La cérémonie d’ouverture de la 3ème session de 2015 des "Jeudis Libéraux" de la Fondation Friedrich Naumann a eu lieu Jeudi 04 Juin, au siège de ladite fondation.
Cette session dont le thème «les enjeux du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) » a été déclarée ouverte par le Directeur Général de l’Intégration Africaine, Pr Wautabonna Ouattara, représentant du Ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
A ses côtés le Vice-président de la CNDHCI (Commission nationale des Droits de l’Homme). M. Wodjo Fini Traoré a soutenu que ce thème vient à point à nommé pour promouvoir et renforcer les réflexes et normes en matière de justice et de Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
S’en est suivi, l’élément clé de cette session des ‘’Jeudis Libéraux’’, à savoir la conférence animée par Erice Aimé Sémien, Juriste, Président de l’OIDH (Observatoire ivoirien des Droits de l’Homme) sous le thème: "Les enjeux du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP)".
Le MAEP est un mécanisme d’auto-évaluation sur une base volontaire de l’Union Africaine de revues périodiques des politiques et pratiques mises en œuvre dans les pays participants. Son objectif est d’amener les pays adhérents à promouvoir la démocratie, la paix et la bonne gouvernance.
A l’instar de plusieurs autres pays adhérents, la Côte d’Ivoire aura bientôt les institutions prévues à cet effet et une coalition des organisations de la société civile pour le MAEP.
Le MAEP touche à toutes les questions d’ordre social qui, pourrait constituer un programme de développement. C’est un système qui veille à la mise en œuvre harmonieuse de programme d’action national. Le MAEP est composé d’un forum qui est le comité des chefs d’Etats, du groupe de personnalités imminentes, d’un secrétariat et d’une équipe de missions.
Le conférencier a indiqué que concrètement, il est question d’une évaluation de base à effectuer après 18 mois d’accession des pays adhérents. Cette évaluation peut être périodique et renouvelée 2 à 4ans. Certains pays peuvent décider de faire une autoévaluation. Il y a aussi l’évaluation de prévention de crise.
A la question de savoir, est-ce une évaluation du pouvoir exécutif ? Le Président de l’OIDH a répondu non. Mieux, il a confié qu’elle inclut tous les secteurs d’activités étatiques comme privés et doit parvenir à un consensus sur la voie à suivre. Une mission évaluation dure entre 2 à 3 semaines, elle se compose d’experts indépendants du secrétariat du MAEP, qui organisent des débats avec toutes parties prenantes, toutes les couches sociales.
Crée à Duban, en Afrique du Sud, le MAEP émane du NEPAD et a été initié en 2002. Il a été instauré par l’Union Africaine (UA) en Mars 2003 à Abuja dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
D.A
Cette session dont le thème «les enjeux du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) » a été déclarée ouverte par le Directeur Général de l’Intégration Africaine, Pr Wautabonna Ouattara, représentant du Ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
A ses côtés le Vice-président de la CNDHCI (Commission nationale des Droits de l’Homme). M. Wodjo Fini Traoré a soutenu que ce thème vient à point à nommé pour promouvoir et renforcer les réflexes et normes en matière de justice et de Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
S’en est suivi, l’élément clé de cette session des ‘’Jeudis Libéraux’’, à savoir la conférence animée par Erice Aimé Sémien, Juriste, Président de l’OIDH (Observatoire ivoirien des Droits de l’Homme) sous le thème: "Les enjeux du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP)".
Le MAEP est un mécanisme d’auto-évaluation sur une base volontaire de l’Union Africaine de revues périodiques des politiques et pratiques mises en œuvre dans les pays participants. Son objectif est d’amener les pays adhérents à promouvoir la démocratie, la paix et la bonne gouvernance.
A l’instar de plusieurs autres pays adhérents, la Côte d’Ivoire aura bientôt les institutions prévues à cet effet et une coalition des organisations de la société civile pour le MAEP.
Le MAEP touche à toutes les questions d’ordre social qui, pourrait constituer un programme de développement. C’est un système qui veille à la mise en œuvre harmonieuse de programme d’action national. Le MAEP est composé d’un forum qui est le comité des chefs d’Etats, du groupe de personnalités imminentes, d’un secrétariat et d’une équipe de missions.
Le conférencier a indiqué que concrètement, il est question d’une évaluation de base à effectuer après 18 mois d’accession des pays adhérents. Cette évaluation peut être périodique et renouvelée 2 à 4ans. Certains pays peuvent décider de faire une autoévaluation. Il y a aussi l’évaluation de prévention de crise.
A la question de savoir, est-ce une évaluation du pouvoir exécutif ? Le Président de l’OIDH a répondu non. Mieux, il a confié qu’elle inclut tous les secteurs d’activités étatiques comme privés et doit parvenir à un consensus sur la voie à suivre. Une mission évaluation dure entre 2 à 3 semaines, elle se compose d’experts indépendants du secrétariat du MAEP, qui organisent des débats avec toutes parties prenantes, toutes les couches sociales.
Crée à Duban, en Afrique du Sud, le MAEP émane du NEPAD et a été initié en 2002. Il a été instauré par l’Union Africaine (UA) en Mars 2003 à Abuja dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
D.A