Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement ivoirien ont signé, lundi, à Abidjan, une convention portant sur un montant de près de 9 milliards de FCFA à mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) pour l’organisation de la présidentielle d’octobre prochain.
Cette convention qui s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui à la consolidation de la démocratie et de la gouvernance participative en Côte d'Ivoire a été signée par Babacar Cissé, Représentant résident du PNUD en Côte d'Ivoire et Nialé Kaba, ministre de l'Economie et des Finances ainsi que le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko.
« Il s'agit d'un montant de près de 9 milliards que le PNUD devrait mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre du financement du processus électoral », indique une note d'information de la CEI transmise à APA.
A cette occasion, le Président de la CEI a expliqué que le scrutin présidentiel à venir est « celui de la concrétisation de la normalité institutionnelle retrouvée» dans le pays. « Beaucoup d'observateurs pertinents et crédibles de la vie socio-politique de notre pays le qualifient d'ailleurs de scrutin de vérité », a-t-il poursuivi.
Selon M. Bakayoko, « c'est la vérité du retour définitif de la paix, vérité de l'ancrage durable de notre pays aux valeurs démocratiques universelles », a-t-il insisté.
« Il est heureux, à cet égard, que nous formalisions ce matin, votre engagement à soutenir notre Institution à travers le Programme d'appui à la consolidation de la démocratie et de la gouvernance participative en Côte d'Ivoire et la mise en place d'un Basket Fund d'un montant de 17,65 millions USD, soit 8,82 milliards de F CFA, dont 10,53 millions USD, soit 5,33 milliards de F CFA pour le processus électoral proprement dit », s'est-il réjoui.
Ce financement devrait permettre le renforcement des capacités des démembrements locaux, le renouvellement partiel des matériels électoraux, la formation des Commissaires locaux, la sensibilisation et l'éducation civique des populations et la logistique de déploiement des matériels et documents électoraux.
Toutefois, « en terme budgétaire, le coût estimatif de ces besoins est de 11 milliards de FCFA, soit 18% environ de nos besoins globaux de financement du scrutin présidentiel », a regretté Youssouf Bakayoko.
C'est pour cette raison qu'il a renouvelé son plaidoyer auprès des partenaires sollicités afin qu'ils réagissent. « A quelques 5 mois des élections, il faut s'assurer que tout le financement escompté soit mobilisé rapidement pour la mise en œuvre sans délai de toutes les activités du projet. Nous nous sommes déjà rapprochés des partenaires dans ce sens » a pour sa part ajoute Babacar Cissé, quand Nialé Kaba espère qu'au « regard des enjeux, les partenaires vont se mobiliser ».
Elle a rappelé que le Gouvernement s'est engagé à des « élections libres, apaisées, crédibles, et inclusives ». Selon Mme Kaba, le gouvernement est conscient que les moyens sont un « préalable » à cette réussite ». C'est pourquoi, l'Etat fera sa part pour notamment assurer un taux de participation intéressant qui est un «indicateur important» de la crédibilité des élections.
LS
Cette convention qui s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui à la consolidation de la démocratie et de la gouvernance participative en Côte d'Ivoire a été signée par Babacar Cissé, Représentant résident du PNUD en Côte d'Ivoire et Nialé Kaba, ministre de l'Economie et des Finances ainsi que le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko.
« Il s'agit d'un montant de près de 9 milliards que le PNUD devrait mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre du financement du processus électoral », indique une note d'information de la CEI transmise à APA.
A cette occasion, le Président de la CEI a expliqué que le scrutin présidentiel à venir est « celui de la concrétisation de la normalité institutionnelle retrouvée» dans le pays. « Beaucoup d'observateurs pertinents et crédibles de la vie socio-politique de notre pays le qualifient d'ailleurs de scrutin de vérité », a-t-il poursuivi.
Selon M. Bakayoko, « c'est la vérité du retour définitif de la paix, vérité de l'ancrage durable de notre pays aux valeurs démocratiques universelles », a-t-il insisté.
« Il est heureux, à cet égard, que nous formalisions ce matin, votre engagement à soutenir notre Institution à travers le Programme d'appui à la consolidation de la démocratie et de la gouvernance participative en Côte d'Ivoire et la mise en place d'un Basket Fund d'un montant de 17,65 millions USD, soit 8,82 milliards de F CFA, dont 10,53 millions USD, soit 5,33 milliards de F CFA pour le processus électoral proprement dit », s'est-il réjoui.
Ce financement devrait permettre le renforcement des capacités des démembrements locaux, le renouvellement partiel des matériels électoraux, la formation des Commissaires locaux, la sensibilisation et l'éducation civique des populations et la logistique de déploiement des matériels et documents électoraux.
Toutefois, « en terme budgétaire, le coût estimatif de ces besoins est de 11 milliards de FCFA, soit 18% environ de nos besoins globaux de financement du scrutin présidentiel », a regretté Youssouf Bakayoko.
C'est pour cette raison qu'il a renouvelé son plaidoyer auprès des partenaires sollicités afin qu'ils réagissent. « A quelques 5 mois des élections, il faut s'assurer que tout le financement escompté soit mobilisé rapidement pour la mise en œuvre sans délai de toutes les activités du projet. Nous nous sommes déjà rapprochés des partenaires dans ce sens » a pour sa part ajoute Babacar Cissé, quand Nialé Kaba espère qu'au « regard des enjeux, les partenaires vont se mobiliser ».
Elle a rappelé que le Gouvernement s'est engagé à des « élections libres, apaisées, crédibles, et inclusives ». Selon Mme Kaba, le gouvernement est conscient que les moyens sont un « préalable » à cette réussite ». C'est pourquoi, l'Etat fera sa part pour notamment assurer un taux de participation intéressant qui est un «indicateur important» de la crédibilité des élections.
LS