Abidjan -Les pays membres de la commission régionale pour la certification de l’éradication de la poliomyélite en Afrique (CRCA) sont en séminaire depuis ce mardi, à Abidjan à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour recevoir et examiner la documentation complète de quatre pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, les Comores et Sao Tomé et Principe.
Selon les organisateurs, cette réunion des experts s’inscrit dans le cadre global de la certification de l’éradication de la poliomyélite et du confinement de tous les poliovirus sauvages d’ici fin 2008 dans la région africaine de l’OMS. Elle sera l’occasion pour la commission de se pencher aussi sur les rapports révisés de deux autres pays que sont le Ghana et le Sénégal.
A l’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, Kader Kéita, a indiqué que cette rencontre qui s’ouvre aujourd’hui pour prendre fin jeudi, est « une opportunité pour les participants « de bénéficier de l’expérience des pays candidats, en matière d’élaboration de la documentation complète pour la certification de la maladie ».
Le représentant du ministre ivoirien de la santé a donc exprimé la gratitude de l’Etat ivoirien à l’endroit de l’OMS pour la tenue des assises de la CRCA en Côte d’Ivoire dont la situation épidémiologique est « aujourd’hui marquée par l’interruption de la transmission poliovirus sauvage (PVS) ».
« Cette performance constitue un motif de fierté pour le gouvernement de notre pays, pour les populations et également pour les partenaires qui n’ont ménagé aucun effort pour nous soutenir dans cette lutte noble », s’est-il réjoui.
Aux dires de l’organisation mondiale, la CRCA est le seul organe indépendant chargé de superviser le processus de certification et de certifier la région africaine de l’OMS, exempte de la poliomyélite. L’’acceptation de la documentation d’un pays obéit à la satisfaction de trois conditions.
Il s’agit de l’absence de circulation de tout poliovirus sauvage pendant au moins trois ans sur tout le territoire national, de l’existence d’une surveillance répondant aux normes de la certification au cours de cette période de trois ans et enfin, l’achèvement de la phase 1 des activités de confinement biologique pour tous les stocks de PVS présents dans des établissements sanitaires et des laboratoires.
Jusqu’ici, 25 pays sur les 47 en Afrique ont eu leurs documentations complètes acceptées par la commission, la Côte d’ivoire n’en fait pas partie, a-t-on appris.
fmo/akn/ask
Selon les organisateurs, cette réunion des experts s’inscrit dans le cadre global de la certification de l’éradication de la poliomyélite et du confinement de tous les poliovirus sauvages d’ici fin 2008 dans la région africaine de l’OMS. Elle sera l’occasion pour la commission de se pencher aussi sur les rapports révisés de deux autres pays que sont le Ghana et le Sénégal.
A l’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, Kader Kéita, a indiqué que cette rencontre qui s’ouvre aujourd’hui pour prendre fin jeudi, est « une opportunité pour les participants « de bénéficier de l’expérience des pays candidats, en matière d’élaboration de la documentation complète pour la certification de la maladie ».
Le représentant du ministre ivoirien de la santé a donc exprimé la gratitude de l’Etat ivoirien à l’endroit de l’OMS pour la tenue des assises de la CRCA en Côte d’Ivoire dont la situation épidémiologique est « aujourd’hui marquée par l’interruption de la transmission poliovirus sauvage (PVS) ».
« Cette performance constitue un motif de fierté pour le gouvernement de notre pays, pour les populations et également pour les partenaires qui n’ont ménagé aucun effort pour nous soutenir dans cette lutte noble », s’est-il réjoui.
Aux dires de l’organisation mondiale, la CRCA est le seul organe indépendant chargé de superviser le processus de certification et de certifier la région africaine de l’OMS, exempte de la poliomyélite. L’’acceptation de la documentation d’un pays obéit à la satisfaction de trois conditions.
Il s’agit de l’absence de circulation de tout poliovirus sauvage pendant au moins trois ans sur tout le territoire national, de l’existence d’une surveillance répondant aux normes de la certification au cours de cette période de trois ans et enfin, l’achèvement de la phase 1 des activités de confinement biologique pour tous les stocks de PVS présents dans des établissements sanitaires et des laboratoires.
Jusqu’ici, 25 pays sur les 47 en Afrique ont eu leurs documentations complètes acceptées par la commission, la Côte d’ivoire n’en fait pas partie, a-t-on appris.
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