Les producteurs d’hévéa peuvent se réjouir car les prix du kilogramme du caoutchouc connaissent une augmentation ces deux derniers mois.
Les producteurs d’hévéa ont constaté avec satisfaction une légère augmentation du kilogramme du latex, depuis le mercredi 3 juin dernier. En effet, le kilogramme du caoutchouc qui se négociait entre 280 et 283 Fcfa les mois précédents en Côte d’Ivoire est passé à 300 au mois de mai. Début juin 2015, l’hévéa est acheté à 320 Fcfa le kilogramme, soit une augmentation de 20 Fcfa. Avec ces nouveaux prix, les producteurs pourront s’en sortir, indique Biley Joseph-Désiré, président du Conseil d’administration du Fonds de développement hévéa (Fdh). Depuis plus de deux ans, le prix n’a plus atteint ce niveau selon le témoignage d’un membre du Conseil d’administration de l’Association des producteurs du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Aprocanci). Au premier semestre de l’année 2009, le fonds interprofessionnel pour la Recherche et le conseil agricole (Firca) a expliqué que la chute des cours était liée, depuis le second trimestre de l’année 2008, à la crise économique qui a secoué le monde. Cette crise internationale était caractérisée par la chute du prix du pétrole et la surabondance du secteur automobile ayant conduit à la réduction de la consommation du caoutchouc. La reprise de l’économie mondiale dans le deuxième trimestre de l’année 2009 a occasionné une hausse du prix du caoutchouc sur le marché international de Singapour. Ce qui a permis aux acteurs du secteur d’aborder l’année 2010 avec satisfaction. De 2010 au premier trimestre de l’année 2011, le kilogramme du latex se négociait entre 1.100 et 1.200 Fcfa. A la fin de la crise postélectorale, les prix chutent de façon vertigineuse. Le kilogramme est complètement dévalué et tombe à 281 Fcfa. Depuis cette période, le prix du caoutchouc n’a plus été relevé. Conséquences, plusieurs structures de projets clé en mains ont disparu. Les producteurs, ayant perdu espoir, n’ont pas hésité à procéder à la destruction de leurs plans, les remplaçant par le cacao Mercedes. Car depuis la campagne 2011-2012 et la réforme du secteur du café-cacao, les prix de ce binôme n’ont cessé de croître en Côte d’Ivoire. Mais pour le président du Fdh, Biley Joseph-Désiré, « l’espoir est permis pour les producteurs d’hévéa car c’est la culture de l’avenir». Avec ce prix, le producteur doit vivre décemment en attendant que les prix connaissent une nette amélioration sur le marché international. « J’invite les producteurs à tenir bon car ce n’est pas encore fini. Il y a de l’espoir pour eux », a-t-il exhorté. La surabondance du caoutchouc sur le marché de Singapour est l’une des principales causes de la chute du prix de l’hévéa. La Côte d’Ivoire est le premier producteur africain et septième mondial du latex. Le secteur attend son interprofession, depuis plus de deux ans.
Romaric SAKO
Les producteurs d’hévéa ont constaté avec satisfaction une légère augmentation du kilogramme du latex, depuis le mercredi 3 juin dernier. En effet, le kilogramme du caoutchouc qui se négociait entre 280 et 283 Fcfa les mois précédents en Côte d’Ivoire est passé à 300 au mois de mai. Début juin 2015, l’hévéa est acheté à 320 Fcfa le kilogramme, soit une augmentation de 20 Fcfa. Avec ces nouveaux prix, les producteurs pourront s’en sortir, indique Biley Joseph-Désiré, président du Conseil d’administration du Fonds de développement hévéa (Fdh). Depuis plus de deux ans, le prix n’a plus atteint ce niveau selon le témoignage d’un membre du Conseil d’administration de l’Association des producteurs du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Aprocanci). Au premier semestre de l’année 2009, le fonds interprofessionnel pour la Recherche et le conseil agricole (Firca) a expliqué que la chute des cours était liée, depuis le second trimestre de l’année 2008, à la crise économique qui a secoué le monde. Cette crise internationale était caractérisée par la chute du prix du pétrole et la surabondance du secteur automobile ayant conduit à la réduction de la consommation du caoutchouc. La reprise de l’économie mondiale dans le deuxième trimestre de l’année 2009 a occasionné une hausse du prix du caoutchouc sur le marché international de Singapour. Ce qui a permis aux acteurs du secteur d’aborder l’année 2010 avec satisfaction. De 2010 au premier trimestre de l’année 2011, le kilogramme du latex se négociait entre 1.100 et 1.200 Fcfa. A la fin de la crise postélectorale, les prix chutent de façon vertigineuse. Le kilogramme est complètement dévalué et tombe à 281 Fcfa. Depuis cette période, le prix du caoutchouc n’a plus été relevé. Conséquences, plusieurs structures de projets clé en mains ont disparu. Les producteurs, ayant perdu espoir, n’ont pas hésité à procéder à la destruction de leurs plans, les remplaçant par le cacao Mercedes. Car depuis la campagne 2011-2012 et la réforme du secteur du café-cacao, les prix de ce binôme n’ont cessé de croître en Côte d’Ivoire. Mais pour le président du Fdh, Biley Joseph-Désiré, « l’espoir est permis pour les producteurs d’hévéa car c’est la culture de l’avenir». Avec ce prix, le producteur doit vivre décemment en attendant que les prix connaissent une nette amélioration sur le marché international. « J’invite les producteurs à tenir bon car ce n’est pas encore fini. Il y a de l’espoir pour eux », a-t-il exhorté. La surabondance du caoutchouc sur le marché de Singapour est l’une des principales causes de la chute du prix de l’hévéa. La Côte d’Ivoire est le premier producteur africain et septième mondial du latex. Le secteur attend son interprofession, depuis plus de deux ans.
Romaric SAKO