parce que, c'est à travers vous que nous avons la vie'', a exprimé Raymonde Goudou Coffie à l'endroit des sages-femmes venues nombreuses, mardi à la place Jean-Paul 2 de Yamoussoukro, pour la célébration de la 10è édition de la journée mondiale qui leur est dédiée autour du thème ''les sages-femmes pour un avenir meilleur''.
La ministre de la santé a expliqué que ce qu'il est donné d'observer avec les nouvelles générations de sages-femmes, donne à désespérer. Elle a fait observer que malgré les investissements réalisés et les sacrifices consentis par le gouvernement ivoirien, les taux de mortalité du binôme mère-enfant continuent d'être inacceptables.
'' Ces taux s'établissent comme suite, 614 décès maternels pour mille naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les trois heures, des suites de complications liées à la grossesse, l'accouchement ou les suites de couches’’, a fait savoir le ministre de la santé, précisant que le risque néonatal est de 18 pour 1000 naissances vivantes.
Raymond Goudou Coffie a, en outre, expliqué que selon les résultats d'une enquête et les rapports d'évaluation ainsi que les récriminations qui leur sont adressées, la responsabilité des sages-femmes est prouvée dans ce triste constat du taux élevé de mortalité, relevant en cela "le mauvais accueil des patients, l'institutionnalisation du racket et les détournements de médicaments dans les maternités".
''Il faut se ressaisir et très rapidement'', a exhorté Raymonde Goudou, invitant les sages-femmes à prendre conscience de leur noble métier et à considérer leur rôle capital dans l'accompagnement de la femme enceinte, de sorte à infléchir ''de façon drastique'' le taux de mortalité en garantissant la santé maternelle et néonatale.
La 10è journée de la journée internationale de la sage-femme célébrée à Yamoussoukro a été précédée lundi par des séances de formations et de consultations gratuites. Elle a enregistré la présence du ministre du plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse patron de la cérémonie, et du parrain le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam.
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