Korhogo – Le secrétaire général du Médiateur de la République, Pana Soulemane Coulibaly, a demandé un pouvoir d’injonction pour le Médiateur de la République de Côte d’Ivoire, afin de palier aux difficultés rencontrées dans l’exercice de ses missions.
"Une des solutions est qu’il faut que le Médiateur ait un pouvoir d’injonction, c’est-à-dire que le Médiateur ait la capacité de convoquer un ministre ou une administration qui ne répond pas à son interpellation", a expliqué mercredi à la salle de la préfecture de Korhogo, M. Panna Coulibaly lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation sur le Médiateur de la République.
"Notre difficulté principale est le refus de l’administration incriminée à répondre à notre courrier lorsqu’on a une question à traiter", a-t-il déploré.
Le Médiateur de la République, installé en 2011, a enregistré 45 dossiers de saisine. En 2012, 146 dossiers ont été reçus contre 87 en 2013 et 160 dossiers en 2014.
A écouter le secrétaire général de l’institution qui a noté un bilan encore maigre, il faut améliorer par le nombre de saisines en donnant des moyens de coercition au Médiateur de la République afin d’obliger les gens à répondre lorsqu’ils sont interpellés dans un litige.
Le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara, a dit ses remerciements au Médiateur de la République pour ces éléments d’information et pour sa volonté d’aller de l’avant avec la modification de la loi organique.
Il a invité l’administration à répondre aux interpellations du Médiateur qu’elles soient "négatives ou positives" car, a-t-il conclu, "dans l’administration, la réponse est un élément de courtoisie".
Apk/kp
"Une des solutions est qu’il faut que le Médiateur ait un pouvoir d’injonction, c’est-à-dire que le Médiateur ait la capacité de convoquer un ministre ou une administration qui ne répond pas à son interpellation", a expliqué mercredi à la salle de la préfecture de Korhogo, M. Panna Coulibaly lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation sur le Médiateur de la République.
"Notre difficulté principale est le refus de l’administration incriminée à répondre à notre courrier lorsqu’on a une question à traiter", a-t-il déploré.
Le Médiateur de la République, installé en 2011, a enregistré 45 dossiers de saisine. En 2012, 146 dossiers ont été reçus contre 87 en 2013 et 160 dossiers en 2014.
A écouter le secrétaire général de l’institution qui a noté un bilan encore maigre, il faut améliorer par le nombre de saisines en donnant des moyens de coercition au Médiateur de la République afin d’obliger les gens à répondre lorsqu’ils sont interpellés dans un litige.
Le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara, a dit ses remerciements au Médiateur de la République pour ces éléments d’information et pour sa volonté d’aller de l’avant avec la modification de la loi organique.
Il a invité l’administration à répondre aux interpellations du Médiateur qu’elles soient "négatives ou positives" car, a-t-il conclu, "dans l’administration, la réponse est un élément de courtoisie".
Apk/kp