Dabakala - Les agences de dépôt et de retrait d'argent de Dabakala sont actuellement débordées à cause de la fin de la campagne dans la filière de la noix de cajou, a constaté sur place l’AIP.
De nombreux opérateurs de la filière ne se déplacent plus avec des espèces, pour sécuriser leur argent. Après chaque vente, l'argent est directement transféré aux producteurs via les téléphones mobiles dans des agences de transfert d’argent qui connaissent ainsi un regain de vitalité.
De longues files d'attente sont observables devant les trois agences qui existent dans la ville où il n'est pas rare de voir des clients en venir aux mains.
Selon un gérant de l'une de ces agences, depuis le début de la campagne de l’anacarde, les choses marchent bien, sans toutefois révéler les montants des dépôts pour des raisons de sécurité.
Du côté de la clientèle, on se plaint de la lenteur du service. Beaucoup réclament l'implantation d'une banque dans la ville.
"Voyez vous, pour un département de plus de huit sous-préfectures, il n'y a aucune banque", fait remarquer Koffi Romaric, pisteur dans la filière de l'anacarde.
L'augmentation du prix de la noix de cajou et le phénomène de l'orpaillage ont donné à la ville de Dabakala, une vitalité économique. Toutefois, il manque de réelles structures pour booster le développement de ce département qui amorce doucement son décollage économique.
(AIP)
Sy/kp
De nombreux opérateurs de la filière ne se déplacent plus avec des espèces, pour sécuriser leur argent. Après chaque vente, l'argent est directement transféré aux producteurs via les téléphones mobiles dans des agences de transfert d’argent qui connaissent ainsi un regain de vitalité.
De longues files d'attente sont observables devant les trois agences qui existent dans la ville où il n'est pas rare de voir des clients en venir aux mains.
Selon un gérant de l'une de ces agences, depuis le début de la campagne de l’anacarde, les choses marchent bien, sans toutefois révéler les montants des dépôts pour des raisons de sécurité.
Du côté de la clientèle, on se plaint de la lenteur du service. Beaucoup réclament l'implantation d'une banque dans la ville.
"Voyez vous, pour un département de plus de huit sous-préfectures, il n'y a aucune banque", fait remarquer Koffi Romaric, pisteur dans la filière de l'anacarde.
L'augmentation du prix de la noix de cajou et le phénomène de l'orpaillage ont donné à la ville de Dabakala, une vitalité économique. Toutefois, il manque de réelles structures pour booster le développement de ce département qui amorce doucement son décollage économique.
(AIP)
Sy/kp