Plus de 60 permis de conducteurs de taxis roulant au gaz à Yamoussoukro ont été retirés mercredi en vue de se « mettre en règle », dans le cadre d’une opération conjointe de la direction régionale du Pétrole et de l’énergie et la police locale. « L’opération vise à rappeler aux chauffeurs de taxi que l’utilisation du gaz butane » comme carburant, « est interdite » en Côte d’Ivoire « et les inviter à se mettre en règle », a justifié le directeur régional du Pétrole et de l’énergie, Augustin Zibodi. Le gaz butane est subventionné par l’Etat ivoirien au profit des ménages. Cette action intervient après un moratoire de six mois accordé en 2014 aux chauffeurs de taxis pour se conformer à la loi. Fin 2014, la direction régionale avait détruit des bonbonnes de gaz de taxis pour contraindre les conducteurs, qui jugent le gaz butane « plus économique », à utiliser l’essence ou le gasoil. En côte d’Ivoire, la consommation du gaz butane est passée de 36.000 litres à 300.000 litres selon les chiffres officiels en raison d’une utilisation illégale par des taxis dans des villes notamment à Bouaké, Yamoussoukro et d’autres localités du pays.
Une sélection de JB KOFFI
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