Yamoussoukro - Des orpailleurs clandestins ont modifié le lit du fleuve Bandama avec du matériel industriel et des produits chimiques interdits à l’utilisation dans leurs activités d'extraction de l'or.
Le constat a été fait, jeudi, par le ministre de l’industrie et des mines, Jean-Claude Brou lors d'une visite des sites dans la localité de Kossou (Yamoussoukro) en compagnie du ministre auprès du chef de l'Etat chargé de la défense, Paul Koffi Koffi dans le cadre du programme de destruction de tous les sites d’orpaillage clandestin et illicite en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, le chef de l’escadron de la 6è légion de gendarmerie de Yamoussoukro, Haïdara Ibrahim, a fait le point de la situation sur le terrain au ministre Jean-Claude Brou.
"Au niveau des sites de Kossou, nous avons noté un danger pour l’environnement. Cela, par la modification du lit du fleuve Bandaman et également pour les populations à cause du relief devenu accidenté et à haut risque", a fait savoir Haïdara Ibrahim.
"C’est désolant ce que nous voyons", s’est exprimé Jean Claude Brou à la vue du paysage détruit. Il a dénoncé les moyens non-conventionnels et les produits chimiques interdits de destruction massive de la nature et leurs impacts négatifs sur le plan social, environnemental et humain.
Neuf orpailleurs clandestins, d'origine chinoise qui s'adonnaient à l'extraction illégale de l'or avec du matériel industriel à leur disposition avaient été appréhendés le 27 avril sur le site aurifère d'Allé, près du village de Kouakougnangnou, à 40 km de Bouaflé (centre-ouest, région de la Marahoué), lors d'une opération de déguerpissement menée par la gendarmerie.
"Il était vraiment nécessaire d’arrêter cela", a déclaré le ministre Jean-Claude Brou qui s’est dit heureux de voir tous les orpailleurs de la zone déguerpis, leurs matériels d’extraction saisis et détruits, et des personnes interpellées.
Il a demandé la poursuite des opérations sur l’ensemble du territoire, afin de mettre de l’ordre dans les activités d'orpaillage et permettre au secteur aurifère de contribuer positivement au développement du pays et au bien-être social des populations.
Le ministre de l'industrie a exhorté, les chefs de village et les organisations des villages à aider l’État à combattre l’orpaillage clandestin et illégal pour en faire une activité légale autorisée et réglementée au profit des communautés villageoises.
Le bilan partiel de l’opération de déguerpissement des orpailleurs clandestins, à ce jour sur toute l’étendue du territoire national, donne 90 sites traités, près de 1046 installations détruites, 107 motopompes, 69 concasseuses et 19 broyeuses saisies.
(AIP)
nam/akn/ask
Le constat a été fait, jeudi, par le ministre de l’industrie et des mines, Jean-Claude Brou lors d'une visite des sites dans la localité de Kossou (Yamoussoukro) en compagnie du ministre auprès du chef de l'Etat chargé de la défense, Paul Koffi Koffi dans le cadre du programme de destruction de tous les sites d’orpaillage clandestin et illicite en Côte d’Ivoire.
A cette occasion, le chef de l’escadron de la 6è légion de gendarmerie de Yamoussoukro, Haïdara Ibrahim, a fait le point de la situation sur le terrain au ministre Jean-Claude Brou.
"Au niveau des sites de Kossou, nous avons noté un danger pour l’environnement. Cela, par la modification du lit du fleuve Bandaman et également pour les populations à cause du relief devenu accidenté et à haut risque", a fait savoir Haïdara Ibrahim.
"C’est désolant ce que nous voyons", s’est exprimé Jean Claude Brou à la vue du paysage détruit. Il a dénoncé les moyens non-conventionnels et les produits chimiques interdits de destruction massive de la nature et leurs impacts négatifs sur le plan social, environnemental et humain.
Neuf orpailleurs clandestins, d'origine chinoise qui s'adonnaient à l'extraction illégale de l'or avec du matériel industriel à leur disposition avaient été appréhendés le 27 avril sur le site aurifère d'Allé, près du village de Kouakougnangnou, à 40 km de Bouaflé (centre-ouest, région de la Marahoué), lors d'une opération de déguerpissement menée par la gendarmerie.
"Il était vraiment nécessaire d’arrêter cela", a déclaré le ministre Jean-Claude Brou qui s’est dit heureux de voir tous les orpailleurs de la zone déguerpis, leurs matériels d’extraction saisis et détruits, et des personnes interpellées.
Il a demandé la poursuite des opérations sur l’ensemble du territoire, afin de mettre de l’ordre dans les activités d'orpaillage et permettre au secteur aurifère de contribuer positivement au développement du pays et au bien-être social des populations.
Le ministre de l'industrie a exhorté, les chefs de village et les organisations des villages à aider l’État à combattre l’orpaillage clandestin et illégal pour en faire une activité légale autorisée et réglementée au profit des communautés villageoises.
Le bilan partiel de l’opération de déguerpissement des orpailleurs clandestins, à ce jour sur toute l’étendue du territoire national, donne 90 sites traités, près de 1046 installations détruites, 107 motopompes, 69 concasseuses et 19 broyeuses saisies.
(AIP)
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