Abidjan – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’il sera possible de mettre fin à l’épidémie d’Ebola d’ici six mois, mettant en garde toutefois contre tout « triomphalisme prématuré ».
« La bonne nouvelle est que nous savons comment mettre fin à l’épidémie et que nous avons toujours 1.000 personnes sur le terrain, dont la majorité en Guinée », s’est réjoui le coordinateur de la lutte contre Ebola à l’OMS, Bruce Aylward, dans des déclarations au quotidien +Le Temps+.
Il a précisé qu’il y a dix jours, le nombre de cas a baissé sous la barre des dix cas chaque semaine dans les trois pays les plus affectés : Guinée, Liberia et Sierra Leone, alors que pendant l’automne dernier, 800 cas étaient enregistrés.
Il a cependant déploré que « le financement chute encore plus vite que le nombre de cas », précisant que l’organisation dispose d’un budget de 350 millions de dollars jusqu’à la fin de l’année pour venir à bout de l’épidémie. « Il en manque 150 millions », a-t-il regretté, affirmant que les Etats membres de l’OMS, réunis pour leur assemblée annuelle cette semaine à Genève, doivent tirer les leçons de la crise.
Pour M. Aylward, les risques de transmission en dehors d’Afrique sont encore bien réels « bien qu’ils aient diminué du fait qu’il y a moins de virus en circulation et que nous connaissons presque toutes les chaînes de transmission ».
Il a estimé que les Etats membres de l’institution internationale, qui se retrouvent lundi pour leur assemblée annuelle à Genève, doivent tirer les leçons de la crise et remédier aux divers dysfonctionnements constatés.
L’agence de l’ONU vient d’annoncer officiellement la fin de la maladie au Liberia, tout en appelant à observer la vigilance en raison de la présence du virus en Guinée et en Sierra Leone voisines.
L’épidémie, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait quelque 11.000 morts sur un total de plus de 26.000 cas recensés, selon les derniers chiffres de l’organisation.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l’épidémie actuelle.
(MAP/AIP)
cmas
« La bonne nouvelle est que nous savons comment mettre fin à l’épidémie et que nous avons toujours 1.000 personnes sur le terrain, dont la majorité en Guinée », s’est réjoui le coordinateur de la lutte contre Ebola à l’OMS, Bruce Aylward, dans des déclarations au quotidien +Le Temps+.
Il a précisé qu’il y a dix jours, le nombre de cas a baissé sous la barre des dix cas chaque semaine dans les trois pays les plus affectés : Guinée, Liberia et Sierra Leone, alors que pendant l’automne dernier, 800 cas étaient enregistrés.
Il a cependant déploré que « le financement chute encore plus vite que le nombre de cas », précisant que l’organisation dispose d’un budget de 350 millions de dollars jusqu’à la fin de l’année pour venir à bout de l’épidémie. « Il en manque 150 millions », a-t-il regretté, affirmant que les Etats membres de l’OMS, réunis pour leur assemblée annuelle cette semaine à Genève, doivent tirer les leçons de la crise.
Pour M. Aylward, les risques de transmission en dehors d’Afrique sont encore bien réels « bien qu’ils aient diminué du fait qu’il y a moins de virus en circulation et que nous connaissons presque toutes les chaînes de transmission ».
Il a estimé que les Etats membres de l’institution internationale, qui se retrouvent lundi pour leur assemblée annuelle à Genève, doivent tirer les leçons de la crise et remédier aux divers dysfonctionnements constatés.
L’agence de l’ONU vient d’annoncer officiellement la fin de la maladie au Liberia, tout en appelant à observer la vigilance en raison de la présence du virus en Guinée et en Sierra Leone voisines.
L’épidémie, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait quelque 11.000 morts sur un total de plus de 26.000 cas recensés, selon les derniers chiffres de l’organisation.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l’épidémie actuelle.
(MAP/AIP)
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