Abidjan- IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, en partenariat avec le groupe Ecobank, annonce la création d’un mécanisme de partage des risques pour accroître l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PME) des pays fragiles et touchés par des conflits en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Selon ce communiqué de presse dont l’AIP a reçu copie mardi, certains pays africains sont confrontés à une pauvreté extrême et persistante touchant plus de la moitié de leurs populations.
Ces pays ont également des difficultés socio-économiques, tels que le chômage, le manque d’infrastructure et un niveau d’insécurité élevé qui entraînent des dysfonctionnements de l’activité économique et entravent l’accès au financement des PME qui sont les principaux pourvoyeurs d’emplois.
Un nouveau mécanisme consistant faire un partage égal des risques entre IFC et Ecobank est donc conçu pour surmonter les défis liés aux prêts destinés aux PME qui présentent un profil de risque plus élevé dans quelques pays considérés comme les plus pauvres au monde.
Ainsi, un montant 110 millions de dollars US (environ 55 milliards de FCFA) va permettre aux PME au Burundi, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en République du Congo, en République démocratique du Congo, au Tchad et au Togo d’avoir plus accès aux prêts par le biais des filiales d’Ecobank, signale-t-on.
"Ecobank poursuit son engagement envers les petites et moyennes entreprises et cette facilité fournira dans une grande mesure aux petites et moyennes entreprises localisées dans les Etats les plus fragiles et ceux qui émergent d'un conflit, l'accès au financement selon leurs besoins individuels", affirme son directeur général, Albert Essien.
Il s’est donc félicité d'être un membre fondateur de Global SME Finance Forum et un acteur du lancement des campagnes SME Club dans plusieurs pays africains, y compris les pays participant au projet.
Pour sa part, le directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Saran Kebet-Koulibaly, a fait savoir que son institution accorde une priorité stratégique à la promotion d’une architecture durable afin d’améliorer l’accès au financement et stimuler la création d’emplois dans les pays fragiles et touchés par des conflits.
"Notre partenariat permettra à Ecobank de mieux soutenir les petites et moyennes entreprises qui font face à des contraintes liées à l’accès au crédit si indispensables à ces économies", a-t-il ajouté.
Depuis 1993, Le partenariat IFC-Ecobank, prenant en compte des initiatives innovantes et adaptées aux marchés mal desservis en Afrique subsaharienne, a pu accroître l’accès au financement dans des environnements difficiles à un rythme que peu d’institutions financières partenaires d’IFC peuvent égaler.
C’est ainsi qu’en réponse à la crise d’Ebola, IFC a renforcé un mécanisme de liquidité d’urgence via les filiales d’Ecobank au sein des pays les plus touchés que sont la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria, indique-t-on.
(AIP)
kp
Selon ce communiqué de presse dont l’AIP a reçu copie mardi, certains pays africains sont confrontés à une pauvreté extrême et persistante touchant plus de la moitié de leurs populations.
Ces pays ont également des difficultés socio-économiques, tels que le chômage, le manque d’infrastructure et un niveau d’insécurité élevé qui entraînent des dysfonctionnements de l’activité économique et entravent l’accès au financement des PME qui sont les principaux pourvoyeurs d’emplois.
Un nouveau mécanisme consistant faire un partage égal des risques entre IFC et Ecobank est donc conçu pour surmonter les défis liés aux prêts destinés aux PME qui présentent un profil de risque plus élevé dans quelques pays considérés comme les plus pauvres au monde.
Ainsi, un montant 110 millions de dollars US (environ 55 milliards de FCFA) va permettre aux PME au Burundi, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en République du Congo, en République démocratique du Congo, au Tchad et au Togo d’avoir plus accès aux prêts par le biais des filiales d’Ecobank, signale-t-on.
"Ecobank poursuit son engagement envers les petites et moyennes entreprises et cette facilité fournira dans une grande mesure aux petites et moyennes entreprises localisées dans les Etats les plus fragiles et ceux qui émergent d'un conflit, l'accès au financement selon leurs besoins individuels", affirme son directeur général, Albert Essien.
Il s’est donc félicité d'être un membre fondateur de Global SME Finance Forum et un acteur du lancement des campagnes SME Club dans plusieurs pays africains, y compris les pays participant au projet.
Pour sa part, le directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Saran Kebet-Koulibaly, a fait savoir que son institution accorde une priorité stratégique à la promotion d’une architecture durable afin d’améliorer l’accès au financement et stimuler la création d’emplois dans les pays fragiles et touchés par des conflits.
"Notre partenariat permettra à Ecobank de mieux soutenir les petites et moyennes entreprises qui font face à des contraintes liées à l’accès au crédit si indispensables à ces économies", a-t-il ajouté.
Depuis 1993, Le partenariat IFC-Ecobank, prenant en compte des initiatives innovantes et adaptées aux marchés mal desservis en Afrique subsaharienne, a pu accroître l’accès au financement dans des environnements difficiles à un rythme que peu d’institutions financières partenaires d’IFC peuvent égaler.
C’est ainsi qu’en réponse à la crise d’Ebola, IFC a renforcé un mécanisme de liquidité d’urgence via les filiales d’Ecobank au sein des pays les plus touchés que sont la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria, indique-t-on.
(AIP)
kp