Abidjan - Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire , Ousmane Diagana, a affirmé lundi à Abidjan, à l’ouverture de la 3ème revue de la performance du portefeuille des projets financés par l'institution, que la Côte d’Ivoire est championne d’Afrique en taux de décaissement pour cette année budgétaire.
« En 2015, la Côte d' Ivoire aura été non seulement championne d’Afrique de football, mais également championne d'Afrique en taux de décaissement pour cette année budgétaire de la Banque mondiale », a-t-il affirmé en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et de plusieurs personnalités du monde financier.
En effet, a-t-il expliqué, les derniers chiffres rendus publics par la Banque situent le taux de décaissement de la Côte d’Ivoire à environ 50%, soit le double de l’objectif retenu pour chacun des pays du continent, la plaçant loin devant le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, le Mozambique ou la République Démocratique du Congo, pays reconnus pour leur taux de décaissement traditionnellement élevé.
Selon M. Diagana, le taux de décaissement est un indice synthétique qui renseigne sur la robustesse des procédures nationales, la fluidité d’ensemble de la chaîne des dépenses publiques, la capacité technique des acteurs, le délai d’exécution des projets et donc sur le temps de délivrance des services aux populations et aux bénéficiaires de façon générale.
« Le taux de décaissement est donc un paramètre essentiel. Plus, il est élevé, plus la santé du portefeuille est meilleure. Plus il est important, plus la note globale d’évaluation des politiques publiques et institutionnelles du pays basée d’affectations des ressources concessionnelles de l’Association internationale de développement (IDA) à l’Etat, augmente et corollairement les ressources elles-mêmes », a-t-il ajouté.
Toutefois, M. Diagana a relevé que si le taux de décaissement en Côte d'Ivoire est le plus élevé en Afrique, le taux d’efficacité de ce portefeuille est en revanche très moyen, même s'il a connu une amélioration significative ces deux dernières années.
« Il est à peu près de 50% et signifie qu’à l’évaluation finale, seulement un projet sur deux a intégralement atteint ses objectifs qualitatifs », a-t-il mentionné, relevant par ailleurs que la revue de la performance du portefeuille qui les réunit a pour objet de leur permettre d’apprendre davantage des projets qui marchent bien ainsi que de discuter, pour corriger, les contraintes systémiques ou spécifiques des projets en difficulté.
Remerciant la Banque mondiale pour son soutien continu aux efforts de développement de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre a rappelé pour sa part que cette institution est « le premier bailleur multilatéral du pays ».
Pour 2015, le groupe bancaire finance plusieurs projets, notamment le projet emploi jeune et développement des compétences qui a bénéficié en mars dernier d’un financement additionnel de 25 milliards de FCFA, et celui portant sur l’autonomisation des femmes à hauteur de 15 milliards de FCFA.
amak/cmas
« En 2015, la Côte d' Ivoire aura été non seulement championne d’Afrique de football, mais également championne d'Afrique en taux de décaissement pour cette année budgétaire de la Banque mondiale », a-t-il affirmé en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et de plusieurs personnalités du monde financier.
En effet, a-t-il expliqué, les derniers chiffres rendus publics par la Banque situent le taux de décaissement de la Côte d’Ivoire à environ 50%, soit le double de l’objectif retenu pour chacun des pays du continent, la plaçant loin devant le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, le Mozambique ou la République Démocratique du Congo, pays reconnus pour leur taux de décaissement traditionnellement élevé.
Selon M. Diagana, le taux de décaissement est un indice synthétique qui renseigne sur la robustesse des procédures nationales, la fluidité d’ensemble de la chaîne des dépenses publiques, la capacité technique des acteurs, le délai d’exécution des projets et donc sur le temps de délivrance des services aux populations et aux bénéficiaires de façon générale.
« Le taux de décaissement est donc un paramètre essentiel. Plus, il est élevé, plus la santé du portefeuille est meilleure. Plus il est important, plus la note globale d’évaluation des politiques publiques et institutionnelles du pays basée d’affectations des ressources concessionnelles de l’Association internationale de développement (IDA) à l’Etat, augmente et corollairement les ressources elles-mêmes », a-t-il ajouté.
Toutefois, M. Diagana a relevé que si le taux de décaissement en Côte d'Ivoire est le plus élevé en Afrique, le taux d’efficacité de ce portefeuille est en revanche très moyen, même s'il a connu une amélioration significative ces deux dernières années.
« Il est à peu près de 50% et signifie qu’à l’évaluation finale, seulement un projet sur deux a intégralement atteint ses objectifs qualitatifs », a-t-il mentionné, relevant par ailleurs que la revue de la performance du portefeuille qui les réunit a pour objet de leur permettre d’apprendre davantage des projets qui marchent bien ainsi que de discuter, pour corriger, les contraintes systémiques ou spécifiques des projets en difficulté.
Remerciant la Banque mondiale pour son soutien continu aux efforts de développement de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre a rappelé pour sa part que cette institution est « le premier bailleur multilatéral du pays ».
Pour 2015, le groupe bancaire finance plusieurs projets, notamment le projet emploi jeune et développement des compétences qui a bénéficié en mars dernier d’un financement additionnel de 25 milliards de FCFA, et celui portant sur l’autonomisation des femmes à hauteur de 15 milliards de FCFA.
amak/cmas