Yamoussoukro- Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko a procédé, lundi, à Yamoussoukro, au lancement de l’opération de révision de la liste électorale qui a vu l’enrôlement des premiers pétitionnaires en présence de nombreux observateurs des élections.
M. Bakayoko s’est rendu dans trois différents centres, à savoir au groupe scolaire Dioulabougou 3, au lycée Mamie Adjoua et à Attiégouakro à 15 km de Yamoussoukro.
Il s’est félicité du démarrage de l’opération et de l’engouement qu’elle suscite auprès des requérants, faisant savoir qu’elle débutera à l’étranger, le 7 juin, dans 17 pays et durera un mois.
"Nous incitons et appelons les Ivoiriens à venir nombreux prendre part à l’opération", a exhorté Youssouf Bakayoko.
Deux mille centres sont ouverts dans l’ensemble du pays et 500 centres mobiles se déplaceront vers les requérants qui n’ont pas la possibilité de venir dans les centres. L’opération concerne 5 725 722 personnes déjà inscrites sur la liste électorale de 2010 "et attendons à peu près trois millions de nouveaux requérants", a fait savoir le président de la CEI.
L’opération de révision consiste à renseigner des formulaires qui seront enregistrés sur un kit dans la base de données. Le pétitionnaire reçoit par la suite un récépissé qu’il devra présenter ultérieurement pour retirer sa carte d’électeur.
"Si c’est un requérant qui ne figure pas sur la liste au niveau du kit, nous allons prendre sa photo et les empreintes digitales de tous ses doigts et tout cela sera enregistré pour les traitements. S’il est déjà sur la liste, il n’aura besoin que des données alphanumériques. S’il a changé de domicile, il viendra nous indiquer son nouveau lieu de résidence et nous allons l’affecter dans un nouveau lieu de vote proche de chez lui", a expliqué le conseiller du président de la CEI, Antoine Adou.
"Si c’est une jeune dame qui a changé de nom parce qu’elle s’est mariée, et qu’elle souhaiterait voir figurer sur la liste électorale son nouveau nom, il faudra alors sa carte nationale d’identité qui porte son nouveau nom pour enregistrer cette nouvelle donnée en ce qui la concerne", a ajouté Antoine Adou.
"Mais pour ceux qui ne sont pas sur la liste et qui viennent pour la première fois, nous allons en plus de leurs données alphanumériques, prendre leur photo et leurs empreintes digitales, afin de confectionner leur carte d’électeur.
La carte d’identité et le certificat de nationalité sont autorisés pour l’opération. Seulement le détenteur d’un certificat de nationalité suivra la même démarche qu’un nouveau inscrit sur la liste, a précisé le conseiller de Youssouf Bakayoko.
À la fin de l’opération de révision de la liste électorale le 30 juin, une liste provisoire sera produite pour ouvrir le contentieux. Elle sera affichée dans tous les lieux de vote, afin que les populations puissent venir la consulter et faire des réclamations et des recours, au cas où il y en aura, avant l’élaboration de la liste électorale définitive de 2015.
nam/ask
M. Bakayoko s’est rendu dans trois différents centres, à savoir au groupe scolaire Dioulabougou 3, au lycée Mamie Adjoua et à Attiégouakro à 15 km de Yamoussoukro.
Il s’est félicité du démarrage de l’opération et de l’engouement qu’elle suscite auprès des requérants, faisant savoir qu’elle débutera à l’étranger, le 7 juin, dans 17 pays et durera un mois.
"Nous incitons et appelons les Ivoiriens à venir nombreux prendre part à l’opération", a exhorté Youssouf Bakayoko.
Deux mille centres sont ouverts dans l’ensemble du pays et 500 centres mobiles se déplaceront vers les requérants qui n’ont pas la possibilité de venir dans les centres. L’opération concerne 5 725 722 personnes déjà inscrites sur la liste électorale de 2010 "et attendons à peu près trois millions de nouveaux requérants", a fait savoir le président de la CEI.
L’opération de révision consiste à renseigner des formulaires qui seront enregistrés sur un kit dans la base de données. Le pétitionnaire reçoit par la suite un récépissé qu’il devra présenter ultérieurement pour retirer sa carte d’électeur.
"Si c’est un requérant qui ne figure pas sur la liste au niveau du kit, nous allons prendre sa photo et les empreintes digitales de tous ses doigts et tout cela sera enregistré pour les traitements. S’il est déjà sur la liste, il n’aura besoin que des données alphanumériques. S’il a changé de domicile, il viendra nous indiquer son nouveau lieu de résidence et nous allons l’affecter dans un nouveau lieu de vote proche de chez lui", a expliqué le conseiller du président de la CEI, Antoine Adou.
"Si c’est une jeune dame qui a changé de nom parce qu’elle s’est mariée, et qu’elle souhaiterait voir figurer sur la liste électorale son nouveau nom, il faudra alors sa carte nationale d’identité qui porte son nouveau nom pour enregistrer cette nouvelle donnée en ce qui la concerne", a ajouté Antoine Adou.
"Mais pour ceux qui ne sont pas sur la liste et qui viennent pour la première fois, nous allons en plus de leurs données alphanumériques, prendre leur photo et leurs empreintes digitales, afin de confectionner leur carte d’électeur.
La carte d’identité et le certificat de nationalité sont autorisés pour l’opération. Seulement le détenteur d’un certificat de nationalité suivra la même démarche qu’un nouveau inscrit sur la liste, a précisé le conseiller de Youssouf Bakayoko.
À la fin de l’opération de révision de la liste électorale le 30 juin, une liste provisoire sera produite pour ouvrir le contentieux. Elle sera affichée dans tous les lieux de vote, afin que les populations puissent venir la consulter et faire des réclamations et des recours, au cas où il y en aura, avant l’élaboration de la liste électorale définitive de 2015.
nam/ask